jeudi 11 août 2011

SPÉCIAL CHEERLEADERS 2011 (2e ÉDITION À COUPER LE SOUFFLE)...


Le conflit de travail dans la Ligue Nationale de Football est enfin chose du passé ! Joueurs et propriétaires se sont entendus sur une convention collective d'une durée de dix ans. Les amateurs de football seront donc tranquilles pour un bon bout de temps et ils pourront apprécier leur sport préféré en paix. Les enjeux du conflit étaient très élevés pour les deux parties. La NFL est la ligue de sport professionnel la plus prospère sur terre. Une véritable mine d'or qui a rapporté des revenus records même durant les dernières années de crise économique. La récession la plus grave depuis celle des années 1930 n'a pu apaiser la soif des amateurs de football américain pour leur sport préféré. Les revenus de chaque club sont gardés assez secrets, et il est difficile de les déterminer puisqu'une part de ceux-ci provient d'une redistribution d'argent par l'ensemble des proprios (une sorte de péréquation comprenant aussi de l'argent d'un fonds annuel de 220 millions de dollars pour aider les équipes les moins riches) tandis qu'une autre est constituée de recettes atterrissant directement dans le coffre-fort de chaque franchise (billetterie, ventes de produits dérivés, etc). La part du lion de ces encaisses, près de 100 millions de $ par formation) est attribuable à la télédiffusion des matchs. Mais pour certains autres postes budgétaires, c'est moins facile de départager la provenance des fonds. Tous les produits portant le logo officiel de la NFL rapportent une somme redistribuée à chaque club. Une somme qui est comptabilisée à part de celle des revenus touchés par chaque équipe grâce à leurs ventes directes de marchandises aux consommateurs. Un autre morceau du gâteau des recettes de billetterie est aussi réservé aux clubs visiteurs pour chaque partie disputée. Autrement dit, pour plusieurs postes budgétaires, il y a un pourcentage qui est administré par les autorités de la NFL et un autre par chaque franchise concernée. Difficile alors de se prononcer avec certitude sur ce qui constitue un revenu (la définition est parfois floue), qui doit l'encaisser et l'administrer, et comment (et à qui) il doit être distribué. C'est ce qui complique toujours les négociations lorsque vient le temps de renouveler la convention collective. Si les propriétaires risquaient de perdre des sommes colossales en cas d'annulation de la saison, les joueurs, de leur côté, avaient également intérêt à trouver un terrain d'entente avec leurs patrons. Selon le très crédible magazine BUSINESS WEEK, la durée moyenne d'une carrière de joueur dans la NFL est maintenant de 3,5 ans seulement. Aussi court que ça, vous devez faire bien attention ne pas rater une année à cause d'un lock-out ou d'une grève !



Ce que l'on sait en tout cas, c'est que la vente de produits dérivés est la source de revenus qui connait la plus forte croissance ces dernières années. En moyenne, ça représente environ 15 à 20% des revenus de chaque équipe (45 à 50 millions de dollars en exclusivité, -mais c'est beaucoup plus pour les clubs les plus riches comme Dallas, Washington ou Nouvelle-Angleterre- sans compter les redevances de la Ligue à ce chapitre). Une bonne façon de mousser ces ventes, c'est de multiplier les produits offerts, notamment le nombre de chandails, un article très populaire chez les fans. Dans cette optique, en 1994, lorsque la NFL a célébré son 75e anniversaire d'existence, l'introduction d'uniformes "rétro" a créé un engouement pour l'ancienne mode "vintage" chez les amateurs de football. Devant ce succès, les autorités de la Ligue ont décidé de poursuivre dans la même veine en instaurant la tradition des weekends rétro. Chaque saison des rencontres opposent des clubs dont les joueurs sont habillés à l'ancienne. Cela peut créer une certaine confusion. Comme l'an passé lorsque les Titans du Tennessee ont affronté les Jets de New York. Les Titans empruntaient l'uniforme de leurs ancêtres, les Oilers de Houston; tandis que les Jets portaient les couleurs d'un ancien club de leur ville nommé... les Titans de New York ! Assez mêlant merci ! Bof ! Du moment que c'est payant !



