dimanche 9 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 10 : PHILADELPHIA À GREEN BAY ⇨ FINI LE NIAISAGE CHEZ LES EAGLES !



Les lendemains de victoire au Super Bowl sont souvent difficiles pour les champions.  Ce fut le cas pour les Eagles de Philadelphie (6-2) qui, après un début de saison couci-couça, se sont finalement mis en marche au cours des dernières semaines, en remportant deux victoires convaincantes.

L'attaque s'est enfin réveillée en produisant une moyenne de 33 points au cours des deux dernières rencontres.  Le quart Jalen Hurts est également sorti de sa torpeur en multipliant les passes de touché.  L'attaque au sol s'est enfin remise à prospérer avec Saquon Barkley et, un nouveau contributeur, Tank Bigsby.

Les Aigles avaient besoin de renforts en défensive, et le gérant général Howie Roseman (photo ci-dessous) n'a pas niaisé durant la semaine de congé (bye) de son équipe.  Il a fait des transactions pour amener deux demis de coin Jaire Alexander et Michael Carter II pour solidifier la tertiaire, qui était affaiblie par des blessures à des titulaires réguliers.
  


Afin d'améliorer le "pass rush", Roseman a également procédé à un échange pour s'assurer les services du secondeur Jaelan Phillips.  Les Eagles ont aussi sorti Brandon Graham de sa retraite, et il pourra faire sa part pour aider le "pass rush" de la défensive.

Philadelphie affrontera Green Bay (5-2-1) dans un "Monday Night Football" qui promet.  Les Packers reviennent d'une défaite difficile à avaler contre les Panthers de la Caroline (16 à 13), la semaine dernière.  L'alignement est décimé par les blessures, et la perte du super ailier rapproché Tucker Kraft (genou → photo ci-dessous) risque de faire très mal, car il était une partie importante des plans de matchs à l'offensive.



Une mauvaise tendance s'est dessinée en ce qui concerne la défense contre le jeu au sol chez le "Pack".  La troupe du coach Matt LaFleur a perdu ses deux matchs quand elle a permis trop de verges aux demis offensifs adverses.  Les Eagles vont sans doute tenter d'exploiter cette faiblesse.  Ils ont la ligne offensive et les porteurs de ballon pour réussir.

C'est probablement le plus gros affrontement de la semaine 10.  Les champions défendants sont sur un bon élan, et ils sont reposés après leur semaine de congé.  Les Packers, eux, sont sans doute encore ébranlés, et doivent se poser des questions, après leur défaite surprise contre les Panthers.



Les Packers jouent à domicile et ça explique pourquoi ils sont favoris par 1½ point pour gagner contre les Eagles.  Je doute que cela puisse se produire car les Eagles ont eu deux semaines pour se préparer, et qu'ils devraient retrouver le momentum qui les a porté récemment.

Eagles  24,     Packers  23.       

NFL 2025, SEMAINE 10 : DETROIT À WASHINGTON ⇨ LA DESCENTE AUX ENFERS SE POURSUIT POUR LES COMMANDERS...



Ça va très mal à Washington.  Et je ne parle pas ici du président Donald Trump, ni du cruel "shutdown" administratif qui affecte beaucoup de monde aux États-Unis.  Non je veux parler du club de football des Commanders de Washington, qui vient de perdre quatre matchs d'affilée, et son quart arrière vedette Jayden Daniels.  Celui-ci a subi une dislocation du coude, lors du massacre de son équipe, 38 à 14, aux mains des Seahawks de Seattle, dimanche dernier.

Les Commanders reçoivent les Lions de Détroit (5-3), cette semaine, mais avec un bilan négatif de trois gains contre six échecs, autant dire que la saison du club de la capitale nationale est perdue.  Car les prochaines parties s'annoncent mal pour la troupe du pilote Dan Quinn.  Outre les puissants Lions, il y a encore de dures batailles à venir : deux contre les Eagles de Philadelphie, et une autre contre la féroce défensive des Broncos de Denver.

À part la perte considérable que représente celle de leur quart arrière numéro un, qui a été responsable, en grande partie, de leurs succès surprenants de l'an dernier (finalistes du championnat de Conférence), il va aussi manquer les receveurs Terry McLaurin (blessé aux quadriceps), et Luke McCaffrey (clavicule) à la formation offensive, face aux Lions.  Rien de rassurant pour le quart arrière Marcus Mariota, appelé à prendre la relève de Jayden Daniels.



Mariota (ci-dessus) a été impliqué dans cinq parties cette saison, et les résultats n'ont pas été probants : des défaites, quatre passes de touché, autant d'interceptions, et sept sacs subis.  Pour les longs jeux de passe, il ne reste que Deebo Samuel, comme receveur dangereux, et disons que les défenses adverses le surveillent de près, l'empêchant d'être efficace.  Il ne reste que peu d'options pour Mariota, qui devra s'en remettre au jeu au sol, et à de courtes passes à ses demis offensifs ou à l'ailier rapproché Zach Ertz.

En défensive, la situation est encore pire.  Là aussi, les blessures à des joueurs clés font mal.  Les ailiers défensifs Dorance Armstrong (genou) et Drake Jackson (pied) sont hors circuit, ainsi que le demi de coin étoile Marshon Lattimore (genou).  Les Commanders présentent une des pires défenses contre la passe dans la NFL (29e en accordant une moyenne de 253,6 verges par match).

Disons que ça augure mal, face à la deuxième meilleure attaque de la Ligue, celle des Lions (moyenne de 29,9 points marqués par rencontre).



