vendredi 26 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 17 : BALTIMORE À GREEN BAY ⇨ RAVENS ET PACKERS AFFAIBLIS PAR DES BLESSURES À DES JOUEURS CLÉS...



Les joueurs et les membres de la direction des Packers de Green Bay (9-5-1) ont dû pousser un soupir de soulagement, et se réjouir de la défaite surprenante des Lions de Détroit (8-8) au Minnesota, contre les Vikings, le jour de Noël.  Ce revers de ces rivaux de la division Nord de la Conférence Nationale leur a procuré instantanément un gros cadeau, soit une belle place en séries éliminatoires de janvier prochain.  

Les Packers pourraient même encore se hisser en première position de cette section, et en remporter le titre, s'ils gagnent leurs deux derniers matchs, et que les Bears de Chicago perdent leurs deux dernières rencontres, cette saison.

Mais pour ce faire, ils doivent d'abord disposer des Ravens de Baltimore (7-8) samedi soir, au Lambeau Field.  De son côté, le club du coach John Harbaugh (photo ci-dessous) doit triompher contre le "Pack" samedi soir, et espérer que les Steelers de Pittsburgh subissent la défaite contre les Browns de Cleveland, dimanche, pour rester en vie, dans la course au championnat de la section Nord de l'Association Américaine.



Baltimore et Green Bay devront se débrouiller sans plusieurs joueurs importants, qui sont blessés et/ou malades.  Le quart arrière des Packers, Jordan Love, sera absent, en raison d'une commotion cérébrale, subie dimanche dernier, dans la défaite de son club, en prolongation, contre les Bears de Chicago.  

Chez les Ravens, le quart Lamar Jackson est un cas très douteux pour samedi, puisqu'il a été blessé au dos, dans le revers de son équipe, contre les Patriots de la Nouvelle Angleterre, dimanche soir passé.

On verra donc vraisemblablement deux remplaçants aux postes de quart dans ce duel de samedi soir, soit Tyler Huntley pour les Ravens, et Malik Willis (photo ci-dessous) pour les Packers.  Ce dernier obtiendra le départ, malgré une blessure à l'épaule droite, et une maladie qui l'a affecté cette semaine.



Sur le terrain gelé du Lambeau Field, par une température polaire, le jeu au sol devrait être de mise, dans des conditions hivernales et venteuses, peu propices au jeu aérien.  Cela favorise plutôt Baltimore et son puissant porteur de ballon Derrick Henry, qui peut très bien s'accommoder de ce climat rigoureux.

Ce pourrait être plus difficile pour son homologue des Packers, Josh Jacobs, qui joue en dépit d'une blessure à un genou.  Plusieurs de ses coéquipiers représentent des cas incertains pour samedi soir, dont le receveur Christian Watson, blessé à une épaule, et qui a manqué l'entraînement de jeudi, à cause d'une maladie.

Avant le début de la saison, les Ravens de Baltimore étaient des favoris pour accéder au Super Bowl de février prochain.  Mais leur pivot vedette, Lamar Jackson (photo ci-dessous), choisi le joueur le plus utile de la NFL (MVP) à deux reprises (saisons 2019 et 2023) a subi une série de blessures cette année, et la défensive a sous performé pendant une grande partie de la campagne 2025-26.  Cela a eu pour effet de conduire l'équipe dans la mauvaise situation où elle est présentement.
  


La troupe du pilote John Harbaugh a connu un faux départ en perdant cinq de ses six premiers matchs.  Malgré une bonne séquence après leur semaine de congé (bye de la semaine 7), les Ravens n'ont pas pu rattraper leur retard, et ils pourraient rater les playfoffs pour la première fois depuis 2021.  Harbaugh pourrait même perdre son emploi si son club ne gagne pas d'ici la fin du calendrier régulier, contre Green Bay et Pittsburgh.

Incapable de performer à la hauteur de son immense potentiel à cause des blessures, Lamar Jackson n'a lancé que huit passes de touché à ses huit dernières joutes, en plus de subir cinq interceptions.  D'ailleurs, il n'a pas été le seul qui a multiplié les revirements de son équipe.  

Les "Corbeaux" ont été coupables de 22 erreurs de ce genre (dix interceptions et douze échappés perdus).  C'est le double du nombre commis par les Packers.  C'est souvent ce qui fait la différence entre un club gagnant et un club perdant...



À Green Bay, on s'est vite ressenti de la perte de l'ailier défensif Micah Parson, victime d'une grave blessure à un genou, il y a deux semaines, à Denver.  Sans lui, la défensive des Packers n'a plus vraiment de "pass rush", ce qui inflige une pression sur la tertiaire qui tombe à la merci des quarts arrières ennemis, qui disposent de plus de temps pour repérer leurs receveurs, et déclencher leurs passes.

Green Bay a perdu ses deux dernières rencontres parce que l'attaque a également manqué d'opportunisme en zone payante, et à cause d'un manque d'exécution.  Comme de ne pas avoir récupéré le ballon après un botté court des Bears, samedi dernier.  Ce qui devait éventuellement leur coûter la victoire.

Malgré leurs problèmes récents, et en dépit de l'absence de plusieurs joueurs blessés, ils sont le choix des preneurs aux livres par trois points, pour l'emporter samedi soir contre les Ravens.  L'entraîneur chef des Packers, Matt LaFleur est quasiment imbattable en décembre (fiche de 21 gains, 4 défaites), surtout au Lambeau Field.



Les quart substituts, Tyler Huntley (ci-dessis) et Malik Willis ont bien joué en relève cette saison.  Willis, s'il n'est pas trop handicapé par sa blessure à l'épaule, possède plus d'options pour les jeux de passes que Huntley.  Par contre, si Derrick Henry est dominant sur les jeux au sol, il peut faire la différence en faveur de son équipe.

La défensive des Packers n'est plus la même sans Micah Parsons.  Elle a perdu l'avantage qu'elle avait sur celle des Ravens.

Dans un match au pointage serré comme ce sera probablement le cas samedi soir, les botteurs de précision joueront un rôle primordial.  Le botteur de placement des Ravens, Tyler Loop a réussi 27 de ses 30 tentatives pour un pourcentage de 90 % cette année.  



