jeudi 20 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 12 : PITTSBURGH À CHICAGO ⇨ RÉINVENTÉS PAR LEUR NOUVEAU COACH BEN JOHNSON, LES BEARS SONT EXCITANTS À VOIR JOUER !



Les fans de football américain cherchent avant tout à se divertir et à vivre des émotions fortes en regardant les matchs de la NFL.  Et cette saison, c'est excitant, plus que l'an dernier, de voir à l'oeuvre les joueurs des Bears de Chicago (7-3).  Ces derniers se préparent à rencontrer les Steelers de Pittsburgh (6-4) dimanche prochain, dans le froid du Soldier Field.

Ces deux équipes se battront pour conserver le premier rang de leurs divisions respectives.  Les surprenants protégés de l'entraîneur Ben Johnson ont un demi match de priorité sur les Packers de Green Bay, et une partie d'avance sur les Lions de Détroit, dans la section Nord de la Conférence Nationale.  Personne n'avait prévu un tel accomplissement avant le début de la présente campagne.

Les Steelers sont en tête de la division Nord de la Conférence Américaine, mais ces dernières semaines, les Ravens de Baltimore se sont rapprochés à seulement un match de leur première place.



Les deux adversaires de dimanche, dans la ville des vents, ont dû batailler ferme pour remporter leurs matchs cette saison.  Les Bears sont 6-1 dans les rencontres décidées par une possession, tandis que les Steelers sont 4-1 dans les mêmes circonstances.  Chicago a d'ailleurs gagné 19 à 17 sur un placement de dernière seconde de Cairo Santos, dimanche passé, contre les Vikings du Minnesota. 

Les hommes de Ben Johnson ont gagné sept de leurs huit dernières parties, et cinq fois, cette année, ils sont revenus de l'arrière dans les deux dernières minutes de jeu de leurs matchs, pour remporter la victoire.  C'est pourquoi ils ont été si intéressants à suivre !  Ils semblent toujours trouver une nouvelle façon de gagner à chaque semaine, même si ce n'est pas toujours joli.  Les Bears jouent avec intensité durant 60 minutes, à chaque joute, et ils ne s'avouent pas souvent vaincus : un signe d'une équipe complète, équilibrée, et bien dirigée...

Coach Johnson leur a donnés une nouvelle identité : une identité faite d'intensité physique, d'agressivité, et d'une confiance frôlant la témérité, l'arrogance ou la défiance...  C'est beau à voir !  C'est du football pure et viril qui pourrait leur rapporter un championnat de section cette saison, contre des clubs qui leur semblent pourtant supérieurs.  Nul doute que Ben Johnson fait un travail colossal, et qu'il doit être hautement considéré pour le titre de coach de l'année dans la NFL.  Cependant, petit bémol, les Bears n'ont pas encore battu un club avec une fiche positive, au cours de la présente campagne...



La défensive des Ours a mieux joué récemment, après avoir été renforcée, à la date limite des transactions, au début du mois.  Elle avait bien besoin d'aide, surtout en défense contre le jeu au sol.  Sa force, c'est de provoquer des revirements en étant agressive.  Elle est présentement au sommet de la NFL, avec 22 revirements : 15 interceptions et 7 échappés recouvrés.

Mais c'est surtout en attaque, avec leur jeune quart arrière Caleb Williams, que les Bears ont retenu l'attention des amateurs de football, jusqu'ici.  Williams bénéficie énormément de l'expertise de coach Johnson.  Il ne cesse pas de s'améliorer en jouant avec plus de confiance et d'autorité, de semaine en semaine.  Il se sert de mieux en mieux de sa forte stature physique pour exceller durant les matchs.

