lundi 12 février 2024



3e  CHAMPIONNAT  EN  5  ANS,  LES  CHIEFS  DE  KANSAS CITY  SONT  VRAIMENT  LA  NOUVELLE  DYNASTIE  DU  FOOTBALL  AMÉRICAIN.


Avec un troisième triomphe en cinq ans au Super Bowl, les Chiefs de Kansas City sont entrés dans l'histoire de la NFL comme une véritable dynastie du sport professionnel.  Ils sont revenus de l'arrière en prolongation pour l'emporter 25-22 contre les 49ers de San Francisco, hier, au Allegiant Stadium de Las Vegas.

Après un long hiatus durant lequel le formidable duo Patrick Mahomes/Travis Kelce n'a pas été un facteur dans ce match, les deux compères ont uni leurs efforts à partir de la deuxième moitiée de ce match pour conduire leur équipe à la victoire, pour décrocher un deuxième championnat consécutif.




Les 49ers étaient pourtant donnés favoris par deux points pour battre leurs rivaux.  Mais des revirements coûteux (échappé de McCaffrey près de la zone payante en début de rencontre -photo 个-, un botté de dégagement échappé -photo- ⇩, une tranformation bloquée), ont fait ultimement fait pencher la balance en faveur des Chiefs.



On peut aussi questionner la stratégie de l'entraîneur des Niners, Kyle Shanahan.  Pourquoi a-t-il abandonné le jeu au sol des siens alors qu'il avait connu beaucoup de succès en première demie ?  C'était d'ailleurs le plan de match qu'il fallait privilégier puisque la seule faiblesse de la défensive de Kansas City était justement contre l'attaque terrestre de leurs adversaires.



En même temps, c'était une grande force pour San Francisco, avec, possibement le meilleur joueur de la NFL en la personne du porteur de ballon tout étoile, Christian McCaffrey.  De plus, surtout au cours du premier quart, la ligne offensive des 49ers avait nettement le meilleur contre le «front 7» des Chiefs.

De cette façon, les Niners contrôlaient le temps de possession en laissant longtemps le quart Patrick Mahomes et l'attaque des Chiefs hors du terrain.  D'autant plus qu'en défensive, les 49ers étaient sortis très forts en ne donnant rien aux attaquants de l'entraîneur en chef Andy Reid.  Au grand dam de l'ailier rapproché Travis Kelce, furieux et frustré de ne pas être impliqué dans les choix de jeux de Reid, qu'on l'a même vu bousculer sur les lignes de côté, pour lui démontrer son mécontentement (photo ci-dessous). 



Les Chiefs se sont montrés opportunistes en profitant des erreurs des Niners, mais ce ne fut pas le cas pour ceux-ci quand leurs opposants ont gaffé.  Je pense entre autres, à cette rare interception (photo ci-dessous) commise par Mahomes, dans son territoire, au 44, au début du 3e quart. 
 


Comme en trop d'autres occasions ratées, le quart Brock Purdy et ses compagnons ont laissé beaucoup trop de points leur filer entre les doigts.  En première demie ils auraient dû mener par un plus grand écart que sept points (10-3).

Et même en prolongation, ils ont eu le ballon en premier et ils se sont contentés d'un placement alors qu'ils avaient la chance de marquer un touché, puisqu'ils étaient à la porte des buts des Chiefs (ligne de 9).



À noter aussi l'indiscipline de San Francisco sur quelques pénalités et le faible pourcentage de conversion sur les 3e essais (25%).  Au 2e quart, la blessure bizarre (tendon d'Achille) de Dre Greenlaw (49ers, photo ci-dessus), en sautant sur le terrain, a semblé coupé le souffle et l'intensité de ses coéquipiers du «front 7», qui n'ont plus été aussi efficaces par la suite.



