samedi 17 novembre 2012

LES DOLPHINS DE 1972 CÉLÈBRENT LE 40e ANNIVERSAIRE DE LEUR SAISON PARFAITE.


À leurs plus beaux jours, ils étaient athlétiques, forts et fringants.  Maintenant ils entrent dans la vieillesse et leurs anciennes blessures reviennent parfois les hanter et les faire souffrir à nouveau.  Le poids des années a alourdi leur corps, buriné leur peau, voûté leurs épaules et courbé leur dos.  Autrefois, ils volaient sur le terrain, aujourd'hui la plupart d'entre eux sont bedonnants et leur démarche est lente et mal assurée.  Leur chevelure est clairsemée et grisonnante.  Leur ardeur a beaucoup diminué.  Et les anciens joueurs de ligne ne sont plus forts comme des boeufs.  Oui leur apparence a pris un coup de vieux, mais dans leur coeur, dans leur tête et dans leurs yeux, leur immense fierté, elle, est intacte, 40 ans après leur exploit exceptionnel.  En effet, sur la scène sportive américaine, ces hommes sont les seuls à avoir fait mentir l'adage selon lequel "la perfection n'est pas de ce monde".  Ces champions parmi les champions, ce sont les joueurs de football de la légendaire formation 1972 des Dolphins de Miami.  Le 14 janvier 1973, à Los Angeles, en gagnant le Super Bowl VII au compte de 14 à 7 contre les Redskins de Washington, les membres de cette équipe de rêve inscrivaient à jamais leurs noms dans le grand livre de l'histoire.  Non seulement étaient-ils sacrés champions du monde du football professionnel, ce qui est en soi une réussite formidable, mais ils devenaient les premiers, et jusqu'à maintenant les seuls, à ne pas perdre au moins un match régulier ou éliminatoire dans une saison complète (17 victoires, 0 défaite).


Depuis cette année mémorable, ces gagnants immortels, auréolés de leur fantastique mythe d'invincibilité, fêtent régulièrement leur record incomparable, qui résiste opiniâtrement au passage des décennies.  Le mois prochain, ils se rassembleront encore pour célébrer cette fois le 40e anniversaire de leur singulier triomphe.  Ils espèrent aussi être reçus à la Maison Blanche par le président Obama, car en 1973, cette coutume d'inviter au Capitole les champions des sports professionnels majeurs, n'existait pas encore.  Le temps commence à presser.  Ils aimeraient avoir ce privilège et cet honneur avant d'être trop âgés ou malades.  Si ces heureuses réunions et ces fêtes sont des sources de joie et de fierté pour les Dolphins, leurs partisans et toute la communauté de Miami, elles agacent un peu certains amateurs de football d'autres villes.  Ceux-ci pensent que l'on a assez vu et revu la "dream team" de 1972, que ce soit lors de commémorations de toutes sortes, de tournois de golf spéciaux ou de conférences de presse suivant le premier échec de la saison des quelques équipes qui, au fil des années, se sont "dangereusement" approchées de leur record de perfection.


Parmi les détracteurs des champions invaincus de 1972-73, il y a sans doute des fans des Patriots de la Nouvelle-Angleterre.  Vers la toute fin de la campagne 2007-2008, leur club favori était toujours invaincu avant de perdre le match ultime du Super Bowl, contre les Giants de New York.  On raconte que durant les dernières minutes de cette partie chaudement disputée, les vieux routiers des Dolphins de 1972 ont poussé un grand soupir de soulagement quand ils ont vu les Giants renverser la vapeur et défaire les Pats, qui étaient pourtant largement favoris pour l'emporter et ainsi compléter une saison parfaite.  Ils ont vu une "intervention divine" dans le fameux catch, ballon contre casque (photo ci-dessus), du receveur David Tyree, des Giants.  Ce jeu clé a été un point tournant et il a permis au club New Yorkais de poursuivre sa poussée victorieuse et de revenir de l'arrière de façon spectaculaire.


Plus tôt, au cours de cette saison 2007, à mesure que l'équipe de la Nouvelle-Angleterre, menée par l'as quart-arrière Tom Brady, accumulait les gains, les experts et les observateurs envisageait déjà la possibilité qu'elle ne subirait aucun revers.  C'est alors que quelques-uns des Dolphins "parfaits" de 72 ont soulevé une polémique en affirmant que si les Pats rééditaient leur vieux record d'invincibilité, un astérisque devrait être placé à côté de leur fiche, dans le livre des records de la NFL.  Un peu comme l'astérisque accroché au nom du tricheur Barry Bonds, pour son record de coups de circuit, au baseball.  Il faut se rappeler que cette année-là, le coach Bill Belichik et son club ont été mis à l'amende ($ 500 000 pour Belichik et $ 250 000 pour l'organisation des Patriots, en plus de la perte d'un premier choix de repêchage) à cause d'une affaire d'espionnage par caméra (surnommée le scandale du "Spygate").  L'équipe de la Nouvelle-Angleterre et son entraîneur-chef ont été reconnus coupables d'avoir filmé les stratèges des clubs adverses afin de voler leurs signaux et leurs secrets"...  Il n'en fallait pas plus pour que Don Shula, le célèbre coach des Dolphins de 1972, s'en mêle et déclare que ce scandale diminuait ce que les Patriots avaient accompli (trois victoires au Super Bowl au début des années 2000, plus une fiche de 9-0 en 2007, au moment de l'intervention de Shula).