Son adversaire des Packers, Brandon McManus (ci-dessus) a été moins efficace en ratant six placements sur 28 tentatives.  Mais il a été plus précis sur les bottés de longue distance (50 verges et plus) en en réussissant trois sur cinq, alors que Loop échouait trois fois sur quatre en pareilles occasions.

Malgré leur saison décevante, les Ravens ont fait élire six joueurs en prévision du Pro Bowl : le demi offensif Patrick Ricard, l'ailier espacé Zay Flowers, le joueur de centre Tyler Linderbaum, le secondeur de ligne Roquan Smith, le demi de sûreté Kyle Hamilton, et le botteur de dégagements Jordan Stout.  Chez les Packers, seul Micah Parsons a été choisi pour cette rencontre de joueurs étoiles.

Ravens   17,    Packers   19.       

NFL 2025, SEMAINE 17 : HOUSTON À L.A. CHARGERS ⇨ GRANDE BATAILLE DÉFENSIVE EN PERSPECTIVE...



Samedi en fin d'après-midi, les amateurs de football américain auront droit à tout une bataille quand les Texans de Houston (10-5) affronteront les Chargers de Los Angeles (11-4), au SoFi Stadium d'Inglewood, en Californie.  

Les deux formations de la NFL ont connu beaucoup de succès récemment : les Texans ont gagné leur sept derniers matchs, et les Chargers sept de leurs huit derniers.  Les défensives des deux adversaires ont excellé au cours du dernier mois : celle des Bolts n'accordant qu'une moyenne de 15¾ points en quatre parties, et celle des Texans, 16,8 points par rencontre, durant la même période.

L'enjeu est grand pour les deux belligérants : si le club texan l'emporte, il se qualifie pour les séries éliminatoires, si les Chargers gagnent, ils conservent leurs chances de décrocher le titre de la division Ouest de l'Association Américaine, s'ils battent ensuite les Broncos de Denver, lors de la dernière semaine du calendrier régulier du circuit Goodell.



Samedi, on devrait assister à une confrontation serrée alors que les deux équipes ont un rapport de forces et de faiblesses assez équivalent.  Les deux défensives sont fortes, et pourraient exploiter les faiblesses des deux lignes à l'attaque.  Le "pass rush" des deux unités défensives pourraient exercer une pression intense sur les deux quarts arrières, et ainsi limiter leurs actions offensives.

C'est surtout vrai dans le cas de Justin Herbert, le pivot des Chargers, qui doit, par surcroît, jouer avec une main fracturée (la gauche, pas celle avec laquelle il lance le ballon).  Avec une ligne offensive décimée par les blessures, et n'arrivant pas à bien le protéger en situation de passes, Herbert a été le quart qui a subi le plus de pression cette année, dans la Ligue Nationale.  Il a subi 49 sacs, le 3e plus haut total chez les quarts arrières réguliers de la NFL.

C'est simple, quand la brigade défensive des Texans est à son mieux, il n'y a rien à faire contre elle.  Des quarts arrières dominants comme Josh Allen, des Bills (huit sacs, deux interceptions contre les Texans, le 20 novembre) et Patrick Mahomes, des Chiefs (deux sacs, trois interceptions et le plus faible coefficient d'efficacité de sa carrière soit 19,8 le 7 décembre), l'ont appris à leurs dépens, cette saison.



Lors de leur dernier duel, en matchs éliminatoires, le 11 janvier 2025, Justin Herbert (no 10, photo ci-dessus) avait goûté à la médecine de la féroce défensive des Texans, en voyant quatre de ses passes être interceptées, et en subissant quatre sacs, dans un cuisant revers de 32 à 12, à Houston.  En point de presse, cette semaine, Herbert a dit se souvenir très bien de cette rencontre à sens unique, qui a mis fin abruptement aux espoirs de championnat de son équipe.

Les Chargers ont l'avantage du terrain pour le match de samedi, là où ils ont gagné six de leurs huit parties cette saison.  Quant à eux, les Texans ont éprouvé des ennuis en attaque, lors de leurs visites à l'étranger, même s'ils ont réussi à gagner quatre de leurs sept rencontres, loin de leur domicile.

Après avoir commencé la saison en perdant leurs trois matchs initiaux, et cinq de leurs huit premiers, les Texans ont enchaîné avec dix victoires lors de leurs douze rencontres suivantes, principalement grâce à leur défense, la meilleure de la Ligue.



Leur attaque s'est améliorée au fil du temps, même durant l'absence du quart C.J. Stroud, (photo ci-dessus) qui a manqué quatre joutes à cause d'une commotion cérébrale.  Mais cette offensive est inconstante, et elle n'occupe que le 19e rang de la NFL, pour les points marqués par match (23,1), et les verges gagnées (323,9).

En contre partie, l'attaque des Bolts est supérieure, surtout en raison d'un meilleur groupe de receveurs, et de porteurs de ballons plus efficaces, surtout la recrue Omarion Hampton, qui gagne en moyenne 4,7 verges par course, et fait aussi du bon travail pour capter des passes en sortant du champ arrière.  Herbert contribue également au jeu au sol à raison de gains de six verges par portée (461 au total), dont quatre pour 20 verges et plus, jusqu'ici, cette saison.

À cause de l'excellence des deux défensives, le club qui va mieux courir avec le ballon, et qui réussira le mieux sur les jeux aériens à courte portée, sera avantagé.  Herbert est un meilleur QB que son homologue C.J. Stroud, les Chargers sont meilleurs que leurs opposants en zone payante ("red zone"), et pour convertir leurs troisièmes essais.  De plus, ils vont jouer chez eux. 
 


Avantage aussi en faveur des Chargers en ce qui concerne le coaching, avec l'entraîneur chef Jim Harbaugh (photo ci-dessus).  C'est pourquoi les bookmakers les favorisent pour gagner par 1½ point samedi, au SoFi Stadium.

