samedi 20 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 16 : BUFFALO À CLEVELAND ⇨ LES BILLS POURRAIENT "PUNCHER LEUR TICKET" POUR LES SÉRIES ÉLIMINATOIRES.



Ce ne serait pas vraiment surprenant, au vu des attentes des dernières saisons, mais les Bills de Buffalo (10-4) pourraient décrocher leur place en séries éliminatoires, en remportant leur match de dimanche, contre les modestes Browns de Cleveland (3-11).  

Pour confirmer cette participation au tournoi du Super Bowl, les hommes de l'entraîneur chef Sean McDermott devraient aussi compter sur une défaite des Texans de Houston contre les pitoyables Raiders de Las Vegas, ou un revers des Colts d'Indianapolis face aux 49ers de San Francisco.

Après avoir vaincu les Patriots de la Nouvelle Angleterre (11-3), dimanche passé, les Bills ne sont plus qu'à un match de ces derniers, dans la course au championnat de la division Est de l'Association Américaine.  Les Pats sont à Baltimore pour affronter les Ravens, dimanche soir.



À première vue, les Browns de Cleveland ne représentent pas une menace pour Buffalo.  Mais les Bills ont été inconstants cette saison, en enchaînant souvent de brillantes victoires à pointage élevé, avec des contre-performances, lors du match suivant.  Quatre fois, cette année, ils ne sont pas arrivés à marquer plus de 20 points dans une partie.  Après leur triomphe émotif contre les Patriots, est-ce possible qu'ils soient moins motivés et qu'ils éprouvent des ennuis à Cleveland ?

C'est peu probable.  Oui, leur défensive accorde souvent trop de points et de verges au sol (30e de la NFL avec une moyenne de 143,1 verges par rencontre), mais elle ne devrait pas avoir trop de difficultés à contenir la piètre attaque des Browns, qui marque seulement 16,1 points par match (31e).  

Par contre, même si elle a faibli ces derniers temps (88 points accordés au cours des trois dernières semaines), la défensive des Browns est solide, surtout contre le jeu au sol.  Elle pourrait donc limiter le principal atout offensif des Bills, l'attaque terrestre avec leur porteur de ballon James Cook, et le quart arrière Josh Allen, qu’on pourrait presque considérer comme un demi offensif, tant il excelle lorsqu’il court avec le ballon.
  


Buffalo mise beaucoup sur le jeu au sol (4e de la NFL avec 41,58 % des actions offensives), et si la défense contre la course de Cleveland est à la hauteur de sa réputation, le match de dimanche pourrait être plus serré qu’on ne l’imagine.  Cependant, la défensive des Browns a accordé douze courses de 20 verges et plus, cette année.  C'est le 4e total le plus élevé dans le circuit Goodell.  Il y a donc une possibilité de jeux explosifs en faveur de Buffalo.   

Josh Allen a déjà amassé 535 verges en 98 courses, et il a marqué douze touchés par la voie terrestre, cette saison.  D'ailleurs, les Bills sont no 1 de la NFL pour le jeu au sol, avec une impressionnante moyenne de 158,5 verges de gains par match.

Pour sa part, James Cook (photo ci-dessous) présente également des statistiques éloquentes comme porteur de ballon.  Au cours des quatre derniers matchs de son équipe, il affiche une moyenne de 111,8 verges par rencontre, et les Bills ont un dossier de trois gains et un seul échec durant cette période.



Un autre facteur à considérer en faveur des Bills, c'est la mauvaise protection du quart arrière par la ligne offensive des Browns.  Affaiblie par l'absence de plusieurs joueurs blessés cette saison, cette unité a subi de multiples changements.  Neuf combinaisons différentes de partants ont été utilisées depuis la première semaine du calendrier.

Et pour empirer la situation, Shedeur Sanders, le quart arrière des Browns, prend énormément de temps à faire ses lectures des défenses opposées, et à lancer ses passes (le plus lent dans la NFL, à 3,3 secondes).  La ligne à l'attaque ne peut pas tenir ses blocs indéfiniment, et c'est ainsi qu'elle a permis 40 sacs du quart (8e plus grand nombre dans la NFL).  Cependant, le "pass rush" des Bills n'est pas le plus rapide pour arriver à presser les pivots adverses (2,87 secondes, 3e plus lent de la Ligue).