Les équipes qui ont recours à des cheerleaders (six clubs n'en ont pas), pour promouvoir leurs activités, leur font occasionnellement revêtir des uniformes rétro. Ils peuvent avoir un lien avec ceux des joueurs (comme le chandail de cette pom-pom girl des Eagles de Philadelphie, photo ci-dessus), ou s'inspirer des costumes des années '50 ou '60 portés par les anciennes meneuses de claques de leur équipe (comme celui des Chargers Girls photographiées un peu plus haut avec la célèbre mascotte "Chicken"). L'utilisation de la couleur jaune semblait très répandue jadis, peut-être pour des raisons de visibilité autant pour les spectateurs que pour les besoins de la télévision, un peu plus tard. Quoi qu'il en soit, certaines répliques de tenues d'époque sont moins réussies que d'autres. Exemple, le costume "vintage" de ces meneuses de claques des Broncos de Denver (photo ci-dessous). Des jupettes brunes pouvaient peut-être plaire aux gens dans l'ancien temps, mais aujourd'hui elles détonent à nos yeux. Il est vrai que tous les goûts sont dans la nature et qu'ils ne se discutent pas... Mais tout de même, pouah ! Ce brun...



Au-delà de la beauté des accoutrements et des modes plus ou moins sexy, la grosse, la très très grosse différence entre les cheerleaders d'aujourd'hui et celles des décennies 50 et 60 est le volume de leur poitrine ! Que de silicone dans les seins des filles, de nos jours. Les meneuses de claques des Buccaneers de Tampa Bay (exemple, voir photo ci-dessous) semblent particulièrement pécher par excès dans l'emploi d'implants mammaires. Comme dirait l'autre, trop c'est comme pas assez. Mais néanmoins, leur présence sur le terrain lors d'un match entre les Bucs et les Packers a ajouté de la couleur et du pétillant aux faits saillants de la saison dernière dans la NFL.



Pour une deuxième année consécutive, j'ai le bonheur de vous présenter un diaporama de mes coups de coeur en ce qui a trait aux plus jolies cheerleaders de la saison dernière. Sur la musique du remix de HOLLABACK GIRL de Gwen Stefani, voici cette seconde édition à couper le souffle de mon SPÉCIAL CHEERLEADERS. Les lecteurs qui voudraient revoir la première édition, celle de 2010, trouveront le lien dans la marge de droite, au premier rang de mes billets les plus lus. Bon visionnement !

jeudi 14 juillet 2011

LES CHEERLEADERS DES CLUBS DE LA NFL NE SONT PAS EN LOCK-OUT, ELLES...


Pendant que les représentants des joueurs et ceux des propriétaires tentent de finaliser une entente qui mettrait fin au conflit de travail qui sévit toujours dans la Ligue Nationale de Football, les cheerleaders des différentes équipes du circuit Goodell prêchent par l'exemple en ne ménageant pas leurs efforts afin d'être fin prêtes pour le début de la saison 2011-2012. Le lock-out décrété par les autorités de la Ligue n'a rien changé pour ces vaillantes "ouvrières" qui ont réussi à franchir, le printemps dernier, toutes les étapes de qualifications qui leur ont assuré leur poste au sein de leur "squad" respectif. Ces postes sont rares et chaudement disputés. Les heureuses élues, faisant partie de la crème de la crème, n'ont droit qu'à des contrats d'un an et elles ne doivent rien prendre pour acquis pour la saison suivante. Ces championnes en leur genre savent qu'elles devront se mesurer à des centaines d'aspirantes qui désirent prendre leur place lors des auditions tenues au mois de mars ou d'avril. En moyenne, chaque saison, quatre ou cinq postes vacants sont à l'enjeu à la suite de démissions ou d'abandons de cheerleaders régulières de la campagne précédente. Mais, en fait, les anciennes doivent se soumettre aux mêmes épreuves de sélection que les aspirantes. Année après année, elles doivent inlassablement prouver qu'elles méritent à nouveau la confiance de leur employeur. Pour être meneuse de claques à un tel niveau de professionnalisme, il faut avoir la vocation et s'engager totalement.