Dans un duel que l'on prévoit très serré, le club qui commettra le moins d'erreurs fera probablement pencher la balance de son côté.  À ce chapitre, les Texans sont supérieurs.  Ils doivent une partie de leurs succès à leur différentiel de + 15, le deuxième meilleur de la NFL.  Celui des Chargers est plus modeste à + 3, mais leur défense a réussi autant d'interceptions que celle de Houston, soit 17.  Mais les quarts arrières des Texans ont lancé moins d'interceptions que ceux des Bolts, c'est-à-dire, sept contre douze.



Par contre, si l'affrontement doit se décider par un long botté de placement, le botteur de précision des Bolts, Cameron Dicker, pourraient faire la différence.  Il a réussi cinq placements de 50 verges et plus, en six tentatives, cette saison, tandis que son vis-à-vis des Texans, Ka'imi Fairbairn, a manqué son coup quatre fois en douze essais, sur la même distance.

Dicker fait partie des cinq joueurs de son club qui ont été élus au Pro Bowl.  Les autres sont le quart arrière Justin Herbert, le bloqueur Joe Alt (absent présentement à cause d'une blessure à une cheville), le secondeur de ligne Tuli Tuipulotu, et le demi de sûreté Derwin James.  

Les Texans auront quatre représentants à ce match d'étoiles du 3 février prochain : le rapide ailier éloigné Nico Collins, l'ailier défensif Will Anderson, le secondeur de ligne Azeez Al-Shaair, et le demi de coin Derek Stingley. 

Texans   17,     Chargers   20.         

jeudi 25 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 17 : DENVER À KANSAS CITY ⇨ FACE À DES RIVAUX DE DIVISION, LES CHIEFS NE S'ÉCRASERONT PAS DEVANT LEURS PARTISANS AU ARROWHEAD.



Étant éliminés des séries de fin de saison pour la première fois depuis une décennie, est-ce que les Chiefs de Kansas City (6-9) vont baisser les bras en se laissant battre à plates coutures par les Broncos de Denver (12-3), au soir de Noël, devant leurs fiers partisans, au Arrowhead Stadium ?  

Beaucoup d'observateurs le croient, mais je ne suis pas de cet avis.  Un club dirigé par l'entraîneur chef Andy Reid n'abandonne pas comme ça.  Surtout contre un adversaire de division qui ne demande qu'à les humilier sans pitié.

Les Chiefs doivent respecter leur clientèle de fans fidèles.  Ils ne reporteront probablement pas cette partie, car leur alignement est décimé par les blessures, y compris celles à leurs deux quarts arrières principaux : Patrick Mahomes et Gardner Minshew, blessés à un genou.



C'est un inconnu, Chris Oladokun (ci-dessus), qui sera le quart partant, mais hey !  le gars n'a rien à perdre, il sera audacieux, et il va donner tout ce qu'il a pour aider ses coéquipiers à se battre, pour éviter d'être embarrassés par les Broncos, devant les supporteurs de l'équipe.

Pour leur part, les Broncos voudront gagner pour conserver leurs chances de remporter le championnat de la division Ouest, et finir en première place de la Conférence Américaine.  Un gain contre les Chiefs, jumelé à un revers des Chargers de Los Angeles contre les Texans de Houston, samedi, leur assurerait le titre de section, et une solide option sur celui de l'AFC.

La semaine dernière, quand le substitut Gardner Minshew a été blessé à son tour, les Chiefs ont pratiquement abandonné la partie contre les misérables Titans du Tennessee (3-12), en se laissant vaincre 26 à 9, à Nashville.  



Oladokun (ci-dessus), un obscur choix de 7e ronde (241e) de Pittsburgh, en 2022, a pris la relève, et n'a pas si mal paru en complétant 11 passes en 16 tentatives, pour 111 verges de gains.  Il a toutefois subi quatre sacs.  Son ratio d'efficacité a été de 88,3.  Sa seule expérience précédente avait été une très brève présence dans un match avec les Chiefs, l'an passé (un sac).

C'est tout un défi qui l'attend jeudi contre la solide défensive de Denver, bien que celle-ci a connu une baisse de régime récemment.  Au cours du dernier mois, elle a concédé une moyenne de 25,8 points par rencontre, pour glisser au 5e rang de la NFL, tout juste derrière la défensive de Kansas City.  

La semaine dernière, elle a été malmenée par Trevor Lawrence et les Jaguars de Jacksonville, qui ont gagné 34 à 20, à Denver.  Cette défaite mettait fin à une impressionnante série de 11 victoires consécutives des Broncos.  Ils étaient invaincus depuis le 21 septembre !



Durant cette longue période victorieuse, les Broncos avaient été parfois chanceux de s'en tirer aussi bien.  C'est la défensive qui avait supporté et sauvé le club de la défaite, en quelques occasions, puisque l'attaque était inconstante.  Des blessures aux secondeurs de ligne Drew Sanders, Dre Greenlaw (photo ci-dessus), Karene Reid, et au demi de sûreté Brandon Jones, viennent compliquer la situation, en défense.

Le quart Bo Nix et ses coéquipiers à l'attaque doivent donc s'assurer de bien performer afin d'appuyer leur brigade défensive affaiblie.  En novembre, Denver avait eu le dessus sur Kansas City par la marque de 22 à 19.  

Cette fois-ci, avec seulement quelques jours de préparation, les Chiefs devront se débrouiller sans Mahomes, leur meilleur receveur (Rashee Rice, blessé), leurs deux meilleurs joueurs de ligne offensive, et leurs deux plus fiables demis de coin, tous sur la liste des blessés à long terme.  Vivement que la saison 2025-26 se termine pour les anciens champions !



Le légendaire ailier rapproché Travis Kelce (ci-dessus) pourrait en être à son dernier match en carrière devant ses partisans, car c'est possible qu'il prenne sa retraite, à la fin de la saison.  Il voudra finir ça en beauté, contre les Broncos.

Ces derniers sont favoris par 13½ points pour savourer la victoire au soir de Noël, contre les champions déchus de la division Ouest de l'AFC (neuf titres consécutifs des Chiefs).  Mais Andy Reid leur réserve sans doute quelques jeux surprises, pour gâcher le party qu'ils se promettent contre ses protégés...  Je ne pense pas que son équipe va s'écraser, et perdre par deux touchés...

Broncos   24,      Chiefs     17.