Cependant, les Lions de cette année ne sont plus ceux de l'an dernier, qui dominaient le circuit Goodell, autant en offensive qu'en défensive.  Ils ont déjà subi une défaite de plus que durant toute la saison dernière, dont deux contre des clubs de leur division (Green Bay, et Minnesota, la semaine passée).

Avant le début de la présente campagne, on se demandait si la perte de leur coordonnateur offensif, (Ben Johnson, maintenant coach des Bears de Chicago), et celle de leur coordonnateur défensif (Aaron Glenn, rendu à New York comme entraîneur chef des Jets) les affecteraient.  Au regard de leurs statistiques de ces deux côtés du ballon, on peut dire que oui.  

Les rendements sont à la baisse en attaque comme en défense.  Les Lions perdent plus souvent, marquent moins de points, et en accordent plus (14e dans la NFL avec une moyenne de 22,2).  Ils sont en milieu de peloton contre le jeu au sol (13e), et ils ne sont plus dans le top-10 en défense anti aérienne (12e).  L'attaque au sol (9e) n'a plus le mordant d'antan, et l'attaque aérienne (12e) n'est plus aussi terrifiante. 

Au point de vue offensif, les carences de la ligne à l'attaque sont en partie responsables du ralentissement de la production de cette unité.  Les membres de cette ligne perdent trop souvent la guerre des tranchées, ce qui fait que le quart Jared Goff (photo ci-dessous) est plus souvent sous pression de la part des "pass rush" adverses.  Et on sait que quand il n'a pas le temps d'exécuter le jeu prévu, il est incapable d'improviser un jeu de remplacement, et qu'il devient ainsi inefficace.



Bien sûr on peut imputer aux blessures une part des ennuis de l'équipe.  Mais on peut y voir aussi un manque de profondeur dans l'alignement.

Le jeu au sol des Lions est crucial dans les succès et les déboires de l'équipe.  Quand il rapporte au moins 100 verges par match, les Lions sont invaincus (5-0).  Sinon, en bas de 100 verges, ils ont perdu leurs trois matchs (0-3).  Contre la faible défensive des Commanders, ils ne devraient pas avoir de difficultés à atteindre cette condition gagnante.

Détroit est favori par 7½ points pour vaincre un club en chute libre, cette saison.  Les Lions sont peut-être moins redoutables cette année, mais ils ont nettement plus de talent que les Commanders.

Lions    28,    Commanders   20.       

NFL 2025, SEMAINE 10 : BALTIMORE AU MINNESOTA ⇨ MOMENTS DE VÉRITÉ POUR LA DÉFENSIVE DES RAVENS ET J.J. McCARTHY DES VIKINGS.



Dimanche après-midi, lorsque les Ravens de Baltimore (3-5) affronteront les Vikings du Minnesota (4-4) au U.S. Bank Stadium de Minneapolis, on pourra mieux évaluer si la défense des Ravens a retrouvé sa force d'antan, et si le quart J.J. McCarthy a réellement retrouvé un niveau de jeu respectable, après son retour de blessure, dimanche dernier.

Après un horrible début de saison, la brigade défensive du club de Baltimore semble avoir retrouvé ses moyens, après le retour au jeu de plusieurs de ses joueurs blessés.  Elle n'a accordé que 13 points en moyenne, dans ses trois derniers matchs.

Et avec le retour au jeu du quart vedette Lamar Jackson, un ex MVP, les Ravens peuvent espérer revenir dans la lutte pour le titre de champions de leur division (Nord de l'AFC).



Les Ravens avaient besoin de renforts pour améliorer leur "pass rush" qui n'a produit que 11 sacs, cette saison.  C'est pourquoi ils ont acquis les services de Dre'Mont Jones, des Titans du Tennessee.

La défense des Vikings utilise beaucoup le blitz, et ce fut une arme efficace contre Jared Goff, dans leur victoire surprise aux dépens des Lions de Détroit au compte de 27à 24, la semaine dernière.  On sait que Goff perd beaucoup de ses moyens quand il est sous pression.

Ce n'est cependant pas le cas de Lamar Jackson, qui complète 78,7 % de ses passes, quand on emploie le blitz contre lui.  Sans oublier qu'en de tels cas, il peut s'échapper de la pochette protectrice pour courir avec le ballon, et obtenir des gains appréciables (moyenne de 6,9 verges par course).



Quant à J.J. McCarthy (ci-dessus), il revenait aussi au jeu après une blessure, tout comme Lamar Jackson.  Sans avoir été extraordinaire contre les Lions, il a livré une de ses meilleures performances en carrière, avec deux passes de touché, en plus d'un majeur de neuf verges, en portant le ballon.  De quoi prendre davantage confiance en lui.

Les Ravens n'ont jamais gagné au domicile des Vikings, mais on ne sait jamais à quoi s'attendre de ces derniers.  Ils sont imprévisibles, enchaînant des bons et des mauvais matchs.  

Ça dépend beaucoup de leur quart arrière, car s'il peut jouer assez bien, il a de bons outils avec lesquels travailler.  Des porteurs de ballon comme Aaron Jones (photo ci-dessous) et Jordan Mason; ainsi que des receveurs capables, comme Justin Jefferson, Jordan Addison, Jalen Nailor et T.J. Hockenson, offrent de belles opportunités à l'attaque.



Les experts qui gagent sur la rencontre n'ont apparemment aucune confiance en J.J. McCarthy.  Ils misent plutôt sur la supériorité de Lamar Jackson, et sur la confirmation du retour en force de la défensive des Ravens, pour faire basculer la victoire du bord de Baltimore, par un écart de 4½ points.