Mais au final, c'est la magie du quart Patrick Mahomes (le joueur du match pour une 3e fois au SB), notamment par ses courses cruciales durant la dernière série de jeux, en surtemps, qui aura fait la différence.  Dans les moments critiques, Mahomes a toujours le tour de réussir les jeux clés.  C'est la marque d'un grand champion !



Les 49ers sont favoris pour se reprendre au Super Bowl de l'an prochain, mais il y a beaucoup d'eau qui va couler sous les ponts d'ici là !  En attendant, les joueurs des Niners (y compris Deebo Samuel, photo ci-dessus) devront se remettre encore de l'agonie de la défaite au match ultime, comme en 2019, contre ces mêmes Chiefs...

Pendant que Travis Kelce va pouvoir enfiler une autre bague du Super Bowl en compagnie de sa célèbre dulcinée Taylor Swift (photo ci-dessous)!



Je vais vous revenir bientôt pour dresser le "post mortem" de toutes les formations de la NFL pour la saison qui vient de se terminer.  C'est à suivre !   

mercredi 7 février 2024



LE  SUPER  BOWL  TAYLOR  SWIFT  ?


Quel sera le point de mire du Super Bowl 58 dimanche prochain ?  S'il faut en croire tout le tapage autour de la présence au match de championnat de la Ligue Nationale de Football, de la super chanteuse américaine Taylor Swift, on dirait bien que c'est elle qui attirera tous les regards en encourageant son amoureux, l'ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, Travis Kelce !

Les cotes d'écoute pour le plus grand événement sportif de la planète pourrait atteindre un record d'audience.  Car même les téléspectateurs ne connaissant pas, ou ne s'intéressant pas, au football américain, dans le monde, pourrait regarder la rencontre entre les Chiefs et les 49ers de San Francisco, rien que pour voir la dernière super star la plus acclamée à la récente cérémonie des Grammy Awards, dimanche passé.

On peut se demander si une telle attention monstre à l'endroit de mademoiselle Swift ne sera pas une distraction nuisible pour les Chiefs, les champions défendants du trophée Lombardi...



En tous cas, les joueurs de la superbe défensive du coordonnateur Steve Spagnuolo (photo ci-dessus), des Chiefs, auront intérêt à porter toute leur attention sur les vedettes offensives des Niners, plutôt que sur l'amie de coeur de leur coéquipier Travis Kelce !

Car c'est bien cette confrontation de choc qui devrait déterminer l'issue de cet ultime match.  Qui aura le meilleur ?  Entre le quart-arrière Brock Purdy, son redoutable demi offensif Christian McCaffrey, ses as receveurs Deebo Samuel, Brandon Aiyuk et George Kittle; face à la tertiaire des Chiefs mettant en vedette les demis de coin L'Jarius Sneed, Trent McDuffie et Joshua Williams.

San Francisco et Purdy auront avantage à attaquer surtout les demis de sûreté des Chiefs, (Justin Reid, Mike Edwards et Chamarri Conner) qui sont plus vulnérables, mais qui forment tout de même un bon groupe, étant donné l'appui qu'ils reçoivent de leurs talentueux coéquipiers demis de coin.



La clef de cet affrontement, entre l'offensive explosive des 49ers, et la solide défense de leurs rivaux, sera sans doute qui gagnera la guerre des tranchées.  Le bloquage de la ligne à l'attaque de San Francisco sera crucial pour permettre à McCaffrey (no 23, photo ci-dessus), et aux autres porteurs de ballon des Niners, de prendre le contrôle de l'horloge, sur de longues poussées offensives, qui laisseront le meilleur joueur des deux équipes, le quart-arrière Patrick Mahomes, le plus longtemps possible, hors du terrain.

Chose certaine, si San Francisco veut avoir des chances de l'emporter, en vengeant ainsi leur douloureux échec contre Kansas City, au Super Bowl 54, en 2019, la défense des Niners ne pourra pas répéter ses contre-peformances lors de leurs deux derniers matchs éliminatoires contre Green Bay et Détroit.