Quelques anciens joueurs du club invaincu de Shula en avaient rajouté.  Le botteur Garo Yepremian avait fait ce commentaire sarcastique : «Si les Patriots finissent avec une fiche de 19-0, ils devraient amener leur caméra avec eux, au Temple de la Renommée.»  Si Shula et sa bande ont voulu mettre en doute la valeur des Patriots de 2007 (fiche de 18-1), les journalistes des médias de Boston ne se sont pas gênés pour répliquer et critiquer le parcours sans faute des Dolphins de 1972.  Ils n'ont pas manqué de faire remarquer que, l'année où il a établi son record, le club de Shula a bénéficié d'un calendrier extrêmement favorable.  Un des plus faciles dans l'histoire de la NFL.  La fiche combinée des équipes que les Dolphins ont battues en 72 a été de 70 victoires, 122 défaites, pour un pourcentage victorieux de seulement 36,7 %.  Les scribes bostonnais ajoutaient que, contrairement aux Patriots de 2007, les "Fins" de 72 n'avaient pas à négocier avec des complications comme le système des agents libres, le plafond salarial et le calendrier balancé.  Ce dernier impose aux meilleurs clubs des affrontements contre des adversaires qui ont terminé aux premier rang de leur division, la saison précédente.


On a parfois attaqué la réputation des vieux recordmen des Dolphins en les accusant d'être arrogants et sarcastiques.  Ces qualificatifs peu flatteurs ne peuvent pas s'appliquer à Karl Noonan, un receveur de passes qui faisait lui aussi partie de l'équipe magique de 1972.  Il se souvient très bien de cette année-là mais il est toujours étonné que le record d'invincibilité de son ancien club tienne encore après quatre décennies.  À l'époque, lui et ses coéquipiers croyaient qu'il serait égalé dans les trois ou quatre années suivantes.  Le fait que cette marque historique résiste toujours, après 40 ans, la place parmi les plus grandes réalisations sportives de tous les temps, selon Noonan, maintenant âgé de 68 ans et habitant Charlotte, en Caroline du Nord.  «Dans ce temps-là, raconte-t-il, il n'y avait pas d'agents libres.  Si vous étiez bons et que le coach vous aimait comme joueur, ils vous gardaient.  Il y avait très peu de changements de joueurs.  Alors c'était pratiquement la même équipe d'une année à l'autre.»  À cause de cette régularité, les joueurs se connaissaient bien et ils étaient vraiment unis et dédiés à la cause commune.  Cette force du "tous pour un et un pour tous" a aidé l'équipe à quelques reprises en 1972, quand sa fameuse série victorieuse a été sérieusement mise en péril.


Qu'est-ce qui motivait autant ce groupe spécial en 1972 ?  C'était un désir absolu de venger une...défaite douloureuse.  Celle que ces prétendants au trophée Lombardi avaient encaissée au Super Bowl précédent, contre les Cowboys de Dallas.  Déterminés à surmonter ce revers cuisant pour retourner au Super Bowl et le gagner, les joueurs étaient en mission et ils concentraient tous leurs efforts et leur attention sur cet objectif ultime.  Noonan se rappelle qu'après la fin de la saison régulière, forts de leurs 14 gains consécutifs, les joueurs étaient très confiants.  Dans le vestiaire, il régnait une atmosphère du tonnerre.  Les gars souriaient et ils étaient animés d'une énergie incroyable.  Ils savaient que leur tour était venu de triompher.  Ils savaient que, cette fois, personne ne pourrait les arrêter dans leur marche vers la conquête du titre de champions du monde.  C'était leur année...et quelle année ce fut !


Même s'il n'est pas aussi volubile ou orgueilleux que les Griese, Morrall, Csonka, Morris, Buoniconti, Little ou Warfield, qui font la fête à chaque fois qu'une équipe vient près d'égaler leur record mais finit par perdre un match, Noonan admet qu'il est heureux lui aussi en ces occasions.  Cependant, il reconnaît qu'aujourd'hui c'est plus dur de gagner dans la NFL, non seulement parce que le contexte diffère de celui du début des années 1970, mais à cause de l'importance des enjeux monétaires, de l'attention des médias, du phénomène de l'internet, et de la forte compétition.  Tous des facteurs qui exercent une forte pression sur les joueurs.


