lundi 5 février 2018

VICTOIRE DES EAGLES AU SUPER BOWL LII : PAS DE MIRACLE CETTE FOIS POUR BRADY ET SA GANG...


Autant je suis un fan passionné de football américain, autant je suis un "hater" acharné de Tom Brady et des Patriots de la Nouvelle-Angleterre.  Je suis loin d'être le seul dans ce cas.  L'équipe pilotée par le fade entraîneur Bill Belichick s'est attirée une multitude de détracteurs, en grande partie à cause des scandales de tricherie dont elle s'est rendue coupable au cours de la dernière décennie.  Les "haters" des Pats ont mangé leur pain noir lors des récents Super Bowls dans lesquels leurs "ennemis" jurés ont trouvé le moyen de triompher sur des jeux de dernière minute, pratiquement miraculeux.


On se rappelle de l'an passé, quand Brady a opéré le plus grand revirement de l'histoire des Super Bowl après que ses adversaires, les Falcons d'Atlanta aient laissé filer une avance de 28-3 à la mi-temps...  Les dénigreurs des Patriots ne sont pas près de s'en remettre !

On se rappelle du choix de jeu insensé des Seahawks de Seattle il y a trois ans, au SB, alors qu'à la porte des buts des Patriots, le quart-arrière Russell Wilson a tenté une passe en plein centre, et en plein trafic, dans la zone des buts.  Passe qui a été interceptée par le demi défensif Malcolm Butler, pour sauver son club d'une défaite qui semblait certaine.


Le héros de ce match a été laissé sur le banc hier, ce qui en a fait rager plusieurs qui n'ont pas compris la décision de Belichick, la Presse de Boston qualifiant d'ailleurs celle-ci de pire gaffe de l'histoire des championnats de la NFL.  Un peu excessif...mais admettons que Butler n'aurait pas pu faire pire que le reste de la défensive des Patriots qui a été une véritable passoire tout au long du match, en plus d'être incapable de presser suffisamment le quart-arrière adverse pour l'empêcher de les brûler littéralement, encore et encore...

Fallait voir paniquer Belichick (habituellement très stoïque) et son coordonnateur défensif Matt Patricia (photo ci-dessus) près du banc de leur formation, discutant et gesticulant en tentant de redresser la situation catastrophique de leur défensive.  Eux qui ont toujours solution à tout, eh bien, cette fois-ci, ce fut peine perdue !  Le gâchis n'a fait qu'empirer ! Du gâteau pour les Patriots "haters" !


Difficile de jeter le blâme sur le beau Tom pour cette défaite amère de sa troupe.  Il a lancé plusieurs passes de touché et il a empilé 505 verges de gains par la passe, un record !  Mais c'est tout de même son échappé (photo) qui a scellé l'issue du match.  Brady le savait.  Il avait la tête basse après sa bévue (photo).  Sa "balloune" s'était dégonflée, comme dans son scandale des ballons dégonflés de l'an passé !  Il a eu l'occasion de se reprendre sur le dernier jeu de la partie, mais sa passe désespérée (Hail Mary) a été rabattue dans la zone des buts des Eagles.  Pas de miracle cette fois-ci pour Brady et sa bande !  À ma grande joie !  J'exultais, je criais, et je sautais en l'air dans mon salon !  Douce revanche après ces cruelles victoires du club de la Nouvelle-Angleterre depuis le début de l'ère Belichick-Brady.  Tout de même une troisième défaite (un record) dans le match ultime pour ce duo d'enfer.


Si Brady n'est pas le grand coupable du revers d'hier, on peut dire qu'il n'a pas eu le meilleur sur son rival, le substitut des Eagles, Nick Foles.  Nommé le joueur du match, celui-ci n'a pas commis d'erreur, hormis une interception qui dépendait entièrement du receveur Alshon Jeffery, qui a jonglé avec le ballon.  Le receveur éloigné, ex-Bears de Chicago, a par ailleurs connu un match formidable, avec quelques catchs spectaculaires (photo, son touché, ci-dessus).  Avant le début de la saison, après s'être joint aux Eagles à titre d'agent libre, il avait prédit la victoire au Super Bowl pour sa nouvelle équipe !  Il a pas mal aidé à réaliser sa prédiction !  Chapeau !


Dans cette rencontre folle où les offensives ont complètement dominé, on aurait cru voir un combat de rue entre deux poids lourds se tabassant à qui mieux mieux en baissant la garde et en oubliant totalement de se protéger.  Dans cette furieuse bataille, le coach gagnant, Doug Pederson (photo) n'a pas fait la même erreur que l'entraîneur des Falcons l'an dernier contre les Pats.  Il est resté très agressif et audacieux dans ses choix de jeu, y compris sur des 4e essais très risqués.  Celui qui a conduit au touché de Foles, transformé en receveur sur un jeu truqué, était de toute beauté !  Sur les lignes de côté, juste avant cette exécution géniale, on avait vu le demi offensif LeGarrette Blount (qui a gagné le Super Bowl l'an passé avec les Patriots !) rire avec Pederson après que celui-ci lui ait probablement confié ce qui s'en venait !


C'était d'autant plus drôle que les Pats avaient tenté et raté le même jeu, plus tôt dans le match.  Lent comme une tortue, Brady a échappé la passe (photo), ce qui lui a valu le surnom de "Butter Hands" après la partie !  Gracieuseté des Patriots "haters", bien entendu !  Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !  Fallait voir la mine déconfite du beau Tom, après cette malhabile séquence.  Choix de jeu discutable étant donné l'absence de mobilité du vieux quart, et le risque qu'il courait en pouvant se faire frapper d'aplomb par l'adversaire.  Un peu à l'image de son receveur Brandin Cooks, qui s'est fait sortir de la rencontre par un plaqué violent, lui faisant subir une commotion cérébrale.  Les rares fois que l'on a vu Brady quitter sa pochette protectrice, on a constaté que c'était une aventure pour un gars de son âge !