Cette brigade défensive, une des meilleures de la NFL au cours des cinq dernières saisons, a été méconnaissable dans ces rencontres contre les Packers et les Lions.  Ces derniers ont couru pour des gains incroyables de 182 verges (moyenne énorme de 6,3 verges par portée) lors du match de championnat de la Conférence Nationale, le 28 janvier dernier.



Ce que l'on a surtout remarqué, c'est le manque d'effort des joueurs défensifs étoiles des Niners, ratant des plaqués, ou ne donnant pas leur maximum dans leur pousuite des coureurs ennemis.  Le coordonnateur défensif de San Francisco, Steve Wilks (photo ci-dessus), a jugé ces comportements déficients tout à fait inacceptables et embarrassants.

C'est hors de question qu'ils soient répétés lors du Super Bowl, sinon l'offensive des Niners, aussi puissante soit-elle, ne pourra surmonter un tel effondrement, comme elle a réussi à le faire de justesse lors de leurs victoires serrées de 24-21 contre Green Bay, et de 34-31 contre Détroit.  La défensive de ces adversaires, vaincus in extremis, était bien moins bonne que celle que les 49ers devront affronter dimanche prochain au Allegiant Stadium de Las Vegas.

Revenir d'un déficit de 24-7 à la mi-temps, comme ils l'ont fait contre Détroit, est tout simplement impensable contre la forte défensive de Kansas City, si jamais la défense des 49ers devait encore faillir à la tâche contre Mahomes et compagnie.



Car si la défensive des Chiefs a permis de combler l'inefficacité sporadique de leur unité offensive, aux performances minées parfois par les trop nombreuses passes échappées (pire dossier de la NFL cette saison) par les receveurs, on peut se fier sur la magie de Patrick Mahomes (photo ci-dessus) pour tirer les marrons du feu aux bons moments, surtout quand ça compte vraiment, lors des séries éliminatoires.

C'est bien là qu'est le dilemme...  Sur papier, les 49ers ont plus de talent que leurs opposants dans la plupart des postes, sauf à la position de quart-arrière et de botteur de précision.  Purdy souffre moins de la comparaison avec Mahomes car, même si certains lui reprochent de n'être qu'un bon gérant de partie, il a plus de munitions offensives que Mahomes et, comme celui-ci, il sait prendre soin du ballon.  Il commet très peu d'erreurs et de revirements.

Pour ce qui est des botteurs de placement, cependant, c'est une autre histoire.  Ce qui pourrait être majeur dans un match serré, pouvant être déterminé par les unités spéciales.  Le botteur de précision des Chiefs, Harrison Butker excelle sous pression.



Son homologue des 49ers, Jake Moody (no 4, photo ci-dessus), est tout le contraire.  Il rate toujours au moins un placement "faisable" par match important.  Même sur les bottés de convertis, il semble toujours manquer de confiance et de constance.  Ça pourrait faire la différence au Super Bowl.

C'est bien ce qui est si impressionnant chez les champions défendants.  Auparavant, ils gagnaient surtout grâce à leur formidable offensive.  Cette année, c'est surtout l'excellence de leur défensive qui leur permet de l'emporter.  Comme c'est arrivé lors de leur triomphe de 17 à 10 dans le match de championnat de la Conférence Américaine, le 28 janvier, contre les Ravens de Baltimore.

En effet, ces derniers ont eu l'avantage du point de vue des statistiques, mais la défensive des Chiefs a réussi deux jeux-clés qui ont fait la différence en faveur des vainqueurs.  L'Jarius Sneed a fait échapper le ballon à Zay Flowers à quelques centimètres de la ligne des buts des Chiefs, et, par ailleurs, Deon Bush a intercepté une passe de Lamar Jackson dans la zone des buts de Kansas City.  Deux critiques occasions de marquer ratées par les Ravens, qui ont été fatales pour eux.