Sanders en sera à son 5e départ cette année.  Jusqu'à maintenant, il n'a complété que 52,2 % de ses passes, pour cinq touchés et six interceptions.  Il est davantage dangereux avec ses jambes (dix courses pour 74 verges) qu'avec son bras.  Bien sûr, étant le fils de l'ancienne gloire de la NFL, Deion Sanders, le travail de Shedeur (photo ci-dessous) est scruté à la loupe, et les commentateurs sont prompts à s'extasier quand il joue bien, et à le critiquer sévèrement quand il sous-performe...


Pour lui enlever un peu de cette pression médiatique, les plans de match des Browns font une grande place au jeu au sol avec le demi offensif recrue Quinshon Judkins.  Il a porté le ballon à 222 reprises cette saison (8e porteur de ballon le plus occupé de la Ligue).  Sa moyenne de verges par course n'est pas très élevé à 3,6 mais il a quand même marqué sept touchés au sol.

Le joueur à surveiller chez les Browns est sans contredit l'ailier défensif Myles Garrett, qui tentera d'établir un nouveau record de la NFL pour le plus grand nombre de sacs réussis.  Il ne lui en manque qu'un pour égaler le record de 22 ½ détenu conjointement par Michael Strahan et T.J. Watt.  La défense des Browns a réussi 47 sacs cette année, le 3e plus fort total dans la Ligue. 

L'ailier rapproché recrue Harold Fannin Jr (photo ci-dessous), âgé seulement de 21 ans, est aussi digne d'attention.  Au cours des trois dernières parties de son club, il a été visé 30 fois.  Seulement Trey McBride, des Cardinals de l'Arizona, a été plus ciblé que lui cette année dans la Ligue Nationale.



Contre des adversaires présentant des fiches gagnantes, les Browns ont perdu leurs cinq derniers matchs, et ce, par un écart de 20 points en moyenne, par rencontre.  Ils sont les négligés des parieurs par 10½ points, dimanche.  

Je pense que les coéquipiers de Myles Garrett (no 95, ci-dessous) voudront l'aider à fracasser le record de sacs de la NFL, et qu'ils vont jouer un gros match en défensive.  Ce qui pourrait donner un duel plus corsé, et une victoire moins décisive de Buffalo. 
 


Parmi les blessés qui vont rater la partie, mentionnons, chez les Browns : le bloqueur Jack Conklin, l'ailier rapproché David Njoku, le plaqueur Maliek Collins, le joueur de centre Ethan Pocic, le secondeur Winston Reid, le demi offensif Dylan Sampson, et le demi de coin Denzel Ward.

Chez les Bills, seront absents : le bloqueur Dion Dawkins, l'ailier rapproché Dalton Kincaid, les plaqueurs Jordan Philips et Ed Oliver, les ailiers espacés Mecole Hardman et Curtis Samuel, le bloqueur Chase Lundt, de même que les botteurs Matt Prater et Tyler Bass.  Autant d'absences de joueurs réguliers suggère la possibilité d'un affrontement à plus bas pointage.

Bills   24,     Browns  17.

vendredi 19 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 16 : TAMPA BAY @ CAROLINE ⇨ QUI DE BRYCE YOUNG ET DE BAKER MAYFIELD SERA À SON MIEUX POUR CE MATCH CRUCIAL ?



La division Sud de la Conférence Nationale est vraiment particulière ! Les Buccaneers de Tampa Bay (7-7) l’ont dominée ces quatre dernières saisons, mais lors des trois plus récentes, ils n’ont eu besoin que de neuf, huit, et dix victoires pour décrocher le titre.  Et ça semble bien parti pour être pareil cette année.

Les Bucs sont actuellement à égalité avec les Panthers de la Caroline (7-7) en tête de leur section, et les deux équipes s’affronteront à deux reprises d’ici la fin de la campagne, dont un match dimanche, en Caroline.

Ces dernières semaines ont été frustrantes pour les deux adversaires, incapables de tirer parti des défaites de l’autre, lors de parties qu’ils auraient dû remporter, face à des clubs plus faibles.  



Par exemple, jeudi de la semaine passée, Tampa Bay s'est incliné 29 à 28 contre les Falcons d'Atlanta; et dimanche dernier, les Panthers ont plié l'échine 20 à 17 face aux Saints de la Nouvelle Orléans.  Dans les deux cas, ce fut un botté de placement décisif, dans les dernières secondes du match. qui a causé leur perte.  Et les deux clubs perdants avaient laissé filer de bonnes avances au pointage durant ces parties.