Avant d'oser se présenter au camp d'essai, les candidates auront vu à mettre le plus de chances possibles de leur côté. D'abord en se renseignant sur la façon de réussir les épreuves qui les attendent. Des manuels d'instruction existent pour les aider. Elles peuvent également suivre des cours et s'entraîner avec des professionnelles. Un peu comme des boxeurs qui doivent s'assurer d'être au sommet de leur forme juste au moment de leur combat, les aspirantes meneuses de claques doivent s'être préparées soigneusement pour en mettre plein la vue aux juges durant les auditions. Les filles sont toutes identifiées par des dossards portant un numéro. Après cinq ou six rondes éliminatoires, les gagnantes de ces épreuves seront celles qui se seront démarquées au point que les juges auront appris à les connaître par leur nom plutôt que par leur numéro... Cette année, la pression était peut-être plus importante sur les épaules des candidates à cause de la possibilité que le lock-out annule la saison de football. Tant de labeur et de sacrifices risquaient de n'avoir servi à rien. En fait, même si les joueurs n'avaient pu sauter sur les terrains pour disputer les matchs, les pom-pom girls auraient quand même conservé leur emploi. Leur rôle d'agentes de liaison avec leur communauté locale aurait tout simplement pris plus d'ampleur. En quelque sorte, les cheerleaders auraient dû consoler les partisans de leur équipe et chercher, par leur présence dans diverses activités communautaires, à maintenir les liens d'affection et de fidélité envers elle. En moyenne, chaque année, les meneuses de claques de chaque club participent à 300 évènements publics. C'est énorme, compte tenu qu'elles n'ont qu'un statut d'employée à temps partiel et qu'elles sont, soit étudiantes à plein temps, soit travailleuses ou femmes d'affaires.



Les critères de sélection employés par les juges des différentes équipes pour choisir leurs cheerleaders sont sensiblement les mêmes : belle apparence, excellente forme physique, capacité à apprendre rapidement les chorégraphies et les routines, être totalement dédiées à leur équipe (les chicanes et les disputes sont interdites) et à leur communauté, n'avoir aucun casier judiciaire, avoir de bonnes valeurs morales et savoir bien communiquer avec le public. Si les critères de sélection sont semblables, ils n'ont pas tous la même importance d'une organisation à l'autre. Certains clubs vont privilégier la beauté plastique ou le côté "sexy" des filles, peut-être en fonction du calendrier annuel qui les montre en bikini et qui se vend toujours comme des petits pains chauds ! De toute façon, avant et pendant les auditions, les aspirantes cheerleaders ne négligent aucun détail afin de se faire ou de se refaire une beauté... Entre deux épreuves de qualifications, on peut les voir retoucher leur maquillage ou jouer du fer à friser pour embellir leur coiffure. Et puis il y a celles qui misent beaucoup sur leur costume pour se faire remarquer et mettre leur corps en valeur.



D'autres franchises sont plus sensibles à la juste représentation ethnique dans la composition de leur "squad". Mais, en général, comme les joueurs doivent savoir par coeur le livre de jeux des entraîneurs de l'équipe, les cheerleaders doivent savoir exécuter parfaitement le "livre de danses" de leur instructrice. À raison de deux ou trois entraînements par semaine, la période estivale leur sert à maîtriser toutes les nuances de ce fameux bouquin. Au final, à moins qu'elle soit laide comme un pou ou/et qu'elle s'exprime vraiment mal, la jeune femme qui se taillera un poste sur la formation partante de l'équipe de cheerleading sera celle qui va offrir les meilleures performances en exécutant les diverses routines qui lui sont demandées. Elles doivent s'exécuter rapidement, avec confiance, sans faute, en "synchro" et en contribuant à l'esprit d'équipe.