Le fait que les Vikings n'aient gagné qu'une fois en trois parties à domicile, les a peut-être influencés également.  Je me range à leurs arguments, en plus d'invoquer aussi celui de la prépondérance  du super demi offensif Derrick Henry, qui devrait infliger des dommages dans la défense des Vikings.   

Ravens    24,     Vikings    20.

samedi 8 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 10 : PITTSBURGH À L.A. CHARGERS ⇨ JUSTIN HERBERT SOUS LE FEU DES CHASSEURS DE QUARTS DES STEELERS.



Ce n'est pas compliqué, si la défensive des Steelers de Pittsburgh (5-3) répète sa performance de la semaine dernière contre Daniel Jones et les Colts d'Indianapolis, elle fera mal paraître le quart arrière Justin Herbert et l'offensive des Chargers de Los Angeles (6-3), dimanche soir, à Inglewood, Californie.

C'est un scénario possible en raison des problèmes de la ligne offensive des Bolts, qui vient de perdre deux autres titulaires aux postes de bloqueurs : Joe Alt (blessé à une cheville), et Bobby Hart (cheville + genou).  Les Chargers étaient déjà privés du bloqueur étoile Rashawn Slater (genou) depuis cet été.

En état d'urgence, les dirigeants de l'équipe ont transigé avec les Saints de la Nouvelle Orléans, pour acquérir les services de Trevor Penning, qui peut jouer comme bloqueur ou comme garde.  En retour de Penning, les Bolts ont cédé un choix de 6e ronde au repêchage de 2027.



Avec une ligne à l'attaque rapiécée et remodelée, le quart Justin Herbert aura-t-il la protection nécessaire pour avoir le temps d'exploiter la faiblesse de la défense anti aérienne des Steelers, la pire de la NFL (278,2 verges accordées en moyenne par match) ?

Pour aider leur tertiaire vulnérable, les gars du front défensif des Steelers sont forts pour exercer de la pression sur les quarts arrières opposés.  Ils ont 27 sacs à leur crédit cette année.  Ils provoquent aussi beaucoup de revirements (8 interceptions + 8 échappés recouvrés).  C'est vraiment la clé de la victoire pour leur équipe.

Car avec Aaron Rodgers (ci-dessous) aux commandes de l'attaque, les Steelers peuvent marquer assez de points pour gagner, si la défensive se surpasse.



Mais Justin Herbert n'est pas Daniel Jones, et il peut mieux tirer son épingle du jeu en surmontant l'adversité de la pression des défenseurs ennemis.  Il peut produire en attaque même s'il a tendance à subir beaucoup de sacs (28 jusqu'à maintenant cette saison).  

Il vient au deuxième rang chez les quarts de la NFL pour les verges par la passe avec 2 390, et pour les passes de touché avec 18.  Il a ajouté 305 verges et un touché par la course.  Il a cependant lancé huit interceptions.  Comparativement à Rodgers, il a bien plus d'options valables chez ses receveurs.  Il peut faire une meilleure distribution du ballon que son homologue des Steelers.



La défensive de Pittsburgh a provoqué six revirements contre les Colts, dimanche passé.  Il serait étonnant qu'elle répète ces exploits contre les Chargers.  C'est pourquoi ces derniers ont la faveur des preneurs aux livres pour l'emporter par 2½ points, cette semaine.

Certes, comme c'est toujours le cas au SoFi Stadium, les partisans du club visiteur vont être plus nombreux que ceux de l'équipe locale, mais ils n'empêcheront pas Justin Herbert de combler la faiblesse de sa ligne offensive afin de procurer une précieuse victoire à ses coéquipiers.  Mais ce gain sera arraché de peine et de misère, par la plus mince des marges.

Steelers     23,       Chargers    24.       

NFL 2025, SEMAINE 10 ⇨ PROGRAMME DOUBLE DANS LA DIVISION OUEST DE LA NFC : CARDS VS SEAHAWKS + RAMS VS 49ers.



On aura droit à un programme double, ce dimanche, dans la division Ouest de la Conférence Nationale.  D'abord à 16 h. 05, les Cardinals de l'Arizona (3-5) jouent à Seattle, contre les Seahawks (6-2); et à 16 h. 25, les Rams de Los Angeles (6-2) affrontent les 49ers (6-3) à San Francisco. 

Cardinals  vs  Seahawks

Les deux équipes se sont livrés une bataille serrée lors de la semaine no 4.  Les Hawks ont eu le dessus par le score de 23 à 20.  Mais c'était Kyler Murray qui était le quart arrière des Cardinals.  Il avait lancé deux interceptions.  Il est présentement blessé, et c'est son auxiliaire, Jacoby Brissett, qui le remplace depuis le 12 octobre.  Il a remporté une victoire en trois matchs depuis ce temps, mais le vétéran quart, qui aura 33 ans le mois prochain, a nettement relancé l'attaque de son club, qui languissait auparavant, sous la direction maladroite de Murray.

Brissett (photo ci-dessous) n'est pas le meilleur pivot de la NFL, mais il détient le record de la Ligue pour le plus faible pourcentage d'interceptions lancées (1,3 %).  Limiter ainsi le nombre de revirements est un facteur positif, qui joue en sa faveur, et c'est un avantage pour son équipe.



La semaine dernière, il a beaucoup aidé sa formation à mettre fin à une série de cinq revers consécutifs, quand les Cards ont défait les Cowboys de Dallas 27 à 17.   Il a complété 21 de ses 31 passes, pour 261 verges, et deux touchés.  Il a rejoint son receveur Marvin Harrison sept fois, pour des gains de 96 verges, et un touché.