On voit d'ici quel scénario romantique et formidable montrant Travis Kelce se faisant photographier avec sa dulcinée Taylor Swift.  Lui avec le trophée Vince Lombardi dans les mains; elle avec ses deux Grammys remportés dimanche passé.  Au grand plaisir des milliers de spectateurs au match du Super Bowl, et des millions de téléspectateurs en mal de vedettariat.  Et si Kelce poussait le couronnement en demandant Swift en mariage à cette occasion unique ?!  Aille ya yaille !

Les 49ers ont d'autres plans.  Ils ne veulent pas revivre l'agonie de leur cuisante défaite de 2019 contre ces mêmes Chiefs, lors du SB 54, alors qu'ils menaient par dix points au 4e quart.  Venir si près de décrocher le Lombardi, et le voir leur échapper aux derniers moments...  Les cicatrices de cet amer revers font encore mal.  Pas question d'en rajouter d'autres par-dessus !    

jeudi 25 janvier 2024



FINALES  DE  CONFÉRENCE  DANS  LA  NFL :  BROCK  PURDY  DOIT  SE  RESSAISIR  ET  CONDUIRE  LES  49ers  DE  SAN FRANCISCO  AU  SUPER  BOWL  EN  DÉFAISANT  JARED  GOFF  ET  LES  LIONS  DE  DÉTROIT.

Mené par un quart-arrière inefficace en seconde ronde éliminatoire contre les Packers de Green Bay, les 49ers de San Francisco ont peiné pour atteindre la finale de la Conférence Nationale qui aura lieu chez eux dimanche prochain. Pour expliquer la contre-performance de Brock Purdy la semaine dernière, on pourrait invoquer la pluie abondante qui a perturbé cette rencontre face aux Packers.  Ou la longue période d'inactivité de Purdy, qui n'avait pas joué depuis trois semaines.

Quoi qu'il en soit, le pivot des Niners s'est ressaisi à temps en faisant preuve de sang froid, sous la pression, en toute fin de match, en faisant aboutir la dernière série de jeux des siens dans la zone des buts adverse, pour le touché victorieux, dans un gain in extremis de 24 à 21 contre Green Bay.

On annonce du beau temps en fin de semaine dans la région de San Francisco, et Purdy pourra se reprendre en exploitant les faiblesses de la défense anti-aérienne des Lions de Détroit.  On ignore s'il pourra le faire avec le concours de son as receveur Deebo Samuel (no 19, photo ci-dessous), dont la présence est incertaine, à cause de la blessure à l'épaule qu'il a subie en première demie du match du weekend passé, contre les Packers.



L'entraîneur en chef des 49ers, Kyle Shanahan, a indiqué que les radiographies ont révélé qu'il n'y avait pas de fracture à l'épaule blessée de Samuel.  Et que malgré la douleur, son receveur étoile faisait des progrès cette semaine.  Ses chances de jouer dimanche sont de 50/50.  Contre Green Bay, en seconde demie, Shanahan a tenté de donner les jeux, prévus pour Samuel, à son remplaçant Jauan Jennings, mais ça n'a pas fonctionné.

Si Samuel n'est pas en mesure de prendre part au match de dimanche, son coéquipier Brandon Aiyuk verra plus d'action, et le porteur de ballon Christian McCaffrey pourrait être davantage utilisé comme receveur.  Surtout dans les zones périphériques, où les demis de coin des Lions sont très faibles en couverture de passes.

Au centre du terrain, l'ailier rapproché tout étoile des Niners, George Kittle, pourra aussi profiter des largesses des secondeurs de ligne des Lions qui ne sont pas très bons non plus pour couvrir les receveurs adverses.  Cette saison, les Lions ont fini au 30e rang de la NFL pour les verges accordées aux receveurs ennemis, et ils ont aussi été parmi les pires formations en ce qui concerne le nombre de plaqués ratés.