Dans la vidéo ci-dessous, il est impressionnant de voir le degré d'intensité atteint par certaines candidates désireuses d'avoir l'honneur de représenter les Falcons d'Atlanta en tant que pom-pom girls. Quelle explosion d'énergie dans les déhanchements ! De la dynamite ! Ciel que ça déménage ces athlètes-là, lorsqu'elles y mettent toute la gomme ! Que les exercices demandés exigent de la force, de la flexibilité, de l'intelligence, de la coordination, du synchronisme, de la vitesse, de l'endurance, de la souplesse ou de l'équilibre "acrobatique", tout doit paraître facile et se faire avec le sourire ! C'est dans ces moments cruciaux que paient les longues heures d'apprentissage et de conditionnement physique, ainsi que tous les sacrifices consentis afin de respecter et de suivre une diète alimentaire sévère. Là comme dans d'autres domaines, il est vrai que l'on a rien sans peine...

dimanche 3 juillet 2011

JENN STERGER : LA FEMME FATALE QUI A FAIT TOMBER BRETT FAVRE DE SON PIÉDESTAL...


Mauvaise fin de carrière pour le légendaire quart-arrière Brett Favre. C'est le moins que l'on puisse dire. Le célèbre numéro 4 des Vikings du Minnesota a annoncé sa retraite en janvier dernier. Et cette fois-ci, contrairement à de précédentes décisions prématurées, tout indique qu'il a accroché ses crampons pour de bon. Il y a deux ans, il avait presque réussi à conduire les "Viks" jusqu'aux grands honneurs. La saison passée, il comptait finir le travail et aider son club à gagner le championnat du Super Bowl. Tout a été plutôt de travers. Favre a mal joué. Ses receveurs ne l'ont pas aidé. Il a subi des blessures qui ont mis fin à son incroyable série de départs consécutifs. Et le bouquet fut ce scandale qui a éclaté en octobre dernier, quand le site web DEADSPIN a révélé qu'en 2008, alors qu'il jouait pour les Jets de New York, le quart-arrière étoile avait envoyé des images pornographiques et des textes "salés" à Jenn Sterger, une employée de l'équipe new-yorkaise qui réalisait des entrevues télévisées avec des gens connues, sur les lignes de côté du terrain de football, avant les matchs.



Cette affaire a déclenché une tempête médiatique dans laquelle les partisans et les détracteurs de Favre se sont déchaînés. Le principal intéressé a avoué du bout des lèvres qu'il avait "texté" des messages "inappropriés" en téléphonant à Sterger, mais il a nié lui avoir transmis des photos de son pénis. Sur le plan de ses performances sur les terrains de football, cette intrigue explique peut-être en partie pourquoi Favre a été aussi erratique en deuxième moitié de saison à New York en 2008, ainsi que la mauvaise qualité de son jeu en début de campagne l'an dernier. Ce qui est surtout dommage, c'est la peine que cette histoire a causée à son épouse Deanna. Âgée de 42 ans, mariée à Favre depuis quinze ans, et mère de ses deux enfants, cette femme courageuse a vaincu le cancer du sein en 2004, et elle a grandement aidé son footballeur de mari à se défaire de ses dépendances à la drogue et à l'alcool. Devant cette autre épreuve sous forme de scandale, celle qui a connu son futur époux sur les bancs d'école avant qu'il en fasse une fille-mère, a déclaré aux médias qu'elle s'en remettait à sa foi en Dieu pour l'aider en ces temps difficiles pour le couple (photo ci-dessous).



Quant à Sterger, congédiée par les Jets en 2009, elle a gardé le silence pendant les mois qu'a duré l'enquête de la Ligue Nationale de Football au sujet de cet épisode peu glorieux de la vie et de la carrière de Favre. Au terme de cette enquête, les autorités de la NFL ont jugé qu'il n'y avait pas de preuve que l'ex-quart des Packers de Green Bay ait contrevenu aux règlements du circuit. Mais Favre a dû payer une amende de $ 50 000 pour avoir refusé de collaborer avec les enquêteurs. Une fois l'affaire close, Jenn Sterger a brisé son silence en avril dernier pour se défendre contre ceux ou celles qui croient qu'elle s'est servie du battage publicitaire énorme qui a entouré le scandale, pour faire avancer sa propre carrière de journaliste sportive. Au contraire, affirme-t-elle, cette affaire a nui à son image publique. Sterger a même engagé un avocat pour que les messages vocaux de Favre, enregistrés sur son téléphone, ne puissent être diffusés publiquement par DEADSPIN ou d'autres sources. Elle voulait manifestement étouffer cette histoire et ne plus être identifiée à outrance à "cette fille" à qui le footballeur célèbre a fait des avances à caractère érotique au téléphone.