Pro Bowl

Quatre joueurs des Chiefs ont été sélectionnés pour le match des étoiles du 3 février prochain à San Francisco : Travis Kelce, le garde Trey Smith, le joueur de centre Creed Humphrey, et le plaqueur défensif Chris Jones.

Chez les Broncos, les élus sont nombreux : l'ailier éloigné Courtland Sutton, le bloqueur Garett Bolles, le garde Quinn Meinerz, le plaqueur défensif Zach Allen, le secondeur de ligne Nik Bonitto, et le demi de coin Pat Surtain II.   

mercredi 24 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 17 : DETROIT @ MINNESOTA ⇨ DERNIÈRE CHANCE POUR LES LIONS DE FAIRE LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES ?



Les Lions de Détroit (8-7) doivent absolument gagner jeudi, le jour de Noël, contre les Vikings (7-8), au Minnesota, sinon ils seront éliminés de la course aux séries éliminatoires de la Ligue Nationale de Football.  Ils doivent aussi gagner la semaine prochaine contre les Bears de Chicago, et espérer deux défaites des Packers de Green Bay contre les Ravens de Baltimore, samedi prochain, et les Vikings, lors du dernier match de la saison régulière.  On estime leurs chances de participer aux playoffs entre 3 et 8 %.

Quel contraste entre cette saison et celle de l'an passé pour ces deux équipes.  En 2024-25, les Lions et les Vikings avaient cumulé un total de 29 victoires.  Avec un dossier de 15-2, les Lions avaient mérité la première place de la Conférence Nationale.  L'année d'avant, ils avaient atteint la finale de cette Association.

Leur attaque a encore tourné à plein régime durant la présente campagne.  Elle a produit en moyenne 30,1 points par match, sous la direction du quart arrière Jared Goff (photo ci-dessous).  Mais de multiples blessures à des joueurs défensifs, notamment à ceux de la tertiaire, ont fait dérailler leur saison.  Les Lions ont perdu quatre de leurs six dernières rencontres.



La défense a accordé une affreuse moyenne de 458,6 verges par match, dont 145,4 au sol, ainsi que 158 points, au cours des cinq dernières parties (moyenne de 31,6 points par rencontre).  Outre les blessures, le mauvais coaching est pointé du doigt pour expliquer ces contre performances.

Du côté des Vikings, malgré trois victoires consécutives au cours des dernières semaines, le club est éliminé.  Des blessures aux deux principaux quarts arrières du club, J.J. McCarthy et Carson Wentz, ont affaibli l'offensive, qui est tombée au 26 rang de la NFL, avec une piètre production de 20,3 points marqués en moyenne par joute.  L'attaque aérienne est devenue anémique, en chutant en 28e position de la Ligue, avec une maigre production de 173,7 verges par match.

Contre les Lions, jeudi, les Vikings devront dépêcher leur quart arrière no 3, Max Brosmer, une recrue, qui en sera seulement à son deuxième départ dans la Grande Ligue.  Son premier a été catastrophique, il y a un mois, quand il a lancé quatre interceptions, face à la solide défensive des Seahawks de Seattle.  Ceux-ci avaient blanchi les Viks 26 à 0, un premier jeu blanc subi par Minnesota en 18 ans.



Brosmer (ci-dessus) doit encore remplacer J.J. McCarthy, le quart no 1, blessé à une main, lors du gain de 16 à 13 des Vikings, contre les faibles Giants de New York, dimanche dernier.  En deux saisons, McCarthy n'aura joué que huit parties comme quart partant.  Le reste du temps, son nom a été inscrit sur la liste des blessés.  Au Minnesota, on se demande s'il est trop vulnérable aux blessures, et s'il ne faudrait pas chercher un vétéran pour le remplacer l'an prochain.

Pour seulement la 3e fois dans leur histoire, les Vikings n'auront aucun représentant au Pro Bowl, ou, si vous voulez, le match des étoiles du 3 février prochain.  Ça résume un peu leur saison difficile de cette année.  Les Lions, eux, auront cinq participants à ce rendez-vous étoilé : le demi offensif Jahmyr Gibbs, le receveur Amon-Ra St.Brown, le secondeur de ligne Jack Campbell, le bloqueur Penei Sewell, et l'ailier défensif Aidan Hutchinson.

Les Lions ont beau avoir de gros problèmes en défense, leur attaque redoutable devrait pouvoir surpasser la faible production offensive des Vikings avec Max Brosmer aux commandes.  Détroit est le choix des parieurs par 7½ points pour l'emporter à Noël, au Minnesota.  L'urgence de leur situation commande un effort redoublé pour sauver leur saison en péril.

Lions   26,     Vikings   20.      

NFL 2025, SEMAINE 17 : DALLAS À WASHINGTON ⇨ QUELLE ÉQUIPE OFFRIRA UN CADEAU DE NOËL À SES PARTISANS ?



Les jeux ne sont pas tous faits dans la Ligue Nationale de Football, alors que nous en sommes à la semaine de Noël.  Avec seulement deux semaines restantes au calendrier régulier, nous avons déjà une bonne idée des équipes qui prendront part aux séries éliminatoires, le mois prochain.

Dans l'Association Américaine, les formations déjà qualifiées sont : les Patriots de la Nouvelle Angleterre, les Bills de Buffalo, les Jaguars de Jacksonville, les Broncos de Denver, et les Chargers de Los Angeles.  À moins d'une catastrophe, les deux autres clubs qualifiés devraient être les Steelers de Pittsburgh, et les Texans de Houston.

Aucun champion de division n'est encore déterminé, mais ça pourrait se faire cette semaine.  Les grands absents cette saison sont bien sûr les Chiefs de Kansas City, qui vont rater les playoffs pour la première fois en dix ans.  L'autre surprise sera probablement l'élimination prochaine des Ravens de Baltimore, qui devaient être de sérieux aspirants au Super Bowl de février 2026.


Dans la Conférence Nationale, presque tous les participants au tournoi du Super Bowl sont déjà connus, mais un seul a déjà remporté le titre de sa section : les Eagles de Philadelphie (10-5), les champions défendants de la NFL, de la saison dernière.  