Noonan sera lui aussi à Miami, le mois prochain, pour fêter en grand, encore une fois, ce record intact de la saison parfaite de 1972.  Semi-retraité, ce fier athlète qui, à force de travail et de détermination, a su se tailler un poste dans la NFL, sans avoir été repêché par aucun club, prononce maintenant des conférences lors d'événements organisés afin d'amasser des fonds au profit d'oeuvres de charité.  Ayant récemment vaincu le cancer, il appréciera encore plus ces joyeuses retrouvailles avec ses anciens coéquipiers.  Avec les géants de la "No Name Defense" qui pouvait si bien tenir en respect les offensives adverses.  Avec Larry Csonka et Mercury Morris, les deux porteurs de ballon qui, avec l'aide de leurs gros gardes et de leurs bloqueurs redoutables, alliaient puissance et finesse pour enfoncer les lignes de défenses ennemies.  Comme eux, il portera dignement sa bague de champion.  Un bijou unique...  Parfait !  À jamais !     

dimanche 14 octobre 2012

KAYLEE MUNSON SOULÈVE UN TOLLÉ APRÈS AVOIR AFFIRMÉ QUE L'ENTRAÎNEMENT DES CHEERLEADERS DE LA NFL EST PLUS DUR QUE CELUI DES MARINES AMÉRICAINS.


Il y a quelques jours, lors du premier débat télévisé en vue de l'élection présidentielle américaine qui se tiendra au début du mois prochain, on a demandé aux candidats républicain et démocrate quelle était leur priorité numéro un.  Les deux adversaires ont répondu que c'était la sécurité des États-Unis.  Ça se comprend, après l'attaque terroriste sur New York le 11 septembre 2001.  Et à titre de pays le plus puissant de la terre qui s'arroge le droit d'être le gendarme du monde, les Américains doivent compter sur des forces armées redoutables.  C'est non seulement une nécessité mais une question d'orgueil, de fierté et de patriotisme pour les citoyens du pays de l'Oncle Sam.  Dans cette optique, prétendre, comme l'a fait dernièrement Kaylee Munson, capitaine des meneuses de claques des Vikings du Minnesota (Ligue Nationale de Football), que l'entraînement des cheerleaders de la NFL est plus dur que celui des militaires u.s., c'est risquer de soulever une controverse de grande envergure.  Comme de fait, cette déclaration "choquante" a mis le feu aux poudres sur divers forums de discussion sur internet aux USA.  La plupart des commentaires émanaient de personnes qui ne s'exprimaient pas en connaissance de cause.  D'ailleurs, leurs propos souvent très vulgaires étaient fortement teintés de sexisme.



Ceux et celles qui émettaient une opinion basée sur l'expérience vécue, ou sur des témoignages crédibles, avaient tendance à donner raison à Munson (photo ci-dessus), tout en apportant des nuances et des précisons à ses arguments.  Les gens se sont fait une idée de l'entraînement militaire en voyant parfois en personne, ou à la télé, des exercices de drill ou des simulations de combats.  On songe à des durs de durs aux muscles saillants, faisant des push-ups, des redressements assis, de la course à obstacles, ou qui, suspendus dans les airs, avancent par la force de leurs bras en empoignant les barreaux d'une sorte d'échelle placée à l'horizontal.  De leur côté, les spectateurs qui observent les "pom-pom girls" sur les terrains de football américains, lors des matchs du dimanche après-midi, ont sans doute une vision complètement à l'opposé de l'image du rude militaire qui se traîne dans la boue des champs de bataille en détruisant tout et en tentant de mettre le camp ennemi à feu et à sang.  Aux yeux de ceux et celles qui les regardent, ces cheerleaders sexy donnent un spectacle qui s'apparente à celui de danseuses professionnelles.  Ce que ces gens remarquent c'est d'abord la beauté et la féminité de ces filles bien "roulées" dans leurs petits costumes mettant en valeur leurs courbes avantageuses.   Ils ne soupçonnent pas que pour en arriver à une telle présentation tout en souplesse et en grâce, ces demoiselles doivent se soumettre à un entraînement fort exigeant.



Ce conditionnement physique rigoureux peut varier d'une équipe à l'autre.  Certains "squads" de meneuses de claques sont plus acrobatiques que d'autres, mais déjà, pour se démener pendant trois heures de temps sur un terrain de football, par des températures parfois très chaudes ou trop froides, sous un soleil de plomb ou à la pluie battante, cela demande de l'endurance et une forme physique irréprochable.  Parmi les points communs entre l'entraînement militaire et celui des cheerleaders, il y a le synchronisme.  Le soldat doit marcher au pas et effectuer les manoeuvres des drills en même temps que ses compagnons.  De même, les filles qui animent les foules lors des parties de football doivent exécuter leurs routines ensemble, en parfaite harmonie.  L'aspect "cardio" est aussi important pour la mise en forme, que ce soit dans les forces armées ou dans le cheerleading.  La course à pieds ou le jogging, les exercices usuels comme les push-ups, et les redressements assis, les filles en font comme leurs confrères militaires.  Mais, bien sûr, pendant que les gars de la marine, de l'infanterie ou de l'aviation mettent l'accent sur le travail de musculation pour augmenter leur force brute; les "pom-pom girls", elles, s'entraînent surtout pour développer leur souplesse et leur flexibilité.