Elle a livré sa propre version des faits en racontant que tout a commencé quand un homme vêtu d'un blouson des Jets l'a accostée un jour pour savoir qu'est-ce qu'elle répondrait si Brett Favre lui demandait son numéro de téléphone. Comprenant immédiatement que son interlocuteur était envoyé par Favre, qui désirait entrer en relation avec elle, Sterger répliqua : «Je répondrais que j'aime beaucoup mon emploi et que l'on m'a dit que je ressemblais pas mal à sa femme.» Ouuuuuuu ! Bien envoyé ! Belle passe de touché ! Il est vrai que la direction des équipes de la NFL défend aux membres de leur personnel d'avoir des relations sentimentales ou sexuelles avec les joueurs, sous peine de congédiement en cas de désobéissance. Jenn Sterger ignore comment Brett Favre a pu obtenir son numéro de cellulaire. Chose certaine cependant, elle a tellement fait d'efforts pour se faire remarquer afin de percer dans le métier de reporter sportif pour les médias électroniques, qu'elle ne voulait pour rien au monde compromettre sa carrière à cause d'un scandale sexuel avec Favre ou un autre joueur. Je vais en écrire bientôt davantage sur ce sujet sur mon site BELLES À CROQUER (http://bellesacroquer.blogspot.com). C'est à suivre !

dimanche 27 février 2011

POURQUOI TOM BRADY EST-IL SI DÉTESTÉ ?


Récemment, la firme de recherche PENN SCHOEN BERLAND a publié les résultats d'un sondage publique concernant les joueurs les plus détestés de la Ligue Nationale de Football. À côté des noms de mauvais garçons comme Ben Roethlisberger (4e) soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux jeunes femmes; Michael Vick (2e) qui a passé dix-neuf mois en prison pour cruauté envers les animaux (combats de chiens); et de Brett Favre (1er) dont le comportement inapproprié (envois de photos et de messages "cochons" à une employée des Jets de New York) a retenu l'attention des médias au cours des derniers mois; on retrouve celui de Tom Brady (3e). Pourquoi Pretty Boy Tommy est-il si haï ? Les réponses à cette question sont très variées. À New York c'est l'ennemi no 1 parce qu'avec ses brillantes performances sur le terrain il a souvent malmené les Jets, une des équipes de football de la métropole américaine. On évoque aussi son rôle dans le "SpyGate" (une histoire de vols de signaux pour laquelle son club, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, a été punie) et un geste arrogant qu'il aurait fait en brandissant le poing en direction du banc des joueurs des Jets lors d'un match il y a plusieurs mois. Beaucoup de personnes n'aiment pas ses fréquents "chiâlages" auprès des arbitres quand il se fait frapper solidement par des adversaires. Ses défenseurs et admirateurs prétendent pour leur part que ce sont des jaloux qui nourrissent de l'aversion envers Brady, un des meilleurs joueurs de son époque et l'actuel MVP de la NFL. On jalouserait également la réussite de sa vie personnelle. Il est très riche et, par surcroît, il a épousé la plus riche supermodel du monde, la Brésilienne Gisele Bundchen (photo ci-dessus), en 2009. La fortune de madame Brady, maintes fois classée dans les plus belles femmes de la planète, est évalué à plus de 150 millions de dollars.