Les autres clubs de la NFC, qualifiés pour le championnat national 2026 sont : les Bears de Chicago, et trois formations de la division Ouest, les Seahawks de Seattle, les Rams de Los Angeles, et les 49ers de San Francisco.

Deux équipes doivent encore mériter leur place en séries de fin de saison, dans cette Association.  C'est presque fait pour les Packers de Green Bay, et il reste à départager un gagnant entre les Panthers de la Caroline, et les Buccaneers de Tampa Bay, qui s'affronteront la semaine prochaine pour clore le calendrier régulier.



Trois matchs sont à l'affiche jeudi, le jour de Noël.  Dans une partie sans enjeu pour le classement final, les Cowboys de Dallas (6-8-1) visitent les Commanders à Washington (4-11).  Les deux clubs sont déjà éliminés.

Ensuite, à 16 h. 30, les Lions de Détroit (8-7) doivent vaincre les Vikings du Minnesota pour conserver leurs minces chances de sauver leur saison.  

Et enfin, en soirée, les Broncos de Denver (12-3) auront l'opportunité de remporter le championnat de la section Ouest de la Conférence Américaine, s'ils battent les Chiefs, à Kansas City (6-9).



Jeudi, les Cowboys et les Commanders joueront pour l'honneur, et pour offrir un cadeau de Noël à leurs partisans, mais ils auraient pu se rencontrer pour un enjeu bien plus important.  Une place en séries éliminatoires aurait très bien pu être à portée pour les deux clubs.  Avant chaque saison, Dallas, "l'America's Team", est toujours pressentie pour prétendre aux grands honneurs, tandis que les Commanders avaient de grands espoirs en début de campagne, après s'être approché à un seul match du Super Bowl, l'an dernier.

Si les Cowboys ont impressionné avec une attaque superbe en 2025 (2e meilleure de la NFL avec une production de 393,1 verges en moyenne par partie), leur défensive a cependant été pitoyable en accordant 30,3 points par match (2e pire de la Ligue).  De ce côté-là du ballon, la défense des Commanders a été aussi pourrie que celle du club de Jerry Jones, en concédant 382,7 verges en moyenne par rencontre (2e pire du circuit Goodell).

En prévision de leur duel de Noël, les deux adversaires déplorent de nombreux blessés.  Les Commanders seront privés des services de leurs deux principaux quarts arrière, Jayden Daniels (blessé à un coude), et Marcus Mariota (main, quadriceps).  C'est le substitut Josh Johnson (no 14, ci-dessous), 39 ans, qui sera le quart partant.



Déjà, avec ce seul élément de comparaison, on peut estimer que les Commanders ne seront pas en mesure de rivaliser avec la puissante offensive des Cowboys, menée par le quart Dak Prescott.  Celui-ci devrait tailler en pièces la piètre tertiaire des Commanders, alors que Johnson aura du mal à mettre en marche sa propre offensive, sans l'aide de l'ailier rapproché Zach Ertz, blessé à un genou, et de son garde Sam Cosmi (commotion cérébrale).  Le bloqueur Laremy Tunsil soigne aussi une blessure, et pourrait être absent, jeudi.

Dak Prescott n'accuse que quatre verges de retard sur Matthew Stafford, des Rams, pour le plus grand total de verges par la passe cette saison, avec 4 175.  Il pourrait devenir le premier pivot des Cowboys à finir premier dans cette catégorie.  C'est un des rares points d'intérêt dans cette bataille du jour de Noël, dans la capitale américaine.  

Il a les outils nécessaires pour y arriver, avec d'excellents receveurs comme George Pickens, CeeDee Lamb, Jake Ferguson et Ryan Flournoy.  Au champ arrière, Javonte Williams (photo ci-dessous) connaît une saison du tonnerre, qui pourrait lui valoir la récompense du titre de "retour de l'année" dans la NFL.



En plus de s'assurer les services de Pickens et de Williams, en leur faisant signer des contrats durant la saison morte, les Cowboys devront faire des changements en défense, et sélectionner des recrues pour les aider à rebâtir leur unité défensive.  Et un de ces changements pourrait également être au poste de coordonnateur défensif, où Matt Eberflus est en danger de perdre son job.  

Le hic, c’est que, selon les projections budgétaires pour l'an prochain, les Cowboys vont défoncer le plafond salarial par 48 millions de dollars.  Cela ne peut pas se produire.  Il faudra faire des coupures.  Ce qui n'est pas idéal pour rebâtir l'équipe.

C'est un peu le même plan pour les Commanders.  Club avec la moyenne d'âge la plus élevée de la Ligue, ils devront renouveler leur alignement avec du sang neuf.  Leur principal souci sera de préserver la santé de leur quart arrière étoile Jayden Daniels, dont la saison a été ruinée par une série de blessures, cette année.  



Même s'il mesure 6'4" et pèse 210 livres, Daniels (photo ci-dessus) est plutôt fragile, et il s'expose aux blessures en ne se protégeant pas bien en situations de match.  Il devra jouer de manière plus prudente s’il veut réussir dans cette ligue, où les carrières sont souvent abrégées par les blessures et l’intensité physique du jeu.

Le 19 octobre dernier, Dallas a vaincu Washington 44 à 22, et les Cowboys sont favoris par 8½ points pour gagner à nouveau jeudi.  Ils mettraient fin à une série de trois défaites d'affilée, au cours de laquelle leur poreuse défensive a alloué une moyenne de 37,3 points par match.

Dans l'esprit des réjouissances des fêtes de fin d'année, et avec des défensives généreuses, de part et d'autre, on va probablement se faire des cadeaux réciproques en termes de points marqués, en attaque.  Mais le Père Noël sera plus généreux pour les Cowboys que pour leurs adversaires.

Cowboys   30,     Commanders   23. 



Dans un autre ordre d'idées, la Ligue Nationale a fait connaître les participants au prochain Pro Bowl, le 3 février 2026, durant la semaine du Super Bowl, à San Francisco.  Cinq joueurs étoiles des Cowboys ont été nommés : Dak Prescott, George Pickens, le botteur de précision Brandon Aubrey, le garde Tyler Smith, et le plaqueur défensif Quinnen Williams.  Chez les Commanders, seul le botteur de dégagement Tress Way a été élu.           

dimanche 21 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 16 : SAN FRANCISCO À INDIANAPOLIS ⇨ PHILIP RIVERS, LE DERNIER ESPOIR DES COLTS !