En dehors de leurs activités régulières, les cheerleaders de la NFL sont parfois appelées à offrir des performances pour soutenir le moral des troupes américaines, que ce soit au pays ou à l'étranger.  Lors de leurs séjours en compagnie des "boys", elles participent occasionnellement à leurs "work-outs".  Pour l'avoir déjà fait, Kaylee Munson, admet que ces entraînements sont certes difficiles, mais que, sans vouloir offenser les gars, ils sont moins éprouvants que ceux des cheerleaders !  Chez les Vikings du Minnesota, le conditionnement physique des meneuses de claques est quasiment une science.  Pour arriver à livrer des performances parfaites, sans grimacer et sans effort apparent, chaque fille doit avoir suivi un programme d'entraînement adapté à ses besoins spécifiques et à ses caractéristiques physiques personnelles.  Oui, les dirigeants, responsables du "squad", veulent des filles belles comme des "top" modèles, mais pas aussi maigres que ces "cover girls".  Pour composer leur équipe, ils désirent des candidates qui ressemblent à de "vraies" femmes, tout en étant fortes, énergiques et résistantes afin d'éviter les blessures.  C'est un point très important car, aux États-Unis, le cheerleading est le sport qui fait le plus de blessé(e)s.


Contrairement aux croyances populaires, les meneuses de claques professionnelles ne se privent pas de manger pour garder leur ligne.  Chacune d'elles pourrait avaler un cheval tellement elles dépensent beaucoup d'énergie durant les matchs et pendant les pratiques !  Pour les aider à soigner leur santé et à demeurer au sommet de leur forme, les filles ont à leur disposition une équipe de diététiciennes qui leur montrent comment cuisiner sainement et  comment respecter un régime bien équilibré, conçu en fonction des particularités de leur corps.  Des entraîneurs spécialisés évaluent chaque cheerleader avant le début de la saison.  Leur oeil averti repère chaque déséquilibre dans la musculature des filles.  Les défauts morphologiques ou les problèmes reliés à la démarche sont aussi pris en notes.  Des exercices spécifiques sont prescrits afin de corriger ce qui ne va pas.  Chaque pratique consiste en une heure de conditionnement suivie d'une heure et demie de danse ou de répétition des routines.  Le but, c'est que les membres du squad en arrivent à un degré de performance optimal en ne paraissant ni essoufflées, ni fatiguées quand elles s'exécutent sur le terrain, durant les parties de football.  À la différence des militaires, elles ne peuvent faire la grimace quand l'effort demandé est surtaxant.  Curieusement, et les soldats et les "pom-pom girls" doivent avoir une apparence exemplaire.  Dans les deux cas, l'uniforme doit être impeccable et bien ajusté !  Sauf que dans l'armée le maquillage est utilisé à des fins de camouflage, pas pour paraître plus beau !       

jeudi 26 juillet 2012

SPÉCIAL CHEERLEADERS, 3e ÉDITION + DES POM-POM GIRLS SCIENTIFIQUES !


Voici revenu ce beau temps de l'année durant lequel je passe en revue les plus belles cheerleaders de la "cuvée" 2011-12. À l'aube d'une nouvelle et passionnante saison de la NFL, il est bon de jeter un coup d'oeil sur les Pom-Pom Girls qui ont le mieux animé les foules dans les stades de football américain, au cours de la dernière campagne. À la fin de cet article, vous trouverez le diaporama de mes meilleures trouvailles, chez les meneuses de claques qui se sont illustrées l'automne passé. Je désire également attirer votre attention sur une initiative intéressante de la part d'un groupe de 175 ex-cheerleaders de la NFL et de la NBA (National Basketball Association). Elles se font appeler THE SCIENCE CHEERLEADERS (photo ci-dessus). Une fois terminée leur carrière de meneuses de claques professionnelles, ces jeunes femmes sont devenues des expertes en science, en ingénierie, en mathématiques, en technologie, etc. En diverses occasions, dans les milieux scolaires ou dans des festivals, elles reprennent les pompons afin de donner des démonstrations de leur savoir-faire, dans le but d'attirer l'attention des fillettes et de les sensibiliser à un éventuel choix de carrière dans le domaine scientifique.



Car, en effet, les filles ou les femmes sont très sous-représentées dans ce type de profession, essentiel au progrès de la société. Des stéréotypes ou des préjugés tenaces éloignent encore la gent féminine des emplois à caractère scientifique. Dans les croyances populaires, la science ce n'est pas pour les filles. Puisque le cheerleading possède un fort potentiel d'attraction chez les jeunes filles, l'association des SCIENCE CHEERLEADERS en profite pour donner de courts spectacles afin de mieux faire passer leur message dont l'objectif est de convaincre leurs petites spectatrices qu'elles ont accès aux carrières scientifiques. Par leur propre exemple, elles souhaitent prouver que l'on peut être à la fois très jolie et intelligente. Il faut comprendre que, aux yeux des fillettes, être meneuse de claques est plus prestigieux et amusant que n'importe quoi d'autre, ou presque... En étant elles-mêmes cheerleaders au High School, ces petits bouts de femme peuvent être amenées à penser que l'attrait qu'elles exercent sur les foules, ou leurs collègues de classe, les prédispose à orienter leur avenir vers un travail relié aux services publics, dans les communications, l'éducation, l'esthétique ou le domaine du spectacle et des arts.