La seule tache au dossier de Brady est peut-être justement le fait qu'il se soit jeté dans les bras de Gisele après avoir planté là son ex-amante, l'actrice Bridget Moynahan (photo ci-dessus), alors que celle-ci était enceinte de lui. Ahhhh... le vilain garçon... Les deux vedettes ont vécu ensemble de 2004 à 2006 et leur fils John Edward Thomas est né le 22 août 2007. Tom était présent à l'hôpital lorsque son rejeton a vu le jour, mais il n'était pas dans la salle d'accouchement avec son ex lorsqu'elle l'a mis au monde. Si les gens le détestent pour cette raison, il n'y a pas de quoi. Car, pour le bien de l'enfant, Moynahan et Brady ont aplani leurs différents, et Gisele coopère aussi afin que le petit John soit entouré d'amour. Bridget a même assisté au mariage de Tom et de Gisele. En tout cas, on peut dire que le quart-arrière des Patriots aime les femmes sportives. Bridget, 39 ans, qui a joué entre autres dans SEX AND THE CITY, était capitaine des équipes de soccer, de basket et de crosse de son école lorsqu'elle était adolescente. Quant à elle, Gisele, 30 ans, a failli jouer professionnellement dans une équipe de volleyball de son pays. Petite anecdote, celle qui a été mannequin pour la lingerie Victoria's Secret de 2000 à 2007, était tellement maigre à l'école, dans ses jeunes années, qu'on la surnommait Olive (amie de coeur de Popeye dans la célèbre bande dessinée). Bundchen, qui a donné un autre fils à Brady (Benjamin né en décembre 2009), ne s'est pas fait d'amies l'an dernier lorsqu'elle a déclaré qu'une loi internationale devrait obliger toutes les mamans à nourrir leur nouveau-né au sein plutôt que de leur donner du lait contenant des produits chimiques. Par ricochet, cette polémique a peut-être contribué à l'impopularité de son mari.

Pour plus de détails sur Gisele Bundchen, j'ai déjà écrit un billet à son sujet dans mon blogue PROFESSION : FEMME DE PRO DU SPORT (http://professionfemmedeprodusport.blogspot.com). Cliquer sur son nom dans la liste des libellés qui apparaît dans la colonne de droite du blogue. En plus de quelques notes judicieuses, j'ai reproduit quelques-unes des plus belles photographies de Gisele et de Bridget sur un autre de mes blogues COVER GIRLS DU SPORT (http://covergirlsdusport.blogspot.com). Bonne lecture...

vendredi 4 février 2011

UNE HISTOIRE IDIOTE COMME CELLE DU "FÉTICHISME DU PIED" DE REX RYAN, PEUT INFLUER SUR UNE COURSE AU CHAMPIONNAT...

Des sommes d'argent considérables sont en jeu. Le défi est grand et il implique le savoir-faire, la fierté et le prestige de chaque organisation. Toutes les ressources des équipes sont mobilisées et mises à contribution, avec comme objectif d'atteindre le match ultime, celui du Super Bowl. Les instructeurs travaillent d'arrache-pied (!) pendant de longues heures pour qu'aucun détail ne soit négligé et pour que les joueurs soient fins prêts à donner leur maximum sur le terrain. Pourtant, une distraction, une histoire saugrenue venue de nulle part, peut avoir des conséquences négatives sur ce fameux plan de match conçu avec tant d'attention et d'efforts, pour guider le club vers une victoire importante.


On en a eu un bel exemple, il y a quelques semaines, avant le match éliminatoire entre les Jets de New York et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, deux féroces rivaux. Le 22 décembre, la presse new yorkaise a révélé que des vidéos, vraisemblablement filmés par le coach des Jets Rex Ryan (dont on reconnait la voix sur l'enregistrement), mettent en scène son épouse Michelle, qui exhibe ses pieds nus en les "taponnant" et en les tortillant dans tous les sens. Sur l'une de ces vidéos (celle où on voit madame Ryan sortir ses pieds par la fenêtre du véhicule familial), on entend la voix de son mari disant qu'elle a de jolis pieds, et qui demande s'il peut les toucher et les sentir. Il ajoute qu'on pourrait faire bien des choses avec d'aussi beaux pieds. On peut déceler dans ces propos, une connotation sexuelle indicative de ce que l'on nomme "fétichisme du pied" ("foot" ou "feet fetish" en anglais).


Ça en prend moins que ça pour que les journalistes et les revues à potins en fassent toute une histoire. Surtout à New York et lorsqu'elle implique un acteur important dans le sacro-saint monde du football, une véritable religion aux États-Unis. Tout le monde, y compris des animateurs de talk-show comme Jay Leno et un paquet d'autres humoristes, se sont emparés de l'affaire, surnommée dérisoirement "Toe Gate". Une avalanche de plaisanteries, de caricatures, de montages photographiques loufoques, et de "jokes" a déferlé dans les médias et dans les lieux de travail partout aux USA. Embarrassé, Ryan a simplement refusé de répondre aux questions à ce sujet, se bornant à souligner que ça regardait sa vie privée.