C'est quand même un peu fou d'y penser : le quart arrière Philip Rivers, 44 ans, qui vient de sortir d'une retraite de cinq ans, et d'un rôle d'instructeur d'un club de football d'une école secondaire, représente le dernier espoir des Colts d'Indianapolis (8-6) de sauver leur saison 2025-26.  

Le futur membre du Temple de la Renommée a également de très minces chances de leur épargner un triste record de la NFL.  En effet, les Colts pourraient devenir la première équipe dans l'histoire de la Ligue à rater les séries éliminatoires, après avoir débuter la saison avec une fiche de huit victoires et deux défaites.

Rivers est revenu au jeu la semaine dernière, et, contre toute attente, il a failli aider son club à battre une des meilleures formations du circuit Goodell, les Seahawks de Seattle (12-3).  Les Colts avaient pris les devants 16 à 15, sur un long botté de placement de 60 verges de Blake Grupe, avec 47 secondes à jouer dans le match, mais les Seahawks ont répliqué, avec un placement de 56 verges de Jason Myers, alors qu'il ne restait que 18 secondes au cadran.



Rivers a joué de façon conservatrice, en évitant le erreurs majeures, et en se contentant de courtes passes (16 en 18 pour 87 verges, et un touché), en plus de confier le ballon à son demi offensif Jonathan Taylor à 25 reprises, pour des gains de 87 verges.  La défensive des Colts a été solide, en limitant la puissante attaque de Seattle à six bottés de placement.  C'est ainsi que les Colts ont failli causer la plus grande surprise de la saison 2025-26 de la NFL.

Ils devront en faire autant, voire plus, face aux 49ers de San Francisco (10-4) lundi soir, s’ils veulent espérer l’emporter et conserver une petite chance de prolonger leur saison au-delà de la fin du calendrier régulier.

Bien sûr, les Niners sont les grands favoris pour les empêcher de réaliser leur rêve, au prochain Monday Night Football.  Les parieurs les donnent gagnants par 5½ points.  Leur offensive est en feu depuis leur dernière défaite, le 9 novembre, contre les Rams de Los Angeles.  Depuis, ils ont enchaîné quatre victoires consécutives, en marquant en moyenne 31 points par match.



Il est vrai que ce fut contre des clubs médiocres, ayant des fiches combinées de 15 gains et 42 revers.  Mais avec l'adversité qu'ils ont dû affronter cette saison, à cause de tous les blessés qui se sont retrouvés hors de leur alignement, ils méritent beaucoup de crédit.

Même si leur défense reste affaiblie par l’absence de plusieurs joueurs clés, blessés pour longtemps, elle s’en sort plutôt bien, et évite de mettre l’équipe en difficulté, en commettant des erreurs trop coûteuses.  La plupart des blessés sont revenus au jeu en attaque, ce qui explique les excellentes performances récentes de ce côté du ballon.

C'est surtout vrai en ce qui concerne l'attaque aérienne qui, pendant une longue période cette saison, a reposé beaucoup sur les épaules du demi offensif Christian McCaffrey.  Maintenant que plusieurs receveurs sont redevenus actifs, après avoir guéri leurs blessures, McCaffrey est moins utilisé pour les jeux de passes.



Mais, lundi soir, il sera intéressant d'observer son duel contre son homologue des Colts, Jonathan Taylor.  Ce dernier a été moins productif au cours de l'actuelle série de quatre défaites consécutives de son club.  Mais il demeure une menace, surtout contre la défense démunie des 49ers, contre le jeu au sol.  Après la perte de quelques-uns de ses meilleurs stoppeurs contre la course, le front défensif des Niners a glissé en 17e place contre le jeu au sol, en accordant 4,33 verges par portée.

Si les Colts peuvent exploiter cette faiblesse, leur offensive pourrait contrôler le temps de possession du ballon, et garder plus longtemps en touche, la dangereuse brigade offensive de San Francisco.

Deux autres moyens de se donner des chances de gagner cette partie, seraient de remporter la bataille des revirements et de dominer avec les unités spéciales.  Les Colts ont un différentiel de + 2 cette année, dans le département des revirements, alors que les Niners sont - 5.



L'autre façon de raccourcir le terrain et de faciliter la tâche du "vieux" Philip Rivers, serait de gagner le positionnement sur le terrain avec une performance extraordinaire des unités spéciales, autant avec les botteurs de dégagement, qu'avec les retourneurs de bottés.

Rivers a eu des jours supplémentaires d'entraînement pour retrouver une certaine forme physique, lui qui affiche visiblement un surplus de poids.  Mais on a pu voir qu'il possède toujours son intelligence du jeu de football, lors du match de la semaine passée à Seattle.  En verra lundi, s'il peut compléter de plus longues passes, ce qu'il n'a pas réussi à faire contre la très forte défensive des Seahawks.

49ers   24,     Colts   20.       

NFL 2025, SEMAINE 16 : NEW ENGLAND @ BALTIMORE ⇨ L'URGENCE DE GAGNER LEUR DERNIER MATCH À DOMICILE POUR LES RAVENS.



S'ils veulent prolonger leur saison en janvier prochain, les Ravens de Baltimore (7-7) doivent gagner leur trois dernières parties du calendrier régulier, et remporter le championnat de leur division.  Ils tirent présentement de l'arrière par un match sur les Steelers de Pittsburgh (8-6) dans la section Nord de la Conférence Américaine, et les deux clubs doivent se rencontrer dans la dernière semaine (18e) de la saison, dans ce qui pourrait être un duel décisif.

Mais auparavant, les Ravens ont deux gros contrats.  Avant de se mesurer aux Packers de Green Bay (9-5-1), la semaine prochaine, au Lambeau Field, ils doivent d'abord faire face aux Patriots de la Nouvelle Angleterre (11-3), ce dimanche, à Baltimore, pour leur dernier match à domicile, cette année.  Ils n'ont guère obtenu de succès à la maison jusqu'ici (3-5), mais pour espérer sauver leur campagne 2025-26, ils doivent absolument l'emporter contre les Pats, dimanche soir.  Cette urgence de gagner incite les bookmakers à miser sur eux par un écart de trois points. 