Il a développé son habileté à rouler à l'extérieur de sa pochette protectrice pour faire des jeux, et échapper à la pression du "pass rush" des défenses adverses.  Grâce à sa force, il peut se libérer des plaqués des joueurs ennemis qui s'accrochent à lui pour essayer de réussir des sacs.  Assez impressionnant !  Il a aussi appris à ne pas prendre de risques inutiles, et à éviter les revirements, ce qui l'a amené à jouer du football propre, qui fait une grande différence pour lui et son équipe.



Ce qui l'aide énormément, c'est qu'il peut travailler plus aisément dans une structure offensive bien définie, celle que Ben Johnson a établie clairement, grâce à son savoir faire exceptionnel.   Le système offensif de Johnson permet de varier le tempo, et de répandre la confusion dans les rangs ennemis, grâce à des mouvements savants à la ligne de mêlée.

Williams doit également sa progression à son excellente ligne à l'attaque, qui lui permet d'opérer sans trop d'entraves, en situations de passes.  Dimanche, c'est un avantage considérable qui pourra lui permettre d'exploiter la faiblesse de la tertiaire des Steelers, la pire de toute la ligue Nationale.  Elle accorde une monstrueuse moyenne de 261,7 verges par partie.  Williams pourra la déjouer avec ses habituelles passes vives en zones intermédiaires.   

La ligne offensive des Bears est également une des meilleures unités de la Ligue Nationale pour bloquer, sur les jeux au sol.  C'est d'ailleurs un aspect du jeu qui fait partie de la nouvelle identité de l'équipe.  L'attaque au sol de Chicago produit une fantastique moyenne de 146,6 verges par match.  C'est bon pour la deuxième place dans le circuit Goodell.



Le travail constant des porteurs de ballon D'Andre Swift (ci-dessus) et Kyle Monangai, sans oublier les courses opportunes de Caleb Williams, ont aidé la production offensive des Bears à se hisser au 8e échelon de la Ligue pour les points marqués, avec une moyenne de 25,8 par rencontre.  Les demis offensifs des Bears donnent du mal aux défenseurs opposés en effectuant de brusques changements de direction.

Mais les gars de la ligne à l'attaque, et les demis offensifs des Bears, n'auront pas la tâche facile contre le front défensif des Steelers, dimanche après-midi.  Le club de l'entraîneur Mike Tomlin possède un des meilleurs "pass rush" de la NFL, avec en tête, Nick Herbig, T.J. Watt et Alex Highsmith.  Ils sont également efficaces pour stopper le jeu au sol.  On ne se trompe pas en prédisant une furieuse guerre des tranchées entre ces deux clubs.  Une dure bataille dont le résultat est susceptible d'influencer fortement l'issue de la partie.

Un autre facteur déterminant sera la probable absence du quart arrière Aaron Rodgers, blessé au poignet gauche, la semaine dernière, dans la victoire de 34 à 12 de son équipe, contre les Bengals de Cincinnati.  Son remplaçant, Mason Rudolph (photo ci-dessous), est expérimenté, et il peut faire du bon travail, en évitant les erreurs coûteuses.  Mais il ne possède pas le potentiel de Rodgers pour les jeux explosifs, et dépend de sa ligne offensive pour bien le protéger.



On doit s'attendre à des stratégies conservatrices de sa part, avec de courtes passes rapides à ses ailiers rapprochés et à ses demis offensifs, afin de gagner la bataille du temps de possession et du positionnement sur le terrain.  L'attaque des Steelers doit sa productivité, en termes de points marqués (12e meilleure de la NFL avec 24,6 points par joute), à l'opportunisme d'Aaron Rodgers.  Parce qu'au point de vue des verges totales gagnées par match, elle paraît plutôt mal en se situant en 28e place dans la Ligue, avec 286,9 verges de gains par rencontre.

Sans Rodgers dans le onze de départ, et avec la défense des Bears focalisée sur D.K. Metcalf (photo ci-dessous), seul vrai danger sur les longs jeux côté Steelers, la pression monte sur les épaules des défenseurs, pour contenir les poussées offensives des Bears, et donner à leur équipe une vraie chance de l’emporter, dimanche.  Bien qu'elle se soit mieux comportée récemment, cette brigade a été pour le moins irrégulière dans ses performances, cette année.  



