jeudi 11 août 2011

SPÉCIAL CHEERLEADERS 2011 (2e ÉDITION À COUPER LE SOUFFLE)...


Le conflit de travail dans la Ligue Nationale de Football est enfin chose du passé ! Joueurs et propriétaires se sont entendus sur une convention collective d'une durée de dix ans. Les amateurs de football seront donc tranquilles pour un bon bout de temps et ils pourront apprécier leur sport préféré en paix. Les enjeux du conflit étaient très élevés pour les deux parties. La NFL est la ligue de sport professionnel la plus prospère sur terre. Une véritable mine d'or qui a rapporté des revenus records même durant les dernières années de crise économique. La récession la plus grave depuis celle des années 1930 n'a pu apaiser la soif des amateurs de football américain pour leur sport préféré. Les revenus de chaque club sont gardés assez secrets, et il est difficile de les déterminer puisqu'une part de ceux-ci provient d'une redistribution d'argent par l'ensemble des proprios (une sorte de péréquation comprenant aussi de l'argent d'un fonds annuel de 220 millions de dollars pour aider les équipes les moins riches) tandis qu'une autre est constituée de recettes atterrissant directement dans le coffre-fort de chaque franchise (billetterie, ventes de produits dérivés, etc). La part du lion de ces encaisses, près de 100 millions de $ par formation) est attribuable à la télédiffusion des matchs. Mais pour certains autres postes budgétaires, c'est moins facile de départager la provenance des fonds. Tous les produits portant le logo officiel de la NFL rapportent une somme redistribuée à chaque club. Une somme qui est comptabilisée à part de celle des revenus touchés par chaque équipe grâce à leurs ventes directes de marchandises aux consommateurs. Un autre morceau du gâteau des recettes de billetterie est aussi réservé aux clubs visiteurs pour chaque partie disputée. Autrement dit, pour plusieurs postes budgétaires, il y a un pourcentage qui est administré par les autorités de la NFL et un autre par chaque franchise concernée. Difficile alors de se prononcer avec certitude sur ce qui constitue un revenu (la définition est parfois floue), qui doit l'encaisser et l'administrer, et comment (et à qui) il doit être distribué. C'est ce qui complique toujours les négociations lorsque vient le temps de renouveler la convention collective. Si les propriétaires risquaient de perdre des sommes colossales en cas d'annulation de la saison, les joueurs, de leur côté, avaient également intérêt à trouver un terrain d'entente avec leurs patrons. Selon le très crédible magazine BUSINESS WEEK, la durée moyenne d'une carrière de joueur dans la NFL est maintenant de 3,5 ans seulement. Aussi court que ça, vous devez faire bien attention ne pas rater une année à cause d'un lock-out ou d'une grève !



Ce que l'on sait en tout cas, c'est que la vente de produits dérivés est la source de revenus qui connait la plus forte croissance ces dernières années. En moyenne, ça représente environ 15 à 20% des revenus de chaque équipe (45 à 50 millions de dollars en exclusivité, -mais c'est beaucoup plus pour les clubs les plus riches comme Dallas, Washington ou Nouvelle-Angleterre- sans compter les redevances de la Ligue à ce chapitre). Une bonne façon de mousser ces ventes, c'est de multiplier les produits offerts, notamment le nombre de chandails, un article très populaire chez les fans. Dans cette optique, en 1994, lorsque la NFL a célébré son 75e anniversaire d'existence, l'introduction d'uniformes "rétro" a créé un engouement pour l'ancienne mode "vintage" chez les amateurs de football. Devant ce succès, les autorités de la Ligue ont décidé de poursuivre dans la même veine en instaurant la tradition des weekends rétro. Chaque saison des rencontres opposent des clubs dont les joueurs sont habillés à l'ancienne. Cela peut créer une certaine confusion. Comme l'an passé lorsque les Titans du Tennessee ont affronté les Jets de New York. Les Titans empruntaient l'uniforme de leurs ancêtres, les Oilers de Houston; tandis que les Jets portaient les couleurs d'un ancien club de leur ville nommé... les Titans de New York ! Assez mêlant merci ! Bof ! Du moment que c'est payant !



Les équipes qui ont recours à des cheerleaders (six clubs n'en ont pas), pour promouvoir leurs activités, leur font occasionnellement revêtir des uniformes rétro. Ils peuvent avoir un lien avec ceux des joueurs (comme le chandail de cette pom-pom girl des Eagles de Philadelphie, photo ci-dessus), ou s'inspirer des costumes des années '50 ou '60 portés par les anciennes meneuses de claques de leur équipe (comme celui des Chargers Girls photographiées un peu plus haut avec la célèbre mascotte "Chicken"). L'utilisation de la couleur jaune semblait très répandue jadis, peut-être pour des raisons de visibilité autant pour les spectateurs que pour les besoins de la télévision, un peu plus tard. Quoi qu'il en soit, certaines répliques de tenues d'époque sont moins réussies que d'autres. Exemple, le costume "vintage" de ces meneuses de claques des Broncos de Denver (photo ci-dessous). Des jupettes brunes pouvaient peut-être plaire aux gens dans l'ancien temps, mais aujourd'hui elles détonent à nos yeux. Il est vrai que tous les goûts sont dans la nature et qu'ils ne se discutent pas... Mais tout de même, pouah ! Ce brun...



Au-delà de la beauté des accoutrements et des modes plus ou moins sexy, la grosse, la très très grosse différence entre les cheerleaders d'aujourd'hui et celles des décennies 50 et 60 est le volume de leur poitrine ! Que de silicone dans les seins des filles, de nos jours. Les meneuses de claques des Buccaneers de Tampa Bay (exemple, voir photo ci-dessous) semblent particulièrement pécher par excès dans l'emploi d'implants mammaires. Comme dirait l'autre, trop c'est comme pas assez. Mais néanmoins, leur présence sur le terrain lors d'un match entre les Bucs et les Packers a ajouté de la couleur et du pétillant aux faits saillants de la saison dernière dans la NFL.



Pour une deuxième année consécutive, j'ai le bonheur de vous présenter un diaporama de mes coups de coeur en ce qui a trait aux plus jolies cheerleaders de la saison dernière. Sur la musique du remix de HOLLABACK GIRL de Gwen Stefani, voici cette seconde édition à couper le souffle de mon SPÉCIAL CHEERLEADERS. Les lecteurs qui voudraient revoir la première édition, celle de 2010, trouveront le lien dans la marge de droite, au premier rang de mes billets les plus lus. Bon visionnement !