Plus tard, une fois rendues sur le marché du travail, ces jeunes femmes découvriront souvent, en cherchant un emploi bien rémunéré et intéressant, que le champ d'activités des sciences offre de telles opportunités, en bonne quantité. Mais il aurait fallu qu'elles le sachent plus tôt afin de suivre les cours en mathématiques, en biologie, en chimie et en physique qui ouvrent les portes vers ces postes. Mais à voir les SCIENCE CHEERLEADERS offrir leurs performances dans des costumes super sexy, on se demande si elles n'impressionnent pas trop leur jeune public, au point d'ancrer davantage dans la tête des fillettes l'idée qu'il vaut mieux être belle et avoir de gros seins, que d'avoir un gros cerveau...

lundi 5 mars 2012

LA LINGERIE FOOTBALL LEAGUE A BEAUCOUP DE MAL À S'ÉTABLIR AU CANADA.


Après trois années d'activités aux États-Unis, la LINGERIE FOOTBALL LEAGUE (LFL) tentera une percée au Canada au cours des prochains mois. Toronto possédait déjà une franchise (le Triumph) qui a disputé sa première campagne l'an dernier en jouant contre les équipes américaines (une douzaine) de la Ligue. Pour la LFL canadienne, les plans prévoyaient six clubs, trois dans la division Ouest, et trois autres dans la division Est. Dans l'ouest la Ligue a réussi à s'implanter à Abbotsford (les B.C. Angels), à Régina et à Saskatoon. Dans l'est, outre Toronto, on croyait pouvoir établir des clubs à Québec et à Montréal mais ça n'a pas marché. Pour les débuts de la LFL Canada, on se limitera donc probablement à quatre équipes seulement. Les autorités de la Ligue ont bien essayé d'intéresser des gens d'affaires dans les plus grosses villes du pays, mais, ou bien on n'était pas pris au sérieux, ou bien le plan d'affaires n'était pas adéquat, ou bien on ne trouvait pas d'aréna se prêtant bien à l'exercice de ce sport spectacle. Le commissaire et fondateur de la LFL, Mitchell S. Mortaza, compte également procéder à des expansions en Australie et en Europe. Il rêve d'un Super Lingerie Bowl Mondial. Il veut aussi doubler le nombre de concessions aux USA.



Au Canada, la LFL suscite des débats assez orageux entre certains groupes sociaux et les autorités municipales qui ont ouvert leurs portes à la nouvelle Ligue. Les mêmes critiques reviennent constamment : c'est un sport sexiste, offensant, dégradant, qui dévalorise la femme et qui n'offre pas un bon modèle d'idéal sportif aux jeunes filles. Concernant les reproches au sujet des tenues légères des joueuses, le commissaire Mortaza répond que cet habillement ne diffère guère de celui des joueuses de volley ball de plage. De plus, dit-il, les autorités municipales peuvent réserver les matchs de la LFL à des spectateurs adultes, si elles jugent qu'une telle restriction est nécessaire.


La saison inaugurale du Triumph de Toronto a mis en lumière d'autres problèmes reliés à la pratique du sport. À un moment donné, mécontentes de leur piètre équipement, de l'absence de personnel médical, et d'une couverture d'assurance insuffisante, vingt des vingt-six filles de l'équipe ont démissionné. Il faut aussi mentionner qu'elles ne roulaient pas sur l'or. Non seulement elles ne recevaient aucun salaire, mais elles devaient débourser 45 dollars pour jouer chaque rencontre devant des foules variant entre 5 000 et 7 000 personnes. Le club défraie les autres dépenses. Pourquoi alors ces jolies jeunes athlètes désirent autant jouer dans la LFL ? La plupart le font par amour de la compétition. Elles aiment simplement jouer. Et elles s'emportent parfois trop, dans le feu de l'action. Des chicanes éclatent et les arbitres doivent rétablir l'ordre.

Dommage que la LFL ait échoué dans ses tentatives de fonder des équipes à Montréal et à Québec. La rivalité entre ces villes aurait pris un autre tournant ! Aurions-nous eu droit à du crêpage de chignon ou a du "tiraillage" entre les filles ? Si oui, il y aurait probablement la moitié des habitants des deux villes qui auraient trouvé ce spectacle navrant, alors que l'autre moitié l'aurait jugé amusant... Ce n'est peut-être que partie remise... À quand un duel entre les Canadiennes de Montréal et les Nordiques de Québec, version LFL ? Comme c'est le cas au hockey, les esprits risqueraient de s'échauffer entre Québécois et Montréalais. Et peut-être pas seulement les esprits...

lundi 6 février 2012

L'ÉPOUSE DE BRADY BLÂME LES RECEVEURS DES PATRIOTS POUR LA DÉFAITE DE LEUR ÉQUIPE AU SUPER BOWL XLVI.