Pour se reposer entre les séries de jeux, la défensive des Steelers ne peut pas vraiment miser sur le jeu au sol pour soutenir l’attaque sur de longues séquences, tant celui-ci s’est montré inefficace cette saison (29e de la Ligue avec seulement 88,2 verges par match), en partie à cause d’une ligne offensive instable et peu fiable. 

Les Steelers ont de quoi s’inquiéter à l’idée d’affronter coup sur coup les Bears, les Bills et les Ravens dans les semaines à venir.  Pour dimanche, Chicago est favori par 2½ points pour l'emporter à domicile, dans un stade reconnu pour être extrêmement hostile pour les clubs visiteurs, surtout à cette période de l'année.  Avec la propension des membres de la défensive des Bears à cogner durement pour provoquer des revirements, les attaquants des Steelers sont mieux de tenir le ballon à deux mains en le transportant...

Steelers   20,      Bears   23.
        

NFL 2025, SEMAINE 12 : NEW YORK JETS À BALTIMORE ⇨ FAVORIS PAR DEUX TOUCHÉS, LES RAVENS NE DOIVENT PAS PRENDRE LES JETS À LA LÉGÈRE...



Après un début de saison affreux, avec cinq défaites lors de leurs six premiers matchs, les Ravens de Baltimore (5-5) ont rééquilibré leur bilan à .500 en enchaînant quatre victoires consécutives. Ils viseront une 5e victoire consécutive, en recevant dimanche, les Jets de New York (2-8), un club qui en est réduit à faire des expériences, en vue de leur reconstruction, la saison prochaine.

Cependant, il y a une expérience qui semble terminée pour le club de l'entraîneur Aaron Glenn.  Sa patience envers le quart arrière Justin Fields semble avoir atteint sa limite.  Fields sera remplacé par le vétéran passeur Tyrod Taylor, dimanche, à Baltimore.  

Ce dernier a peu joué cette année, et son dossier montre trois passes de touché, et autant d'interceptions, en trois présences, dont une seule comme partant.  Ses statistiques ne sont pas meilleures que celles de Justin Fields.



Si coach Glenn a choisi de l'envoyer dans la mêlée à la place de Fields, c'est probablement parce que Taylor offre une meilleure option pour les jeux de passe.  Le personnel d'entraîneurs veut probablement tester le groupe de receveurs de leur formation offensive, pour savoir s'il y a du potentiel dans cette unité.

On voudra voir ce qu'ont dans le ventre les nouveaux venus Adonai Mitchell (ex Colts), et John Metchie III (ex Eagles), ainsi que l'ailier rapproché recrue Mason Taylor.

Côté défensif, la brigade du coordonnateur Steve Wilks tente de se remettre de la perte de Quinnen Williams et de Sauce Gardner, échangés il y a quelques semaines.  Mais nul doute que cette unité est affaiblie, depuis ces transactions.  Son principal défaut demeure son incapacité à provoquer des revirements (un seul cette année, aucune interception).



Ayant joué jeudi de la semaine dernière (une défaite de 27 - 14 contre les Patriots de la Nouvelle Angleterre), les Jets ont eu plus de temps pour préparer leur visite à Baltimore.

D'autre part, les Ravens retrouvent leurs ambitions de titre après un début de saison 2025-26 particulièrement difficile.  Après leur séquence victorieuse des dernières semaines, ils ne sont qu'à un match des meneurs de leur division, les Steelers de Pittsburgh.  Ils vont d'ailleurs les affronter le 7 décembre prochain.

Les protégés du coach John Harbaugh sont revenus dans la lutte pour le championnat de leur section en misant sur leur meilleur atout : l'attaque au sol, avec le puissant porteur de ballon Derrick Henry, bien secondé par le quart étoile Lamar Jackson.