Alors que les Panthers ont alterné entre victoires et défaites au cours des deux derniers mois, les Buccaneers, eux, se sont montrés plus réguliers… dans les revers. Ils ont perdu cinq de leurs six derniers matchs, et six de leurs huit derniers.

Les blessures à plusieurs de leurs joueurs clés ont certes nui aux Bucs, sinon, ils auraient une bonne avance en tête de leur faible division, avec trois parties à jouer au calendrier régulier.  Le quart arrière Baker Mayfield n'offre pas de bonnes performances depuis la mi-saison, soit depuis qu'il joue malgré une blessure à l'épaule gauche.  Mais c'est surtout la défensive de l'entraîneur chef Todd Bowles qui déçoit depuis ce temps.



D'ailleurs, Bowles, un homme généralement calme et modéré, a exprimé son mécontentement, en point de presse, après la plus récente défaite de son club, à domicile, contre Atlanta.  Il a accusé ses joueurs de manquer de professionnalisme, et de ne pas faire leur job.  Il a même avoué qu'il ne savait plus quoi faire pour les réveiller et les sortir de leur mauvaise passe.

En défensive, c'est horrible.  On ne joue pas ensemble, on manque des plaqués et des couvertures, et on donne beaucoup trop de gros jeux et de points.  

La défense contre la passe a chuté en 30e place de la NFL.  Elle concède une moyenne de 246,9 verges par match.  En zone payante ("red zone"), c'est la catastrophe : les adversaires ont un taux d'efficacité de 72,2 %.  Et 26,8 % des présences des opposants, dans cette partie du terrain, se sont terminées par un touché.  Au 4e quart, ce pourcentage grimpe à 35,5 %.



En offensive, les trois meilleurs receveurs de l'équipe (McMillan, Evans et Godwin) sont enfin revenus au jeu, après de longues absences dues à des blessures, mais leur quart arrière Baker Mayfield (photo ci-dessus) a été erratique plus souvent qu'autrement.  Dans l'échec contre les Falcons, il a quand même complété 19 passes, pour des gains de 277 verges et deux touchés.  Mais il a aussi lancé une interception coûteuse, et subi cinq sacs.

Il n'a pas du tout contribué à l'attaque au sol (une seule course pour une verge), ce qui est pourtant un de ses atouts normalement.  Sa blessure à l'épaule le restreint probablement, à ce chapitre.  Il ne veut pas l'aggraver en risquant d'être frappé quand il court.

Son meilleur ailier éloigné, Mike Evans (photo ci-dessous), a connu un excellent match contre les Falcons en captant six passes pour des gains de 132 verges.  Mais il a été plaqué durement en quelques occasions, lui qui revient à peine d'une brisure à un os de la clavicule.  En fin de rencontre, sur les lignes de côté, il était visiblement furieux de voir la défensive de son équipe se faire malmener, avant le placement victorieux de 43 verges de Zane Gonzalez, des Falcons.



Peut-être était-il aussi en maudit contre Mayfield qui rate beaucoup trop de passes, surtout depuis les deux dernières semaines.  Près du quart de ses relais ont manqué de précision, durant cette période.  En fait, Mayfield est un des pires pivots de la NFL depuis la mi-saison (33e parmi les QB éligibles).

Si Evans a bien performé contre Atlanta, le problème, c'est que, de l'autre côté, la défensive des Bucs a permis à l'ailier rapproché des Falcons, Kyle Pitts, de connaître le match de sa vie, en marquant trois touchés et en accumulant 166 verges de gains aériens, sur onze attrapés.  Presque la moitié de ces verges ont été acquises après réception.  D'ailleurs, les Bucs sont les 2e pire de la NFL dans cette catégorie (1 882 verges accordées après attrapés).



Les clés de la victoire pour Tampa Bay, dimanche.

  • Établir le jeu au sol avec Bucky Irving, (photo ci-dessus) Rachaad White, et Sean Tucker, afin de contrôler le temps de possession du ballon, limiter l'inefficience de la défensive en la tenant le plus longtemps possible hors du terrain, et faciliter la tâche de Baker Mayfield, en ne l'obligeant pas à tenter de longues passes, sur des 3e essais.
  • En défensive : jouer avec agressivité en provoquant des revirements, et en pressant Bryce Young.
  • En attaque : être opportuniste en zone payante, finir les poussées offensives par des touchés au lieu de placements.
Chez les Panthers, on doit viser deux victoires, d'ici la fin de la saison, contre les Buccaneers, car ceux-ci détiennent le bris d'égalité en vertu d'une meilleure fiche que la Caroline, contre leurs adversaires communs, cette année.  