Il aura fort à faire, cependant, contre l'excellente défensive des Seahawks, une des meilleures au pays, même si elle est plutôt ordinaire contre les jeux de passe (19e de la NFL avec une moyenne de 218 verges accordées par match).  Elle est impénétrable sur les jeux au sol (1ère, avec 3,49 verges allouées par course).  Comme l'offensive de l'équipe, elle se classe en 5e position de la NFL au chapitre des points (les Hawks sont 5e pour les points marqués, et 5e pour les points accordés).

De l'autre côté du ballon, l'offensive de Seattle se montrait déjà redoutable sous la direction du quart arrière Sam Darnold.  Elle le sera encore plus avec l'arrivée du rapide receveur Rashid Shaheed (photo ci-dessous), obtenu cette semaine des Saints de la Nouvelle Orléans, en retour de choix de repêchage (4e et 5e ronde au repêchage de l'an prochain).  C'est une raison de plus pour prendre les Seahawks au sérieux, et les considérer comme des aspirants légitimes au championnat de leur division, et même, de leur Conférence. 



Le mois de novembre a été néfaste pour les Cardinals puisqu'ils ont perdu plusieurs joueurs défensifs en raison de blessures.  Et ils sont toujours privés de leurs deux meilleurs porteurs de ballon : James Conner (blessé à un pied), et Trey Benson (genou).

Ce bilan de santé déplorable compte, pour les preneurs aux livres, qui ont établi les Seahawks favoris pour gagner chez eux, par la marge de 7½ points.  Je trouve cet écart exagéré, car les Cardinals ont toujours disputé des matchs aux pointages serrés, cette saison.

Cardinals   20,      Seahawks    24.



Rams  vs  49ers



L'autre partie du programme double, dans l'Ouest de la NFC, oppose les Rams de Los Angeles aux 49ers de San Francisco.  Ces derniers ont vaincu leurs adversaires 26 à 23, en prolongation, à Inglewood, lors de la semaine 5, dans un match plein de rebondissements.  Les Niners n'étaient pas donnés gagnants pour ce match, car leur alignement était fortement affaibli par l'absence de plusieurs joueurs blessés.

Cette saison, l'équipe dirigée par l'entraîneur Kyle Shanahan, surmonte les obstacles, en enchaînant les victoires, malgré les blessures qui frappent régulièrement leurs joueurs.  Encore, la semaine dernière, dans leur victoire de 34 à 24 contre les Giants, à New York, ils ont perdu un autre joueur de défense, Mykel Williams, touché sévèrement à un genou.

Williams devient le 7e défenseur hors de combat cette année.  Cinq autres sont également blessés, et représentent des cas incertains pour dimanche.  Il ne reste pratiquement plus de bons chasseurs de quart dans cette brigade durement éprouvée par les blessures.  Cela explique pourquoi elle n'a réussi que onze sacs cette saison.  Depuis la perte de leur as défensif Nick Bosa, à la fin de septembre, les Niners ont chuté en 30e place de la Ligue, dans la catégorie des pressions sur les quarts arrières adverses.



Face à la redoutable attaque aérienne des Rams, ça pourrait être un sérieux problème.  On a déjà annoncé que Puka Nacua, le receveur vedette du  quart étoile Matthew Stafford, participerait à la rencontre, lui qui avait quitté le match contre les Saints de la Nouvelle Orléans, dimanche passé, à cause d'une blessure aux côtes.  En raison de leur défensive diminuée par les blessures, les 49ers ont glissé au 21e rang de la NFL, en ce qui concerne la défense anti aérienne.

Malgré tous leurs soucis et l'avantage des Rams en termes de talent, les Niners ne partent pas battus d'avance, surtout chez eux, cette semaine.  En fait, ils sont la bête noire de leurs adversaires.  Depuis 2019, Sean McVay, le coach des Rams, a perdu ses six rencontres, face à la troupe de son ex compagnon de travail, Kyle Shanahan.

Les Rams pourraient être invaincus cette année s'ils avaient pu compter sur un bon botteur de placement.  Joshua Karty a raté cinq placements et trois transformations, en contribuant ainsi au deux défaites de son équipe.  C'est le pire botteur de précision de la NFL cette saison.  



McVay a pris la décision d'engager un autre botteur cette semaine, même si Karty demeure avec le club.  Le nouveau venu est Harrison Mevis, surnommé "the Thiccer Kicker" (photo ci-dessus) à cause de son obésité.  Il pèse 245 livres, et il est âgé de 23 ans.  Sa seule expérience au football professionnel remonte à l'an dernier, avec les Stallions de Birmingham, un club de la UFL (United Football League).

Si les Rams désirent briser la guigne qui s'acharne sur eux depuis les dernières saisons, face aux 49ers, leur défensive devra arrêter le formidable demi offensif de San Francisco, Christian McCaffrey.  Ils n'ont jamais réussi à le neutraliser.  Et malgré la forte défense des Rams, 2e meilleure de la NFL pour le moins de points accordés (15,9 par match), Kyle Shanahan a le don de préparer des plans offensifs imparables pour McVay et sa brigade défensive.

Dans ces conditions, la clé de la victoire pour les Niners sera de limiter suffisamment les dommages causés par l'attaque explosive de leurs adversaires.  Ce ne sera pas facile avec leur défensive décimée par les blessures.  Mais le mauvais sort qu'ils ont jeté sur McVay et ses joueurs, depuis des années, pourrait encore leur permettre de parader encore dans le cercle des vainqueurs, dimanche, à San Francisco.