Peut-être que les choses auraient pu en rester là, ou se calmer, s'il n'y avait pas eu ces nombreuses attaques verbales d'une couple de joueurs des Jets contre certains membres de l'organisation des Patriots, dont le quart-arrière Tom Brady, notamment. Le meilleur receveur de passes des Pats, Wes Welker, a cru bon de répliquer en se moquant du fétichisme du pied de Ryan. En s'adressant aux journalistes lors d'un point de presse, le jeudi précédant la demi-finale de la Conférence Américaine opposant son équipe aux Jets, Welker a employé le mot "pied" à toutes les sauces (onze fois). Peut-être avait-il parié avec des coéquipiers que, pendant sa conférence de presse, il réussirait à insérer ce mot aussi souvent en un court laps de temps. Mais c'était mal connaître son entraîneur Bill Belichick en croyant que celui-ci accepterait une telle étourderie sans broncher. Le coach des champions de la division Est de l'AFC n'entend pas à rire, et il avait sûrement donné des ordres très stricts à ses hommes pour ne pas qu'ils perdent leur concentration en répondant aux provocations des joueurs des Jets.


Pour rappeler à Welker "qui" était le boss, Belichick a cloué son receveur sur le banc pour les premières séries de jeux à l'attaque de son équipe, au début de la partie contre les Jets. Les Patriots ont perdu la joute. Est-ce que cette décision de l'entraîneur de l'année dans la NFL a eu un impact sur le résultat de la rencontre ? Cela n'a certainement pas aidé. Qui sait si Welker ne se serait pas découvert pour marquer un touché dans les séries de jeux qu'il a ratées ? On ne le saura jamais... Ce que l'on sait, c'est que les sarcasmes et les histoires comiques au sujet du "Toe Gate" ont continué de plus belle avant le match suivant des Jets, une défaite contre les finalistes du Super Bowl, les Steelers de Pittsburgh. Encore là, tout ce cirque ou cette foire autour de Ryan l'a-t-elle dérangé ou affecté dans la préparation de son club pour la finale de Conférence ? C'est possible... En tout cas, il avait les nerfs à vif quand il a projeté violemment au sol sa casquette, son pad et son casque d'écoute dans les derniers instants de la "de-feet" qui éliminait son club. Ainsi, il ne pouvait remplir la promesse, faite l'été dernier, de participer au Super Bowl XLV. Ses joueurs arrogants n'avaient pas manquer de prédire eux aussi leur participation à la grande finale.

Ainsi, Ryan complétait une saison qui s'est achevée en queue de poisson, et où il a été le dindon de la farce avec son histoire ridicule de fétichisme du pied. Le ridicule ne tue peut-être pas, mais il peut amocher son homme... Voici, en terminant, quelques-unes des jokes qui ont été racontées à propos de cette affaire grotesque :

"Rex loves the agony of defeet".

"Imaginer si Rex pouvait voir ses propres pieds" (allusion au gros ventre de Rex !)

"Rex devint tout rouge et refusa de parler du "toe turf" de Santonio Holmes".

"Maintenant on sait pourquoi Rex se met toujours un pied dans la bouche" (dans le sens de faire des déclarations maladroites).

"Dr Scholls est maintenant le nouveau médecin des Jets".

"Pas surprenant que Rex ne soit pas capable de prendre de décision éclairée quand l'arbitre dit «quatrième essai et un pied»".

Pour sa part, Jay Leno a parlé d'un problème de pied d'athlète dans le cas de Michelle Ryan...

vendredi 21 janvier 2011

FINALE DE LA NFC : DES BEARS DANGEREUSEMENT SILENCIEUX...