La madame n'était pas contente. Quelle madame ? Nulle autre que Gisele Bundchen, la super modèle et épouse du quart-arrière Tom Brady, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Se rendant à la rencontre de son mari pour le consoler de la défaite de son équipe au compte de 21 à 17 contre les Giants de New York au Super Bowl XLVI, le célèbre mannequin, dont la fortune est évaluée à 150 millions de $, a croisé sur son chemin des partisans des nouveaux champions. Ils l'ont reconnue et ils en ont profité pour la narguer au sujet de la performance de son époux. Bundchen s'est d'abord efforcée de sourire. Elle a ensuite feint de les ignorer. Mais elle a fini par laisser échapper sa frustration en déclarant que les receveurs de passes des Patriots n'avaient pas été foutus de capter les passes de son cher Tom. Aurait-il fallu en plus que son homme attrape les passes qu'il a lancées, s'est-elle indignée en continuant son parcours... Madame Brady n'a pas tort de jeter une partie du blâme sur au moins trois receveurs de passes qui ont échappé les ballons dirigés vers eux par le quart étoile des Patriots. Ces jeux ratés sont en plus survenus à des moments cruciaux en fin de partie. D'ailleurs, il fallait voir la réaction des joueurs des Pats sur le banc, lorsque Wes Welker a laissé filer entre ses mains un relais de Brady à la ligne de 20 verges des Giants, tard dans la rencontre. Le catch était difficile, mais Welker a réussi très souvent ce genre de jeu durant sa carrière. S'il capte le ballon sur cette séquence, son club marque des points et prend une sérieuse option sur la victoire. Effondré, les yeux rougis, Welker était inconsolable dans le vestiaire des siens après le match. Brady, lui aussi, avait du mal à digérer cet autre revers qui vient ternir son dossier dans la grande histoire des Super Bowls. Il pourra se consoler dans les bras de Gisele, en se rendant dans leur domaine de 20 millions de dollars, à Los Angeles...



Curieusement, si les receveurs des Patriots avaient saisi ces importantes passes de Brady, celui-ci aurait eu des statistiques identiques à celles de son vis-à-vis Eli Manning, nommé le joueur du match. Sauf que c'est le club de la Nouvelle-Angleterre qui aurait était sacré champion. Au lieu de cela, les joueurs fautifs des Pats ont vu Manning orchestrer la poussée victorieuse dans les dernières minutes de la joute. Le point d'exclamation de cette charge vers la zone des buts adverse a été le fameux catch de 38 verges de Mario Manningham (plus long jeu de la partie) sur les lignes de côté à mi-terrain. L'ailier éloigné des Giants réussissait extraordinairement ce que Welker avait raté lamentablement un peu plus tôt, du côté des Patriots. Même si les deux quart-arrières ont lancé le ballon plus de 40 fois chacun, le jeu au sol a eu son importance dans cette rencontre au sommet. Les Giants l'ont mieux utilisé que leurs rivaux et ils ont ainsi eu l'avantage du temps de possession du ballon : 37 minutes contre 23 pour les Patriots. Il valait mieux que Brady n'ait pas trop le ballon car il était en feu, ayant complété un nombre record de passes consécutives (16) à un moment donné. Bien protégé par sa ligne à l'attaque qui empêchait le fameux front défensif des Giants de l'ennuyer lorsqu'il avait besoin de temps pour repérer ses receveurs à découvert, Brady était en voie de gagner ce championnat que les Pats voulait dédier à Myra Kraft, l'épouse du propriétaire de l'équipe Robert Kraft, décédée l'été dernier.



On se doutait bien que la différence dans ce match ne tiendrait qu'à un ou deux jeux décisifs. Ce fut le cas. Le momentum a changé de camp à quelques reprises. Les Giants ont échappé le ballon deux fois mais ils ont eu de la veine en le recouvrant à chaque occasion. Manning, pour sa part, n'a pas lancé d'interception et ses porteurs de ballon l'ont aidé en amassant 114 verges. Les Giants l'emportent presque toujours lorsqu'ils dépassent la marque de 100 verges gagnées par la voie terrestre. Le jeu au sol garde la défensive ennemie sur le qui-vive, et elle donne à Manning un meilleur éventail de possibilités offensives tout en diminuant la pression que l'on peut exercer sur lui. L'offensive des Giants était mieux équilibrée que celle des Patriots, axée surtout sur le jeu aérien. Concluons en disant que la meilleure équipe a gagné. C'est la première fois qu'un club ayant compilé une fiche de 9-7 (ou moins) réussissait à mettre la main sur le trophée Vince Lombardi.