Les parieurs, eux, misent sur la logique d'une revanche des Rams contre leurs opposants.  Ils les donnent gagnants par 5½ points.  D'accord, sur papier, en comparant les formations, et en tenant compte des blessés, les Rams sont l'équipe supérieure.  Mais ça se joue sur le terrain, et les protégés de McVay ont le tour de se battre eux-mêmes en commettant des gaffes coûteuses contre les 49ers, comme c'est arrivé lors de leur dernière rencontre avec eux, le 2 octobre dernier.

Néanmoins, j'y vais moi aussi avec la logique, et je crois à un gain de mes Rams, envers et contre tous les diables de l'enfer, qui semblent toujours les damner, quand ils jouent contre les Niners.

Rams    23,       49ers    20.   

NFL 2025, SEMAINE 10 : NEW ENGLAND À TAMPA BAY ⇨ UN RARE TEST POUR LES PATRIOTS CETTE SAISON CONTRE UNE BONNE ÉQUIPE.



Les Patriots de la Nouvelle Angleterre (7-2) connaissent une saison du tonnerre en affichant le meilleur bilan de mi-saison (sept victoires, deux défaites) dans la Ligue Nationale de Football.  Ils viennent d'enregistrer six gains de suite, et ils comptent déjà trois victoires de plus que durant toute la saison dernière.

Mais leurs détracteurs, - dont je suis -, diront qu'ils ont obtenu leurs succès aux détriments de clubs faibles, en profitant ainsi d'un des calendriers les plus faciles dans l'histoire de la NFL.

On verra comment ils vont se débrouiller dimanche, contre les Buccaneers (6-2) à Tampa Bay.  Ces derniers ont eu deux semaines pour se préparer à cet affrontement, puisqu'ils étaient en congé (bye), la semaine passée.  Ils avaient certes besoin de cette pause, car leur liste de blessés débordait.  



Si le quart arrière Baker Mayfield et son meilleur receveur, la recrue Emeka Egbuka (photo ci-dessus), ont bénéficié du repos, afin de retrouver la forme, après avoir joué malgré leurs blessures, il n'en va pas ainsi pour plusieurs autres de leurs coéquipiers, qui vont encore manquer le rendez-vous avec les Patriots, dimanche.

En effet, les ailiers espacés Mike Evans (clavicule brisée), Chris Godwin (fibula), et Jalen McMillan (cou), ne pourront pas jouer.  Le bloqueur Luke Goedeke n'est toujours pas rétabli de sa blessure au pied, et Luke Haggard, son coéquipier sur la ligne offensive, est un cas incertain pour dimanche.  Le porteur de ballon Bucky Irving est toujours au rancart, avec sa blessure à un pied.

En défense, les Bucs devront encore se passer de leur as secondeur Haason Reddick (cheville et genou), ainsi que de son coéquipier de la seconde ligne Markees Watts (genou).   



Pour leur part, les Patriots déplorent l'absence des demis offensifs Rhamondre Stevenson (orteil), et Antonio Gibson (genou), de même que de l'ailier éloigné Kayshon Boutte (ischio-jambiers → photo ci-dessus).   La participation au match de dimanche, du secondeur Christian Elliss (hanche), est également exclue.

La défense des deux adversaires est particulièrement efficace contre le jeu au sol.  La défensve des Patriots est la seule de la NFL à n'avoir concédé à aucun demi offensif adverse au moins 50 verges de gains dans un match cette saison. C'est une première dans l'histoire de la franchise.  Et il y a eu de très bons porteurs de ballon à l'affronter : Bijan Robinson des Falcons, James Cook des Bills, et De'Von Achane des Dolphins.

De ce côté-là, les Bucs n'ont pas grand chose à envier à leurs opposants.  Cette saison, leur brigade défensive a limité les coureurs ennemis à 3,88 verges par portée (7e rang de la NFL).



Avec les blessures des deux équipes au poste de demi offensif, il est probable que chaque attaque privilégiera davantage les jeux aériens.  De toutes façons, leurs offensives terrestres étaient parmi les pires du circuit Goodell (Pats 25e / Bucs 26e).

Mais l'attaque aérienne des Patriots est dans une meilleure situation que celle des Buccaneers.  Décimé par les blessures, le groupe de receveurs de Tampa Bay n'a pas aidé le quart Baker Mayfield, au cours des dernières semaines.  Lors des deux parties récentes de l'équipe, Mayfield a vu son pourcentage de passes complétées chuter à 56 %.

À vrai dire, il ne lui reste que la recrue Emeka Egbuka, comme menace dangereuse, pour les longs jeux.  Cependant, le peu de pression exercée par la défense des Patriots (28e dans ce domaine, dans la NFL), pourrait avantager Mayfield, quand il voudra lancer le ballon.



Mais avec la perte de Kayshon Boutte, on peut en dire autant pour Drake Maye, le quart des Patriots, qui ne compte plus que sur Stefon Diggs (photo ci-dessus) pour les jeux explosifs de 20 verges ou plus. 

Maye est devenu un pivot d'élite cette année, et une de ses forces, c'est de quitter la pochette protectrice afin d'improviser des courses qui lui ont rapportées des gains de 270 verges, et deux touchés, jusqu'ici.  Les Buccaneers ont justement de la difficulté à contenir les quarts qui courent avec le cuir.  Ils sont 24e dans la Ligue, en allouant 3,9 verges par course, aux QBs adverses.

Le revers de la médaille pour Drake Maye, c'est qu'il a déjà subi 34 sacs, cette saison.  Il a encore été plaqué six fois derrière la ligne de mêlée, dimanche dernier, dans la victoire de 24 à 23 de son équipe contre les Falcons d'Atlanta.

C'est un problème car il risque d'être blessé s'il encaisse trop de coups.  D'ailleurs, dans cet affrontement face aux Falcons, Maye (photo ci-dessous) a commis une interception, et deux échappés (dont un perdu).