Peu d'experts accordent des chances aux Bears de Chicago d'atteindre le match ultime du Super Bowl. On ne parle que des exploits de Aaron Rodgers, le quart-arrière des Packers de Green Bay, qui, dimanche, affronteront les Monstres du Midway, par moins dix degrés celsius, dans la ville des vents, pour le championnat de la Conférence Nationale de la NFL. Bien sûr, le pivot des Packers est présentement le joueur le plus "hot" de la Ligue, et il est aux commandes d'une offensive explosive. Mais les Bears possèdent une défensive dure et brutale, capable de compliquer ou d'enrayer le bon fonctionnement de l'attaque du Pack. Les gros et effrayants mastodontes du "front 7" des Bears peuvent sortir Rodgers du match d'un seul coup de patte. Le quart est fragile. Il a déjà subi deux commotions cérébrales cette saison et sa façon de courir, pour échapper aux poursuites ou pour gagner du terrain, le prédispose à être frappé et à être blessé.

Comme on le sait, les demis défensifs disposent d'une zone de cinq verges, à partir de la ligne de mêlée, pour ralentir ou frapper les receveurs ennemis. Attendez-vous à ce que les Bears soient très actifs dans cette zone et tentent de briser le "timing" ou le rythme des tracés de course des receveurs des Packers. Mais la clé pour la défensive des ours sera de limiter le nombre de verges gagnées par les receveurs, après les attrapées. Et aussi d'éviter d'être brûlés par les bombes ou les longs jeux de Rodgers. Ce dernier a bafoué les Falcons d'Atlanta en quart-de-finale en sortant de la pochette protectrice pour échapper aux blitz. C'est quand il esquive des plaqués comme ça qu'il est le plus dangereux. Les Bears doivent s'assurer qu'il demeure dans la pochette.


En offensive, les Bears sont devenus redoutables lorsqu'ils ont commencé à être moins prévisibles, à être mieux balancés grâce à la résurgence de leur attaque au sol. Du même coup, le quart Jay Cutler a eu plus de temps pour déclencher ses passes, et il a encaissé moins de sacks. Et, surtout, en fonçant et en étant les agresseurs sur de plus nombreux jeux de course, les gars de sa ligne à l'attaque ont été moins malmenés en n'ayant plus seulement à reculer et à se faire frapper sur les jeux aériens. Cet équilibre entre les formes d'attaque sol/air a aussi réduit le nombre de revirements coûteux. La configuration de la défensive des Packers est faite d'abord en fonction de contrer le jeu de passes des adversaires. On se place souvent en situation de passe même au premier essai. Ce qui devrait inviter les Bears à courir avec le ballon plutôt que de le passer. La ligne à l'attaque de Chicago jouera donc un rôle déterminant : ouvrir le chemin à Matt Forte (photo sous le titre) sur les jeux de course, et protéger Cutler contre la forte pression du front 7 de Green Bay sur les jeux de passes.

Les unités spéciales auront leur mot à dire pour déterminer l'issue de la guerre. Sur les retours de bottés, il n'y a guère d'homme plus dangereux que Devin Hester, le no 23 des Bears (photo ci-dessus). N'oublions pas non plus que les Ours ont l'avantage du terrain et qu'ils ont comme partisan no 1 le président des États-Unis d'Amérique, Barack Obama lui-même ! Pour stimuler son équipe favorite, il a déclaré qu'il serait à Dallas pour assister au Super Bowl si les Bears gagnent contre Green Bay... Je ne dis pas que Chicago va l'emporter, mais les Bears méritent bien plus de crédit et de respect que le rôle effacé de négligés qu'on leur réserve dans les médias. On ne croit pas en eux, notamment parce qu'ils n'ont eu qu'à vaincre les faibles Seahawks de Seattle pour atteindre la finale de la NFC. Les membres du personnel des Bears s'accommodent très bien du statut "d'underdogs". En fait ils gardent un profil bas et un silence d'ours en hibernation. Mais attention à la bête qui somnole, elle pourrait se réveiller et attaquer férocement les chasseurs imprudents...

Aucun des deux clubs ne peut compter sur les "performances" et les encouragements de cheerleaders "officielles". Comme on peut agréablement l'apprécier, ces séduisantes demoiselles (ci-dessus) ne craignent pas le froid et la neige. Elles auraient pu se porter volontaires pour rehausser la qualité du spectacle de l'affrontement Bears/Packers. Mais ces deux vieilles franchises de la NFL sont très conservatrices et auraient sans doute refuser leur offre de services... Malheureusement...