Dans ce contexte, pour protéger ses arrières vulnérables, le "pass rush" des joueurs de ligne défensive de Détroit devra rejoindre et presser le quart Brock Purdy, afin qu'il ait le moins de temps possible pour décocher ses passes, et même l'empêcher de les lancer.  Les Lions ont réussi 13 sacs à leurs quatre dernières rencontres.  Huit de ces sacs appartiennent au redoutable Aidan Hutchinson (photo ci-dessus), qui a de plus frappé les quarts-arrières opposés à 18 reprises, au cours de cette période.

Dans le camp adverse, les Lions sont bien équipés offensivement pour causer des ennuis à l'excellente défensive de San Francisco.  Surtout avec leur attaque au sol, contre qui le «front 7» des Niners risque de ne pas être à la hauteur du talent impressionnant de la très bonne ligne offensive des Lions.  Celle-ci est capable d'ouvrir des brèches pour les dangereux porteurs de ballon David Montgomery et Jahmyr Gibbs.

Mais il y a quelques soucis chez les Lions du côté de la ligne à l'attaque, puisque deux de ses membres sont blessés : le garde à gauche Josh Jenkins (genou), et le centre étoile Frank Ragnow (genou + cheville).



De plus, le quart-arrière Jared Goff (no 16, photo ci-dessus) est nettement moins bon lorsqu'il évolue dans des stades découverts, et sur du gazon naturel (comme à San Francisco), que lorsqu'il joue chez lui, dans un stade couvert, et sur une surface synthétique.  En moyenne cette saison, les Lions ont marqué cinq points de moins par joute, lorsqu'ils se produisent à l'étranger.

L'attaque terrestre des Lions aura intérêt à bien fonctionner, car les chances de Goff d'exploiter à outrance l'impeccable défense anti-aérienne des 49ers sont assez réduites.  Et on sait que le pivot des Lions est bien moins efficace lorsque le "pass rush" adverse réussit à le presser pour la peine.  Les 49ers se sont classés au 7e rang du circuit Goodell pour les sacs, avec 48, cette saison.

La défensive supérieure des 49ers est la raison pour laquelle San Francisco est favori pour gagner par 6½ points.  Cette unité défensive revendique le 3e meilleur dossier quant aux points alloués, et le 8e plus éloquent pour les verges encaissées.  La défensive des Lions est respectivement 23e (points accordés) et 19e (verges permises) dans ces domaines.



On s'attend à ce que les deux offensives soient d'égales forces et qu'elles marquent beaucoup de points.  Mais la brigade défensive de San Francisco devrait en accorder moins que sa contre-partie de Détroit.

La pression est sur les Niners.  Ils ont plus d'expérience en playoffs que leurs rivaux de dimanche.  On s'attend à ce qu'ils gagnent, surtout qu'ils ont l'avantage du terrain, où ils sont très durs à battre.  C'est une méga puissance de la NFL depuis plusieurs années.  Ils participent à leur quatrième finale de conférence au cours des cinq dernières saisons.  Ils ne l'ont pas gagné depuis 2019-20.  Ils doivent saisir cette opportunité.

Les Lions, quant à eux, sont l'une des rares équipes à n'avoir jamais participé à un Super Bowl.  On ne les attendait pas en finale de la NFC.  Ils n'ont rien à perdre, et leur entraîneur en chef Dan Campbell (montage photo ci-dessus) est du genre "gambler".  Il n'hésite pas à prendre des risques.  Par exemple en allant de l'avant sur des 4e essais.  Ça pourrait être payant pour son club, ou, au contraire, se révéler destructeur, si ces essais risqués ne sont pas convertis.



On devrait voir un match passionnant et chaudement disputé dimanche soir à San Francisco.  Les vrais gagnants pourraient bien être les spectateurs et les téléspectateurs qui auront le plaisir de regarder les excellentes performances des joueurs des deux formations.  Avantage Niners...

À lire également, mon analyse de la finale de la Conférence Américaine entre les Chiefs de Kansas City et les Ravens de Baltimore :