En plus, la défensive des Bucs est excellente pour exercer de la pression sur les quarts arrières opposés.  Ce qui explique sans doute pourquoi elle provoque autant de revirements (12), et de sacs (25).  D'ailleurs, la performance de cette brigade défensive a été la clé de la victoire des Bucs au compte de 23 à 3 contre les Saints de la Nouvelle Orléans, dans leur plus récent match, il y a deux semaines.

Pour avoir le dessus sur le club du coach Mike Vrabel, dimanche, la défensive de Tampa Bay devra répéter ses exploits d'il y a deux semaines.  Les Bucs sont toujours en première position de la division Sud de la Conférence Nationale, mais les Panthers de la Caroline (5-4) se sont approchés d'eux.
  


Après les Patriots, ils devront se mesurer aux Bills et aux Rams, ce qui ne sera pas une sinécure.  Les cinq dernières parties de leur calendrier seront contre des clubs de leur section.  C'est là que le championnat de leur division va se jouer.

Les experts croient que la chance va finir par manquer aux Patriots, et que leur série victorieuse va s'arrêter dimanche à Tampa Bay, contre un club reposé, après sa semaine de congé.  Les Bucs sont favoris par 2½ points pour l'emporter, et il est vrai que les Pats sont dus pour en perdre une, surtout après leur performance douteuse de la semaine dernière, contre Atlanta.  

Moi je pense que coach Vrabel va bien préparer son équipe, - comme il le fait toujours -, qu'il y a trop de blessés importants chez les Buccaneers, et que les parieurs vont perdre leur pari sur Tampa Bay.  

Patriots   24,     Buccaneers   20.   

NFL 2025, SEMAINE 10 : JACKSONVILLE À HOUSTON ⇨ L'URGENCE DE GAGNER SANS C.J. STROUD, POUR LES TEXANS.



La mission des Texans de Houston (3-5) ne sera pas facile, dimanche, quand ils recevront les Jaguars de Jacksonville (5-3).  C'est une rencontre qu'ils doivent absolument gagner s'ils veulent encore espérer participer aux séries éliminatoires de fin de saison.  

Une deuxième défaite contre les Jaguars, des rivaux de la division Sud de la Conférence Américaine, nuirait grandement à leur objectif de faire partie du tournoi pour l'obtention du trophée Lombardi.

Les Texans ont été défaits par le score de 17 à 10, par les Jaguars, lors de la semaine 3.  C.J. Stroud était le quart arrière de Houston pour ce match.  Il ne sera pas à son poste, dimanche, puisqu'il a été victime d'une commotion cérébrale, dimanche dernier, dans le revers de 18 à 15 de son équipe, contre les Broncos de Denver.



L'attaque des Texans sera dirigée par le quart réserviste Davis Mills (photo ci-dessus), qui en sera à son premier départ depuis 2021.  Dans le rôle de partant, il possède un dossier peu reluisant de cinq victoires, dix-neuf défaites, et un match nul.  Il a lancé 35 passes de touché et 25 interceptions.

En relève à Stroud, dimanche passé, il a complété 17 de ses 30 passes pour 137 verges, en plus de subir deux sacs.  Les Texans n'ont converti que 3 troisièmes essais en 17 tentatives, dans ce match. 

Comme toujours cette saison, ils ont été inefficaces pour marquer des touchés, quand ils étaient dans la zone payante ("red zone").  Cette année, dans leurs cinq défaites, ils n'ont réussi que quatre touchés, c'est-à-dire, un ratio d'un majeur une fois sur dix (10%), dans cette partie du terrain, la pire performance dans la NFL.



Rien pour aider Davis Mills (ci-dessus) à relever le défi de cette rencontre face aux Jaguars, en l'absence de C.J. Stroud, sa ligne à l'attaque devra se passer de deux joueurs blessés : le bloqueur Tytus Howard, et le garde Ed Ingram.  Déjà que cette unité affaiblie était une des pires de la Ligue.  Elle a concédé 19 sacs cette année.  

Et autre mauvaise nouvelle, Mills, qui est susceptible de commettre des revirements, avec une si mauvaise protection sur les jeux de passe, affrontera une défense qui a réussi 11 interceptions, le 2e plus haut total dans le circuit Goodell.

Nul doute que l'équipe du pilote DeMeco Ryans devra s'appuyer sur sa défensive, la meilleure de la Ligue Nationale, et miser sur le jeu au sol, avec les demis offensifs Nick Chubb et Woody Marks (photo ci-dessous), pour avoir des chances de gagner, dimanche, contre Jacksonville.



Du côté des Jags, ce ne sera pas un match facile non plus.  Ils ont beaucoup de joueurs blessés, dont quatre receveurs : les ailiers rapprochés Brenton Strange et Hunter Long, de même que les ailiers espacés Brian Thomas et Travis Hunter.  Le garde Ezra Cleveland sera également absent, ainsi que les demis défensifs Jourdan Lewis et Eric Murray.

C'est pourquoi les dirigeants du club de Jacksonville ont fait deux transactions cette semaine.  Ils ont acquis les services de l'ailier éloigné Jakobi Meyers, des Raiders, en échange de deux choix de repêchage l'an prochain (4e et 6e ronde).  Ils ont également échangé aux Browns de Cleveland le demi défensif Tyson Campbell et un choix de 7e ronde en 2026, contre un autre demi défensif, Greg Newsome, et un choix de 6e ronde au prochain repêchage.