Ainsi prend fin une autre excellente saison de la NFL. Une saison qui avait mal commencé en raison du lock-out, l'été dernier. Mais cet arrêt de travail, qui a raccourci les camps d'entraînement, n'a pas eu les effets néfastes que l'on craignait. Tant mieux pour les amateurs de ce fabuleux sport qu'est le football américain. !

jeudi 2 février 2012

SUPER BOWL XLVI : LES GIANTS ONT PLUS DE CHANCES DE RÉUSSIR "LE" GROS JEU DÉCISIF QUE LES PATRIOTS.


Il y a quatre ans au Super Bowl XLII, les Giants de New York ont causé une des plus grandes surprises dans le monde du sport en battant les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Ces derniers semblaient en voie de connaître une saison parfaite jusqu'à ce que le quart-arrière des Giants, Eli Manning, conduise son équipe à la victoire grâce à une poussée de dernière minute. Ce genre de match mémorable pourrait bien se répéter quand les deux mêmes adversaires s'affronteront dimanche dans le Super Bowl XLVI à Indianapolis. Plusieurs joueurs des deux clubs font toujours partie des formations qui se sont disputées la victoire ultime il y a quatre ans. Mais ces joueurs sont-ils vraiment les mêmes ? Non. Dans plusieurs cas, comme celui de Manning, ils ont gagné en expérience et en savoir-faire, ce qui les rend meilleurs aujourd'hui. D'autres, par contre, qui étaient déjà dans la trentaine, ont ralenti à cause de l'usure et des blessures. Les deux groupes de belligérants ont déjà croisé le fer cette saison. C'était durant la semaine 9 en novembre. Les Giants avaient alors réussi l'exploit peu ordinaire de stopper à 20 la série de victoires consécutives des Patriots à domicile. Encore là, Manning avait permis aux siens de triompher (24 à 20) grâce à une courte passe de touché à l'ailier rapproché Jake Ballard, à quinze secondes de la fin de la rencontre. La défensive du "Big Blue" avait provoqué quatre revirements et elle avait joué un rôle primordial dans ce gain-surprise. À noter que dans cette joute, le porteur de ballon Ahmad Bradshaw et le receveur Hakeem Nicks, deux Giants importants, manquaient à l'appel en raison de blessures. Ils seront de la partie tous les deux dimanche.



Ce qui est un peu effrayant pour les Pats, c'est que les Giants forment une bien meilleure équipe que celle qui les a vaincus en novembre. Les bleus sont meilleurs à tous les niveaux : défensive contre la passe, attaque au sol, front défensif super agressif, opportunisme, capacité de réussir de gros jeux en situations critiques et de voler fréquemment le ballon à l'ennemi. Au cours des dernières semaines, en trois matchs éliminatoires, les "G men" n'ont alloué que 12 points en moyenne par rencontre. Leur défensive ne veut tout simplement rien savoir, spécialement sur les tentatives de 4e essais qu'elle a toutes arrêtées, et même sur les 3e essais (taux de conversion de 28% pour leurs opposants), comme lors de la finale de la Conférence Nationale, au cours de laquelle les 49ers de San Francisco ont converti un seul 3e essai sur treize ! Les quarts adverses ont aussi eu maille à partir avec les membres du front défensif new-yorkais. Ils ont été pressés, harcelés et plaqués neuf fois pour des pertes de terrain. Ils n'ont complété que 55% de leurs passes et seulement deux d'entre elles ont procuré des gains de plus de 20 verges. Les Giants n'ont accordé que quatre touchés dans ces trois parties. Ils ont blanchi la bonne offensive des Falcons d'Atlanta et ils ont mis en échec Aaron Rodgers (sans doute le joueur de l'année dans la NFL) et la puissante machine des Packers de Green Bay. Impressionnant !



Dans les deux derniers affrontements contre Tom Brady, deux victoires, les Giants l'ont malmené. Il a été frappé, on lui a fait échapper le ballon, il n'a réussi à rejoindre ses receveurs que dans 59% des cas, on lui a fait subir 7 sacs, il n'a réussi que trois passes de touché, il a été intercepté deux fois et son coefficient d'efficacité n'a été que de 79. Pendant que Eli Manning joue le meilleur football de sa carrière, on ne peut en dire autant de Brady. Il a lui-même avoué qu'il était insatisfait de sa performance (un affreux coefficient d'efficacité de 57,5) en finale de la Conférence Américaine contre Baltimore. Si on oublie le premier match contre les faibles Broncos de Denver, Brady en a arraché dans les quatre autres parties éliminatoires qu'il a jouées au cours des dernières années. Ses statistiques ne sont guère reluisantes : 60% de passes complétées, cinq passes de touché, six interceptions, plaqué 14 fois derrière la ligne de mêlée, et faible coefficient d'efficacité de 71. À titre comparatif, si on inclut le dernier match de la saison régulière contre Dallas (en fait un match éliminatoire car le gagnant remportait le titre de sa division et le perdant était éliminé des playoffs) Eli Manning a réussi onze passes de touché et il a lancé une seule interception dans ses quatre dernières sorties sur le chemin qui a conduit les Giants au Super Bowl XLVI.