Pendant ce temps, les partisans des Eagles se régalaient.  Il faut dire qu'ils ont attendu longtemps ce moment de célébrer enfin un championnat.  La plupart d'entre eux n'étaient pas nés la dernière fois que c'était arrivé, en 1960 !  Bien content pour eux !  Surtout en raison de l'absence du quart-arrière Carson Wentz et de quelques autres joueurs clés en défense, tous blessés, leurs favoris étaient négligés ("under dogs") pendant toute la période des éliminatoires.  Après leur triomphe d'hier, ils étaient devenus les "Top Dogs" !  De quoi pavoiser encore plus pour leurs enthousiastes fans !


Outre sa défensive poreuse, Belichick a aussi blâmé ses unités spéciales pour l'échec d'hier.  Habituellement très fiable, son botteur Stephen Gostkowski (photo) n'a, en effet, pas connu son meilleur match.

Autre fait bizarre, l'arme de prédilection de l'attaque de Brady, le monstrueux ailier rapproché Rob Gronkowski, n'a pas été utilisé en première demie (il a capté une passe pour neuf verges).  Mis à contribution au retour de la pause de la demie, il a fait des ravages.  Je croyais bien, à ce moment là, que c'en était fait des Eagles et que, comme d'habitude, j'irais me coucher avec une autre pilule difficile à avaler et...un autre trophée Lombardi pour Brady et ses acolytes...


L'homologue de Gronkowski chez les Eagles, Zach Ertz, a brillé lui aussi.  Son touché après un plongeon mémorable en fin de rencontre, s'est avéré fort important.  Il avait raison de célébrer après ses exploits (photo).

Mais ça ne valait pas mon degré de satisfaction à la fin, en voyant Brady quitter le terrain en "loser", lui qui est tellement mauvais perdant et qui avait les larmes aux yeux !


Bravo aux Eagles : Fly Eagles Fly !

dimanche 4 février 2018

SUPER BOWL 2018 : LES EAGLES DOIVENT PRESSER BRADY POUR ESPÉRER L'EMPORTER.


Malheureusement, pour ceux, qui comme moi, n'aiment pas les tricheurs que sont les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, nous aurons encore à les regarder se battre pour un autre championnat de la NFL lors du 52e Super Bowl disputé dimanche au Minnesota.

L'histoire se répète, à notre grand désappointement.  C'est toujours la même rengaine.  L'implacable entraîneur Bill Belichick et son as quart-arrière Tom Brady (encore le joueur de l'année dans la NFL) auront l'opportunité d'ajouter à leur incroyable palmarès de succès dans le match ultime de la saison 2017-18.

Ces deux-là sont durs à battre, qu'ils utilisent des tactiques ou des moyens honnêtes ou pas...  Bien sûr, ils ne font pas le travail à eux-seuls.  Ils savent s'entourer du bon personnel pour aller jusqu'au sommet de la gloire.  Mais dans les situations cruciales, en fin de rencontre, ils trouvent souvent le moyen de sortir un lapin de leur chapeau pour faire la différence.  On l'a constaté l'an passé avec leur miraculeux retour pour battre les Falcons d'Atlanta qui s'étaient pourtant forgés une avance paraissant insurmontable, au cours de la première demie du Super Bowl 51.

Leurs adversaires de cette année, les Eagles de Philadelphie, ont vraiment impressionné tout le monde au cours des derniers mois.  Ils possèdent une offensive extrêmement variée et efficace.  Assez pour malmener n'importe quelle défensive ennemie.  On a pu s'en rendre compte contre l'excellente unité défensive des Vikings du Minnesota, en finale de conférence, il y a deux semaines.  Celle-ci a été littéralement taillée en pièces par l'attaque dirigée par le quart Nick Foles.


La question qui se pose est plutôt du côté de la défensive des Eagles.  Elle est certes très solide et redoutable, mais peut-elle neutraliser suffisamment Brady pour l'empêcher de rafler un autre titre de champion du monde ?  Si sa ligne à l'attaque le protège adéquatement et lui donne le temps de passer à sa guise, oubliez ça, Brady pourra encore conduire son club à la victoire.  Surtout avec le concours de son gros ailier rapproché Rob Gronkowski, pratiquement impossible à défendre.

J'ai tout de même noté, surtout au cours de la première moitié de la saison, que le beau Tom a ralenti quelque peu.  Moins vif, moins mobile.  Normal, à cause de son âge avancé : 40 ans !  Mais il peut compenser en partie ce défaut par sa vaste expérience.  Mais les rares fois qu'il perd, c'est quand il est pressé dans son jeu ou parce qu'il n'est pas dans son assiette...  Ça arrive rarement !  Mais les Eagles ont ce qu'il faut pour le déranger en espérant que ce sera assez pour le contrer et le vaincre.

J'aurais toutefois préféré voir Carson Wentz au poste de quart chez les Eagles.  Avant de se blesser dans le dernier quart de la saison, c'était lui qui était le candidat numéro un pour le titre de joueur par excellence dans la NFL.  Son remplaçant, Foles, est fiable, mais il n'a pas le don que possède Wentz de se déplacer derrière sa ligne de mêlée pour éviter les sacks du quart et réussir des jeux importants in extremis !