Depuis la semaine 9, l'offensive terrestre des Corbeaux a écrasé ses rivaux au rythme de 162 verges par duel.  Henry a gagné 297 verges au sol, dont sept courses de plus de dix verges, durant cette période.  Il vient au 6e rang des meilleurs porteurs de ballon de la NFL avec 807 verges de gains au sol.

Il est clair que la défense des Jets devra essayer de limiter sa production s'ils veulent rester moindrement dans le match de dimanche.

Ce n'est pas un secret que le plan de match des Ravens va tourner autour de l'attaque massive par la voie terrestre.  À cause de ses récentes blessures (ischio-jambiers et cheville), Lamar Jackson ne peut pas autant courir avec le ballon.  Et quand le temps vient de lancer le cuir, c'est invariablement à son ailier espacé Zay Flowers, ou à son ailier rapproché Mark Andrews qu'il s'adresse.



Jackson n'a pas été dominant lors de ses deux dernières sorties.  Les Ravens ont dû se battre avec acharnement pour venir à bout des Vikings du Minnesota, et des Browns de Cleveland, la semaine passée.  Lamar Jackson n'a réussi qu'une passe de touché, et il a lancé deux interceptions dans ces confrontations.

C'est pourquoi l'écart de deux touchés suggéré par les parieurs en faveur des Ravens, contre "Gang Green", dimanche, me semble pas mal exagéré.

D'autant plus que la troupe de John Harbaugh présente une liste de blessés assez longue, avec beaucoup de cas incertains pour cet affrontement : Roquan Smith (ischio-jambiers), Kyle Hamilton (épaule), Isaiah Likely (mollet), Lamar Jackson (cheville), Rashed Bateman (cheville) Keyon Martin (poitrine), Andrew Vorhees, Ronnie Stanley, Marlon Humphrey.  Le secondeur de ligne Jay Higgins (genou) a été placé sur la liste de réserve des blessés à long terme.

Jets    17,     Ravens    27.       

mercredi 19 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 12 : BUFFALO À HOUSTON ⇨ JOSH ALLEN DEVRA ENCORE SE SURPASSER CONTRE LA MEILLEURE DÉFENSIVE AU PAYS...



Le défi sera de taille jeudi soir lorsque les Bills de Buffalo (7-3) se déplaceront à Houston pour affronter les Texans (5-5).  Ce sera une confrontation du tonnerre, force contre force : la dangereuse attaque des Bills, dirigée par le formidable quart arrière Josh Allen, contre la meilleure défensive de la Ligue Nationale de Football, avec le solide front-7 mené par les redoutables Danielle Hunter (neuf sacs) et Will Anderson (huit sacs).

Une victoire des Bills de Buffalo leur assurerait pratiquement une place en séries éliminatoires, tandis qu'une défaite des représentants de Houston compromettrait leurs chances d'accéder au tournoi pour le Super Bowl.  Car après les Bills, les Texans doivent jouer à Indianapolis contre les Colts, et ensuite à Kansas City, face aux Chiefs, deux autres adversaires difficiles à battre.

Ce n'est jamais facile pour une équipe de jouer à l'étranger après une si courte semaine de préparation.  Josh Allen s'est encore transformé en Superman dimanche dernier, en lançant trois passes de touché, et en en marquant lui-même trois, avec des courses de 2, 5, et 9 verges, les deux dernières au 4e quart, dans une victoire de 44 à 32 contre les Buccaneers de Tampa Bay.  Mais la défense texane n'a permis aucun touché au sol aux quarts adverses cette saison.



C'est très improbable qu'Allen puisse en faire autant contre la féroce défensive des Texans.  Par surcroît, le numéro 17 des Bills sera privé des services de trois receveurs dans ce match : Mecole Hardman (blessé à un mollet), Curtis Samuel (cou + coude), et Dalton Kincaid (ischio-jambiers).  Il devra bien protéger le ballon, car la défensive de Houston a déjà réussi dix interceptions, cette saison, et Allen en a lancé sept, jusqu'à maintenant.