Pour arriver à confirmer cette prédiction, l'équipe dirigée par John Harbaugh devra surtout compter sur de bonnes performances de leur quart arrière Lamar Jackson, et de leur puissant porteur de ballon Derrick Henry (photo ci-dessous).  Ça adonne bien, car ces deux piliers de leur attaque sont habituellement à leur mieux en décembre, quand ça compte beaucoup, lors de matchs importants.  



Mais l'attaque des Ravens devra être bien meilleure en zone payante ("red Zone"), où elle s'est classée à l'avant dernier rang de la Ligue Nationale, cette année.  Ses poussées offensives ne s'y sont terminées que 44 % du temps par un touché.  Lamar Jackson devra exploiter la faiblesse de la défensive des Patriots dans cette zone critique.  Cette dernière est la pire du circuit Goodell, à cet endroit situé près des buts.

La défensive des "Corbeaux" devra également fournir un effort spécial, dimanche, contre la redoutable offensive des Patriots.  Un effort du même genre que celui de la semaine passée, quand elle a blanchi Joe Burrow et les Bengals de Cincinnati, 24 à 0.

On ne sait pas comment les protégés du coach Mike Vrabel (photo ci-dessous) vont réagir, après leur défaite choc de 35 à 31 contre les Bills de Buffalo, dimanche dernier.  Les Patriots avaient pris rapidement une avance de 21 à 0 dans cette partie, avant de s'écrouler en deuxième demie, et concéder cinq touchés d'affilée aux Bills.  Ce revers difficile à avaler contre leurs plus forts rivaux de division, les a empêchés de remporter le titre de la division Est de l'Association Américaine.  Une victoire contre Baltimore, dimanche, ou un revers des Colts d'Indianapolis ou des Texans de Houston, leur assurerait cependant une place en séries éliminatoires.



Le plus inquiétant pour les porte couleurs de la Nouvelle Angleterre, ce sont les blessures de plusieurs de leurs joueurs clés en défense contre le jeu au sol, surtout contre la dangereuse attaque terrestre des Ravens.  On sait déjà que l'ailier défensif Milton Williams (cheville) sera encore absent.  Sans lui au cours des dernières semaines, la défense anti course des Pats a chuté de la 8e à la 31e place de la NFL, depuis la semaine 11.  Au cours des quatre dernières joutes, elle a accordé une moyenne de 134,8 verges par rencontre, sur les jeux au sol.

Le secondeur de ligne Robert Spillane (cheville) est lui aussi tombé au combat.  La semaine dernière, l'attaque au sol des Bills en a profité pour amasser 168 verges de gains, et deux touchés.  Dimanche, le secondeur de ligne Harold Landry (genou), et le plaqueur Christian Barmore (genou) représentent des cas incertains, tout comme les demis de coin Marcus Jones (genou) et Carlton Davis (hanche).  Jones est également un excellent retourneur de bottés.

Les Patriots ont une fiche parfaite sur la route cette année (6-0), et ce qui est nouveau cette saison, c'est qu'ils ont maintenant un porteur de ballon, la recrue TreVeyon Henderson, qui est un marchand de vitesse et qui peut réussir des jeux explosifs.  Il court pour une moyenne de 5,4 verges par portée, et il a à son crédit six courses de 20 verges et plus, cette saison.  Ses gains totaux montent à 773 verges, même s'il n'a pas été employé beaucoup en début de campagne.  Il vient renforcer le champ arrière des Patriots, car son coéquipier Rhamondre Stevenson n'est guère productif cette année.



Drake Maye (ci-dessus), des Pats, demeure le quart arrière le plus précis de la NFL avec un pourcentage de passes complétées de 70,9 %.  À sa deuxième année d'expérience dans la Ligue, il a appris à se débarrasser rapidement du ballon quand il est sous pression, à faire des courses aux bons moments, et à ne pas paniquer en situations de stress.  Il accepte de concéder beaucoup de sacs (43) plutôt que de lancer des interceptions, ou de mal protéger le ballon.

Il a trouvé, en son nouveau receveur Stefon Diggs, un joueur de confiance, qui peut le dépanner en cas d'urgence.  Diggs excelle pour se démarquer de ses couvreurs.  Le vétéran de 32 ans n'a plus sa capacité d'autrefois pour les longs jeux de passes, mais il est très fiable en n'importe quelle occasion.

Au final, l'équipe qui commettra le moins d'erreurs coûteuses, de revirements, et de pénalités l'emportera.  À ce chapitre, les Patriots ont été meilleurs cette saison, ils ont commis 14 revirements, comparés aux 20 des Ravens.  Je pense que la défense des Ravens va dépasser ses standards de cette saison et soutenir l’attaque au sol efficace menée par Derrick Henry et Keaton Mitchell, pour décrocher une victoire serrée de Baltimore.

Patriots  23,    Ravens   24.         

samedi 20 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 16 : BUFFALO À CLEVELAND ⇨ LES BILLS POURRAIENT "PUNCHER LEUR TICKET" POUR LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES.



Ce ne serait pas vraiment surprenant, au vu des attentes des dernières saisons, mais les Bills de Buffalo (10-4) pourraient décrocher leur place en séries éliminatoires, en remportant leur match de dimanche, contre les modestes Browns de Cleveland (3-11).  

Pour confirmer cette participation au tournoi du Super Bowl, les hommes de l'entraîneur chef Sean McDermott devraient aussi compter sur une défaite des Texans de Houston contre les pitoyables Raiders de Las Vegas, ou un revers des Colts d'Indianapolis face aux 49ers de San Francisco.

Après avoir vaincu les Patriots de la Nouvelle Angleterre (11-3), dimanche passé, les Bills ne sont plus qu'à un match de ces derniers, dans la course au championnat de la division Est de l'Association Américaine.  Les Pats sont à Baltimore pour affronter les Ravens, dimanche soir.