Tout ça ne veut pas dire que cette rencontre au sommet du football américain ne sera pas serrée ou chaudement disputée. Les deux formations voguent sur de longues séquences victorieuses. Elles ont à leur service deux quarts-arrières de premier plan ayant à leur disposition d'excellents receveurs de passes. Les Pats avaient l'avantage au poste d'ailier rapproché, mais Rob Gronkowski (photo ci-dessous) est blessé à une cheville et même s'il joue, il ne le fera certainement pas à 100% de ses capacités. S'il est absent, Aaron Hernandez peut le remplacer adéquatement. On parle beaucoup moins de Jake Ballard, l'ailier rapproché des bleus, mais il a maintenu une extraordinaire moyenne de 16 verges par attrapé cette saison. Lui aussi peut faire des ravages et dépanner Manning quand il est mal pris. Il est également très efficace pour bloquer.

Les Giants ont deux gros et puissants porteurs de ballon en Bradshaw et Jacobs (photo) mais leur ligne à l'attaque laisse à désirer. Cette faiblesse leur enlève aussi un avantage apparent au niveau de la pression que leurs étoiles (Justin Tuck, Osi Umenyiora et Jason Pierre-Paul) du front défensif peuvent exercer sur Brady. Certes les mastodontes du "Big Blue" vont être dans la face du no 12 des Pats, mais les gros gars des premières lignes défensives du club de la Nouvelle-Angleterre vont faire de même vis-à-vis Manning. Les excellents schémas de jeu au sol de l'entraîneur Bill Bilichick vont compenser pour la possibilité que Jacobs et/ou Bradshaw connaissent un bon match ou gagnent des premiers jeux sur des 3e essais cruciaux. Les deux défensives ont le personnel pour limiter les gains au sol. Ce SB se gagnera plutôt par la voie des airs et grâce aux revirements provoqués. Les deux tertiaires de ces champions de conférence ont des carences : les Pats au niveau des demis de sûreté, et les Giants aux postes de demis de coin. Les quarts-arrières tenteront d'exploiter les couvertures inadéquates de ces joueurs contre le jeu aérien.



Durant la saison, la tertiaire des Patriots a donné beaucoup de verges mais elle a sauvé les meubles en interceptant beaucoup de passes. Mais contre Manning, elle fera face à un quart plus précis et perspicace que jamais. Il a appris à ne plus tenter d'enfiler l'aiguille inutilement en lançant à des receveurs bien couverts. Au lieu de risquer un revirement, il se débarrasse plutôt du ballon, ou il concède le sac du quart. C'est la clef de ses récents succès. Pour leur part, les défendeurs des Giants et les gars qui couvrent les retours de bottés se sont montrés très affamés de revirements. Ils ont forcé et recouvré plusieurs échappées. C'est ce qui fera possiblement la différence. À noter toutefois, qu'ils auront de la difficulté à faire échapper le ballon au demi offensif BenJarvus Green-Ellis. Il n'a jamais commis une telle gaffe depuis le début de sa carrière dans la NFL (quatre ans).



Les unités spéciales ont fait gagner les deux équipes en championnat de conférence. Les Patriots ont profité d'un botté de placement raté des Ravens de Baltimore, en toute fin de match, pour se sauver avec la victoire. À San Francisco, les unités spéciales des "G men" ont aussi capitalisé sur des erreurs de l'adversaire sur des retours de bottés. Comme leurs adversaires, les Patriots excellent sur les couvertures de retours de bottés. Leurs retourneurs de bottés sont cependant un peu supérieurs à ceux de leurs opposants. Stephen Gostkowski (photo), le botteur de précision des Pats, a connu une meilleure saison que Lawrence Tynes, son homologue des Giants. Celui-ci a toutefois prouvé qu'il était bon lorsque toute la pression est sur lui pour faire gagner son équipe.

Après l'avoir emporté de justesse contre les 49ers, les joueurs des Giants ont longuement et bruyamment célébré. J'ai aimé le leadership de Eli Manning qui les a ramenés à l'ordre en leur disant que leur travail n'était pas terminé. Que s'ils perdaient le dernier match, celui du Super Bowl, tous leurs efforts, tous leurs exploits des dernières parties seraient oubliés et n'auront servi à rien, sauf à ressentir encore plus la douleur de la défaite, une fois rendus si près du but.

Somme toute, même si les preneurs aux livres favorisent la Nouvelle-Angleterre, je pense que les Giants vont réaliser un gros jeu de plus que les Pats pour l'emporter 27 à 20. Ils sont confiants, ils jouent de façon inspirée, comme s'ils savaient qu'ils sont destinés à aller jusqu'au bout pour mettre la main sur un autre trophée Lombardi... Comme les Packers l'an passé !