En effet, en cas d'égalité des fiches (victoires, défaites), à la fin du calendrier régulier, ce sont les Bucs qui seraient déclarés champions de la division.  Et dans leur autre partie, à part celles contre Tampa Bay, les Panthers devront affronter les Seahawks de Seattle (12-3), alors que les Buccaneers auront un moindre défi en se mesurant aux Dolphins de Miami (6-8).



Les clés de la victoire pour les Panthers.

  •  Une bonne performance du quart Bryce Young car il est inconstant d'un match à l'autre.  Lorsqu'il ne commet pas de revirements et que l'attaque au sol fonctionne bien, les Panthers gagnent généralement.
  • Le meilleur receveur de l'équipe, Tetairoa McMillan (photo ci-dessus) doit revenir à son niveau de jeu du début de saison.  Au cours des trois dernières rencontres, il n'a saisi que cinq passes sur treize ciblées, pour des gains de 103 verges.  Il doit profiter de la faiblesse des Bucs contre les jeux de passes (30e de la Ligue).  Son coéquipier Jalen Coker doit également poursuivre sur son élan des derniers matchs.
  • La défense des Panthers est une des moins efficaces de la NFL pour faire pression sur les quarts arrières adverses.  Elle doit trouver les moyens d'harceler Mayfield et l'empêcher de compléter de longues passes à ses dangereux receveurs.
  • Bryce Young et ses coéquipiers de l'offensive doivent protéger le ballon, car la défensive de Tampa Bay a provoqué 20 revirements cette saison (dont 12 interceptions) tandis que la Caroline en a commis 18 (dont dix interceptions).
  • Limiter Mike Evans avec l'aide de leur as demi défensif Jaycee Horn.


En somme, même si les Buccaneers ont gagné leurs cinq matchs contre les Panthers, depuis que Bryce Young (photo ci-dessus) est leur quart partant, c'est difficile de prédire s'ils vont continuer leur série victorieuse contre lui, dimanche.  Ils ont certes l'équipe la plus talentueuse, surtout en attaque, mais Mayfield doit réussir à bien exécuter les jeux, ce qu'il ne fait plus assez depuis le début de la seconde moitié du calendrier.

Les Panthers ont l'avantage du terrain, là où ils ont gagné quatre de leurs six matchs cette saison.  Mais les Bucs n'ont pas joué depuis jeudi 11 décembre.  Ils ont donc eu plus de jours de repos et de préparation pour le duel contre la Caroline.  Bryce Young est imprévisible d'une semaine à l'autre.  Il peut être incroyable un jour, puis disparaître un autre jour.

Les preneurs aux livres misent sur Tampa Bay pour l'emporter par trois points.  Pour que cette prédiction s'avère, la défensive de Todd Bowles devra se ressaisir, et Mayfield se raplomber.  Je ne pense pas que les Panthers ont suffisamment d'attaque pour remporter cet affrontement crucial.

Buccaneers   23,     Panthers  20.  

jeudi 18 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 16 : PHILADELPHIE À WASHINGTON ⇨ LES EAGLES À UN PAS DU CHAMPIONNAT DANS LA DIVISION L'EST DE LA NATIONALE.



Si les Cowboys de Dallas perdent contre les Chargers de Los Angeles dimanche, ou si les Eagles de Philadelphie (9-5) l’emportent samedi, face aux Commanders de Washington (4-10), les champions du Super Bowl en titre seraient assurés d’avoir l’occasion de défendre leur couronne en janvier prochain.  Ce n'est qu'une formalité pour Philadelphie de vaincre leurs adversaires de samedi, et de remporter ainsi le championnat de la division Est de la Conférence Nationale.

Bien que l'offensive des Eagles aient déçu cette saison, leur défensive a assez bien joué pour soutenir l'équipe, et lui permettre de gagner assez de matchs, pour coiffer leur faible opposition, en tête de leur section.  Par contre, le "pass rush" du front défensif n'a pas été à la hauteur des attentes cette année.