À première vue, les Browns de Cleveland ne représentent pas une menace pour Buffalo.  Mais les Bills ont été inconstants cette saison, en enchaînant souvent de brillantes victoires à pointage élevé, avec des contre-performances, lors du match suivant.  Quatre fois, cette année, ils ne sont pas arrivés à marquer plus de 20 points dans une partie.  Après leur triomphe émotif contre les Patriots, est-ce possible qu'ils soient moins motivés et qu'ils éprouvent des ennuis à Cleveland ?

C'est peu probable.  Oui, leur défensive accorde souvent trop de points et de verges au sol (30e de la NFL avec une moyenne de 143,1 verges par rencontre), mais elle ne devrait pas avoir trop de difficultés à contenir la piètre attaque des Browns, qui marque seulement 16,1 points par match (31e).  

Par contre, même si elle a faibli ces derniers temps (88 points accordés au cours des trois dernières semaines), la défensive des Browns est solide, surtout contre le jeu au sol.  Elle pourrait donc limiter le principal atout offensif des Bills, l'attaque terrestre avec leur porteur de ballon James Cook, et le quart arrière Josh Allen, qu’on pourrait presque considérer comme un demi offensif, tant il excelle lorsqu’il court avec le ballon.
  


Buffalo mise beaucoup sur le jeu au sol (4e de la NFL avec 41,58 % des actions offensives), et si la défense contre la course de Cleveland est à la hauteur de sa réputation, le match de dimanche pourrait être plus serré qu’on ne l’imagine.  Cependant, la défensive des Browns a accordé douze courses de 20 verges et plus, cette année.  C'est le 4e total le plus élevé dans le circuit Goodell.  Il y a donc une possibilité de jeux explosifs en faveur de Buffalo.   

Josh Allen a déjà amassé 535 verges en 98 courses, et il a marqué douze touchés par la voie terrestre, cette saison.  D'ailleurs, les Bills sont no 1 de la NFL pour le jeu au sol, avec une impressionnante moyenne de 158,5 verges de gains par match.

Pour sa part, James Cook (photo ci-dessous) présente également des statistiques éloquentes comme porteur de ballon.  Au cours des quatre derniers matchs de son équipe, il affiche une moyenne de 111,8 verges par rencontre, et les Bills ont un dossier de trois gains et un seul échec durant cette période.



Un autre facteur à considérer en faveur des Bills, c'est la mauvaise protection du quart arrière par la ligne offensive des Browns.  Affaiblie par l'absence de plusieurs joueurs blessés cette saison, cette unité a subi de multiples changements.  Neuf combinaisons différentes de partants ont été utilisées depuis la première semaine du calendrier.

Et pour empirer la situation, Shedeur Sanders, le quart arrière des Browns, prend énormément de temps à faire ses lectures des défenses opposées, et à lancer ses passes (le plus lent dans la NFL, à 3,3 secondes).  La ligne à l'attaque ne peut pas tenir ses blocs indéfiniment, et c'est ainsi qu'elle a permis 40 sacs du quart (8e plus grand nombre dans la NFL).  Cependant, le "pass rush" des Bills n'est pas le plus rapide pour arriver à presser les pivots adverses (2,87 secondes, 3e plus lent de la Ligue).

Sanders en sera à son 5e départ cette année.  Jusqu'à maintenant, il n'a complété que 52,2 % de ses passes, pour cinq touchés et six interceptions.  Il est davantage dangereux avec ses jambes (dix courses pour 74 verges) qu'avec son bras.  Bien sûr, étant le fils de l'ancienne gloire de la NFL, Deion Sanders, le travail de Shedeur (photo ci-dessous) est scruté à la loupe, et les commentateurs sont prompts à s'extasier quand il joue bien, et à le critiquer sévèrement quand il sous-performe...


Pour lui enlever un peu de cette pression médiatique, les plans de match des Browns font une grande place au jeu au sol avec le demi offensif recrue Quinshon Judkins.  Il a porté le ballon à 222 reprises cette saison (8e porteur de ballon le plus occupé de la Ligue).  Sa moyenne de verges par course n'est pas très élevé à 3,6 mais il a quand même marqué sept touchés au sol.

Le joueur à surveiller chez les Browns est sans contredit l'ailier défensif Myles Garrett, qui tentera d'établir un nouveau record de la NFL pour le plus grand nombre de sacs réussis.  Il ne lui en manque qu'un pour égaler le record de 22 ½ détenu conjointement par Michael Strahan et T.J. Watt.  La défense des Browns a réussi 47 sacs cette année, le 3e plus fort total dans la Ligue. 

L'ailier rapproché recrue Harold Fannin Jr (photo ci-dessous), âgé seulement de 21 ans, est aussi digne d'attention.  Au cours des trois dernières parties de son club, il a été visé 30 fois.  Seulement Trey McBride, des Cardinals de l'Arizona, a été plus ciblé que lui cette année dans la Ligue Nationale.



Contre des adversaires présentant des fiches gagnantes, les Browns ont perdu leurs cinq derniers matchs, et ce, par un écart de 20 points en moyenne, par rencontre.  Ils sont les négligés des parieurs par 10½ points, dimanche.  

Je pense que les coéquipiers de Myles Garrett (no 95, ci-dessous) voudront l'aider à fracasser le record de sacs de la NFL, et qu'ils vont jouer un gros match en défensive.  Ce qui pourrait donner un duel plus corsé, et une victoire moins décisive de Buffalo. 
 


Parmi les blessés qui vont rater la partie, mentionnons, chez les Browns : le bloqueur Jack Conklin, l'ailier rapproché David Njoku, le plaqueur Maliek Collins, le joueur de centre Ethan Pocic, le secondeur Winston Reid, le demi offensif Dylan Sampson, et le demi de coin Denzel Ward.

Chez les Bills, seront absents : le bloqueur Dion Dawkins, l'ailier rapproché Dalton Kincaid, les plaqueurs Jordan Philips et Ed Oliver, les ailiers espacés Mecole Hardman et Curtis Samuel, le bloqueur Chase Lundt, de même que les botteurs Matt Prater et Tyler Bass.  Autant d'absences de joueurs réguliers suggère la possibilité d'un affrontement à plus bas pointage.

Bills   24,     Browns  17.