Jakobi Meyers vient régler une partie des problèmes des receveurs des Jaguars, qui ont échappé beaucoup trop de passes cette année.  Meyers a des mains sures, il n'a échappé que 11 passes en sept saisons dans la grande Ligue.  Et Greg Newsome est un meilleur demi défensif que Tyson Campbell.  Les deux nouvelles acquisitions des Jaguars pourront devenir joueurs autonomes le printemps prochain.


Le quart arrière des Jaguars, Trevor Lawrence se réjouit sans doute de l'arrivée de Jakobi Meyers (photo ci-dessus) pour combler le vide créé par les nombreux blessés dans son groupe de receveurs.  Le pivot à la longue chevelure n'a complété que 59,7 % de ses passes, durant la présente campagne.

Mais contre la féroce défensive des Texans, les Jaguars vont vouloir établir d'abord le jeu au sol, avec l'excellent porteur de ballon Travis Etienne, et sa moyenne de cinq verges de gains par course.  Lawrence voudra également lui lancer quelques passes, étant donné qu'il est à court de receveurs fiables.

Et qui sait, dans un match qui sera probablement dominé par les deux défensives, ce sera peut-être un long placement de Cam Little qui fera la différence en faveur de Jacksonville ?  Little a établi un record de la NFL, dimanche passé, avec un botté de placement de 68 verges, dans la victoire de son club, 30 à 29, en prolongation, contre les Raiders de Las Vegas.



Les Jaguars ont été inconstants cette saison, mais ils ont quand même vaincu de grosses équipes comme les Chiefs et les 49ers.  À cause de la perte de C.J. Stroud, chez leurs rivaux de dimanche, les protégés du coach Liam Coen (photo ci-dessus) sont favoris par 1½ point pour gagner cette confrontation importante face aux Texans.

Si les Jaguars l'emportent, ils ont encore quatre matchs intra division à venir : deux contre les Colts d'Indianapolis, et deux autres contre les faibles Titans du Tennessee.  S'ils ont du succès dans ces affrontements, leurs chances de participer aux séries éliminatoires sont excellentes.

Jaguars   17,     Texans   16.         

vendredi 7 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 10 : NEW YORK GIANTS À CHICAGO ⇨ LE COACH BEN JOHNSON A TRANSFORMÉ L'ATTAQUE DES BEARS EN PUISSANCE.



Il n'y a pas de doute, le choix d'un entraîneur chef est plus important que l'on pense, pour changer le destin d'une équipe, dans la Ligue Nationale de Football.  Prenez les Bears de Chicago (5-3).  Cette année, ils ont embauché un nouveau coach, Ben Johnson, pour diriger le club.  L'ancien brillant coordonnateur offensif des Lions de Détroit a rapidement transformé l'attaque des Bears en une machine puissante.

Dimanche contre la défensive poreuse des Giants de New York (2-7), son quart arrière Caleb Williams aura la chance de faire encore fonctionner cette machine redoutable, comme il l'a fait dimanche dernier, dans la spectaculaire victoire de 47 à 42 à Cincinnati, contre les Bengals.  Dans un des matchs les plus fous jamais vu !

En gagnant cinq de leurs six dernières rencontres, les Bears ont rejoint les Lions de Détroit au 2e rang de la division Nord de la Conférence Nationale.  Ils ne sont qu'à un demi match des meneurs, les Packers de Green Bay (5-2-1).  Qui l'eut cru ?  Pas moi, en tous cas...

Ben Johnson
Mais ils ont disputé la partie la plus facile de leur calendrier, jusqu'ici.  De gros matchs les attendent, dont celui de la semaine prochaine contre les Vikings du Minnesota, des rivaux de section.  Ensuite ce sera Pittsburgh, Philadelphie, et Green Bay.

Sous la direction de Ben Johnson, les joueurs sont davantage concentrés sur ce qu'ils ont à faire, et ils évitent ainsi les erreurs, tout en provoquant celles de leurs adversaires.  Chicago est au sommet de la NFL pour les revirements provoqués, avec 19.  Et les Bears n'en ont commis que six.  C'est un fameuse formule pour connaître du succès dans cette ligue.

Johnson est également renommé pour former de bons quarts arrières.  Il semble réussir présentement, avec Caleb Williams, en tirant profit de la qualité de son fort bras, de ses habiletés comme porteur de ballon, et de sa mobilité pour quitter la pochette protectrice, afin de gagner du temps, éviter les sacs (seulement 4 à ses 3 derniers matchs), et trouver ses receveurs.  Des receveurs de qualité comme Rome Odunze et DJ Moore.



De plus, Williams (ci-dessus) semble avoir découvert un autre excellent demi offensif en la recrue Kyle Monangai, qui a connu un match extraordinaire contre les Bengals, dimanche passé.  En 26 courses, il a gagné 176 verges.  Il prenait la relève de D'Andre Swift, blessé.  Ce dernier devrait revenir au jeu contre les Giants.

Si l'offensive produit à un rythme de 27 points par rencontre à domicile, tout n'est cependant pas rose dans le camp du club de football de la ville des vents.  La défensive en arrache depuis le début de la saison.  C'est l'une des pires de la NFL pour les points accordés (29e) et contre les jeux au sol (29e).  La semaine dernière, la défense anti aérienne des Bears s'est fait traversée pour 470 verges par les Bengals.  Le "pass rush" des Ours est inefficace, il n'a généré que 17 sacs en huit parties, cette saison.

Les Bengals sont revenus de l'arrière d'un déficit de 41 à 27, pour renverser la situation, dimanche dernier contre les Bears.  Et ils auraient remporté ce match n'eut été de trois plaqués ratés sur le touché victorieux de 58 verges du receveur Colston Loveland, à 17 secondes de la fin de la rencontre.