Avant le début de la campagne 2025-26, personne n'aurait pu croire que l'attaque des Aigles, menée par l'imposant quart arrière Jalen Hurts, et le sensationnel porteur de ballon Saquon Barkley, serait maintenant 25e de la NFL pour le jeu au sol (moyenne de 4,06 verges par course), et 22e par la passe (199,3 verges par match).  Surtout, dans ce dernier cas, avec le super duo d'ailiers éloignés formé de A.J. Brown et de DeVonta Smith (ci-dessous).



Comment un club champion avec autant de joueurs étoiles a-t-il pu sous-performer à ce point cette année ?  Le quart Jalen Hurts est sans doute à blâmer.  Il a été moins efficace et moins actif en courant avec le ballon, et il a manqué de synchronisme sur les jeux de passes.  Cela s'est vérifié surtout sur les troisièmes essais.  Les Eagles n'ont converti que 37,4 % de ces essais, ce qui les placent au 23e rang de la Ligue Nationale.  L'an passé ils avaient été 11e, avec un taux de réussite de 40,28 %.

Ce qui explique cette baisse, c'est un trop grand nombre de pénalités, ainsi qu'un jeu au sol déficient.  Des blessures aux titulaires des postes de partants de leur ligne offensive, n'ont pas aidé non plus.

Après une série de trois défaites d'affilée, les Eagles ont retrouvé le chemin de la victoire dimanche dernier, contre le pire club de la NFL, les Raiders de Las Vegas (2-12).  Ils les ont blanchis 31 à 0.  Il n'y a pas de quoi être si satisfaits de ce gain facile contre un adversaire si misérable, mais ce fut un bon exercice pour les Eagles, tant en attaque qu'en défensive.  Cette dernière unité a limité l'offensive des Raiders à un maigre 75 verges, un tour de force qui ne s'était pas vu depuis fort longtemps.



Les Commanders de Washington devraient être également une proie assez facile pour les Aigles, en fin d'après-midi, samedi.  Leur défensive est une des pires de la NFL.  En termes de verges totales accordées, elle croupit à l'avant dernier rang du circuit Goodell avec une moyenne de 382,6 verges par partie.

En attaque, sans leur quart-arrière numéro un, Jayden Daniels, blessé au coude, les Commanders ne font peur à personne.  Ils ont mis fin à une affreuse série de huit défaites de suite, dimanche dernier, en battant les pauvres Giants de New York (2-12) au compte de 29 à 21.  Cette année, Washington ne semble pas s'être remis de la cinglante déconfiture de 55 à 23 subie face aux Eagles, dans le match de championnat de la Conférence Nationale, en janvier dernier.

Le quart Jayden Daniels, qui avait été le héros de cette surprenante campagne 2024-25, a exprimé sa frustration cette semaine, parce qu'il a été souvent blessé et qu'il n'aura participé qu'à sept rencontres cette saison.  Sans lui, l'attaque aérienne a chuté en 24e place de la Ligue, avec une moyenne de gains par joute de seulement 191,3 verges. 
 


Faute d'une production aérienne suffisante, les Commanders ont dû recourir davantage au jeu au sol, avec de bons résultats, cependant.  Les demis offensifs Jacory Croskey-Merritt (photo ci-dessus) et Chris Rodriguez ont excellé en produisant la 4e meilleure attaque terrestre de la NFL, avec des gains de 137,1 verges en moyenne, par rencontre.  On peut s'attendre à ce qu'ils portent souvent le ballon, dimanche, contre la vulnérable défense anti course des Eagles (23e de la Ligue, qui concède 4,47 verges par portée).

Équipe vieillissante, les Commanders devront faire des changements durant l'entre saison 2026.  Ils parleront tôt au premier tour du prochain repêchage, et ils ont beaucoup d'espace sous le plafond salarial pour faire de nouvelles acquisitions sur le marché des joueurs autonomes.

Samedi, les Eagles, qui sont favoris pour gagner par un touché transformé, voudront prendre les devants tôt dans le match, et s'assurer la victoire au 3e quart.  Ils pourront ainsi remplacer leurs joueurs réguliers par des substituts, pour compléter la partie.  Ce fut le cas la semaine passée, contre les Raiders, alors que l'auxiliaire Tanner McKee a pris la relève de Jalen Hurts au dernier quart.

Eagles  24,    Commanders   17.