Par contre, encore une fois, les Texans ne pourront pas compter sur leur quart arrière vedette C.J. Stroud (commotion), ainsi que sur plusieurs joueurs en défense : l'ailier défensif Darrell Taylor (cheville), et le secondeur de ligne Jamal Hill; de même que les demis défensifs Jalen Pitre (commotion), M.J. Stewart (quadriceps), Jaylin Smith, et Jimmy Ward (pied).

Le quart substitut Davis Mills, des Texans, a conduit son équipe à deux gains d'affilée en remplacement de C.J. Stroud : des victoires serrées contre les Titans, dimanche passé, (16 à 13 sur un placement dans les dernières secondes du match), et la semaine précédente, contre les Jaguars de Jacksonville (36 à 29, après être revenus de l'arrière au dernier quart).  Mills a amassé une moyenne de 283 verges aériennes dans ces deux rencontres, avec trois passes de touché, contre une seule interception.



Les Texans ont gagné trois de leurs quatre dernières parties, et cinq de leurs sept dernières.  Ils jouent présentement leur meilleur football.  La tâche des Bills ne sera donc pas facile, jeudi soir, contre ce club qui se bat pour sauver sa saison, chaque match étant devenu, en quelque sorte, un match éliminatoire.

L'attaque des Texans n'est pas très forte.  Elle se situe dans le dernier tiers de celles de la NFL.  Mais elle fera face à une défensive des Bills qui a accordé beaucoup de points dans au moins la moitié de ses dix parties jouées jusqu'à maintenant cette saison.  La défense contre le jeu au sol est la 2e pire du circuit Goodell.  Elle alloue en moyenne 5,43 verges par course.

Dimanche dernier, elle a concédé 202 verges terrestres aux Bucs, et la semaine précédente c'était 197 verges aux Dolphins de Miami. Le "pass rush" des défenseurs de Buffalo, tout comme la qualité de leurs plaquages, a laissé à désirer ces derniers temps.



Et la défensive pourrait être également en difficultés, à cause de plusieurs joueurs absents en raison de blessures (Landon Jackson, Dorian Strong, Michael Hoecht, Ed Oliver, Taylor Rapp, Damar Hamlin).

Si les porteurs de ballon de Houston, Woody Marks (photo ci-dessus), et Nick Chubb, peuvent avoir du succès contre elle, les chances de gagner augmenteraient pour leur club.  Cela permettrait de contrôler le temps de possession du ballon, et d'éloigner plus longtemps Josh Allen, et son attaque, de la surface de jeu.

Cependant, la ligne offensive des Texans est vulnérable, et accorde beaucoup de sacs.  L'offensive texane est pitoyable dans la zone payante ("red zone").  Elle se situe à l'avant dernier rang de la NFL, dans cette partie du terrain.



L'an dernier, Josh Allen a connu le pire match de sa carrière dans une défaite de 23 à 20 contre les Texans.  Il n'a complété que neuf passes en trente tentatives, pour de maigres gains de 131 verges.

Rien n'est donc gagné d'avance pour les Bills, même s'ils sont favoris par 6 points pour l'emporter, jeudi soir.  Une contre performance d'Allen est possible face à la défensive étanche du club local.  Les Bills comptent aussi plusieurs joueurs blessés, ce qui peut influencer le résultat du match.  Les Texans jouent leur meilleur football présentement, et ils luttent pour garder espoir de participer aux séries de fin de saison.

Il faut s'attendre à un affrontement dur et contesté, où le jeu défensif sera à l'honneur.  Il est probable que Josh Allen saura tirer les marrons du feu, mais ce ne sera pas une petite promenade agréable dans le parc.  Il risque de trébucher quelques fois...

Bills   20,      Texans  17.