Du bord des Giants, ça ne va pas aussi bien.  L'équipe vient de subir trois défaites de suite, et la défensive ne soutient pas le bon travail du quart recrue Jaxson Dart (photo ci-dessus), qui continue de bien faire performer l'offensive, et qui garde son club dans les matchs.  Au cours de la série de revers de son club, l'attaque a produit une moyenne de 25,3 points par match.  Et ce, malgré l'absence, à cause de blessures, de Cam Skattebo et de Malik Nabers, deux de ses meilleurs atouts offensifs.

Mais l'horrible défense des G-men est incapable d'arrêter leurs adversaires.  Elle est particulièrement mauvaise contre le jeu au sol (dernière de la Ligue avec une affreuse moyenne de 5,47 verges accordées par course).  Et durant la séquence perdante de l'équipe, elle n'a provoqué qu'un seul revirement.

Il y a pourtant de gros noms dans le front-7 du Big Blue.  Je ne comprends pas qu'ils ne soient pas capables de mieux performer.  Il est vrai que cette unité a été durement éprouvée par les blessures, mais ça n'explique pas tout.



Le calendrier des Giants ne sera pas facile au cours du prochain mois, avant que l'équipe parvienne à sa semaine de congé (bye).  Avec la piètre fiche qu'elle a déjà, l'espoir de participer aux éliminatoires est pratiquement disparu.  On doit penser à l'avenir et à la reconstruction.

Les Bears sont favoris par 4½ points pour l'emporter dimanche à Chicago.  Avec les défensives poreuses des deux adversaires, on devrait assister à un match offensif.  L'écart de points aurait pu être plus important, mais plusieurs joueurs offensifs des Bears représentent des cas incertains pour cette rencontre, car ils soignent des blessures (Monangai, Odunze, Kmet, Moore).

Giants   24,     Bears    28.       

NFL 2025, SEMAINE 10 : NOUVELLE ORLÉANS @ CAROLINE ⇨ BELLE OCCASION POUR LES PANTHERS D'AJOUTER À LEURS CHANCES DE FAIRE LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES.



Les Panthers de la Caroline (5-4) jouent de mieux en mieux et peuvent encore améliorer leurs chances de mériter une place en séries éliminatoires en battant les pauvres Saints de la Nouvelle Orléans (1-8), dimanche prochain.

Il ne faut pas s'attendre à un festival offensif lors de cette rencontre.  Les deux équipes ne sont pas des puissances en attaque.  Les Saints marquent en moyenne 15,3 points par match, et les Panthers 18,9.

Le club de la Caroline mise sur le jeu au sol, avec leur vedette Rico Dowdle, pour gruger de bonnes portions de terrain, et contrôler le temps de possession du ballon.  Ensuite, le quart arrière Bryce Young s'assure de gérer prudemment l'offensive, sans commettre d'erreurs coûteuses.



Dowdle (ci-dessus) a connu trois parties de 100 verges et plus, depuis qu'il a remplacé Chuba Hubbard comme porteur de ballon principal des panthers.  Dans l'importante victoire surprise de 16 à 13 à Green Bay, la semaine dernière, il a marqué deux touchés, et couru 25 fois pour 130 verges, en plus de saisir deux passes pour onze verges.  Son cas est cependant incertain pour dimanche, car il souffre d'une blessure aux quadriceps.

Autre facteur encourageant, à l'origine des succès récents des hommes de l'entraîneur Dave Canales (quatre victoires à leurs cinq derniers matchs), la défensive s'est améliorée sensiblement.  Au cours des trois dernières rencontres, elle n'a accordé qu'une moyenne de 189,7 verges par la passe.

Chez les Saints, on a lancé la serviette après une 8e défaite la semaine passée (34 à 10 contre les Rams).  Avant la date limite des transactions, mardi, ils ont échangé le receveur Rashid Shaheed aux Seahawks de Seattle, et le joueur de ligne offensive Trevor Penning aux chargers de Los Angeles, contre des choix de repêchage en 2026 et 2027.



Ils ont également confié le poste de quart arrière principal à la recrue Tyler Shough (photo ci-dessus), dimanche dernier, contre les Rams (15 passes complétées pour 176 verges, un touché, et une interception).  Le reste de la saison servira surtout à évaluer leurs jeunes joueurs, pour trouver leur place dans la reconstruction qui se poursuivra l'an prochain.

Les Saints ont des matchs à venir contre les Jets de New York (1-7) et les Titans du Tennessee (1-8).  Le résultat de ces rencontres déterminera probablement quelle équipe finira au dernier rang du classement général, et obtiendra ainsi le premier choix au prochain repêchage.  C'est l'enjeu principal pour ces trois faibles formations.



Avec le départ de Rashid Shaheed, l'ailier espacé Chris Olave (photo ci-dessus) va avoir encore plus de travail, de même que l'ailier rapproché Juwan Johnson.  L'homme à tout faire, Taysom Hill pourrait aussi voir plus d'action, et les Saints voudront également évaluer le demi offensif recrue Devin Neal, en lui confiant plus de responsabilités.  D'autant plus, d'ailleurs, puisque le porteur de ballon principal, Alvin Kamara, est ennuyé par une blessure à la cheville.

Les Panthers jouent bien à domicile, et c'est une des raisons pourquoi ils sont favoris par 5½ points pour disposer des Saints, dimanche après-midi.  Ça ne devrait pas être un match trop excitant, mais les Saints n'ont rien à gagner, et, au contraire, les Panthers ne peuvent pas se permettre de perdre contre des rivaux aussi démunis.

Saints   13,      Panthers    20.