samedi 18 octobre 2025

NFL 2025, SEMAINE 7 : GREEN BAY EN ARIZONA ⇨ BRISSETT DONNE DE MEILLEURES CHANCES DE GAGNER AUX CARDINALS.



On se pose de sérieuses questions chez les Cardinals de l'Arizona (2-4) à la veille de recevoir les Packers de Green Bay (3-1-1) à Glendale, dimanche après-midi.  Qu'est-ce qu'on fait après quatre défaites d'affilée ?  Que fait-on au sujet de la situation des quarts arrières de l'équipe ?  Est-ce que Kyler Murray est toujours l'homme de la situation à ce poste crucial ?  Quel est son avenir avec le club ?  Avec ses performances décevantes et son inconstance chronique, faut-il démissionner à son sujet, et l'échanger ?

Il semble en tout cas, que c'est son substitut, Jacoby Brissett qui sera derrière le joueur de centre, dimanche, contre les Packers.  Le gros pivot de 6 pieds 4 pouces, pesant 235 lbs, et âgé de 32 ans, a bien joué, la semaine dernière, dans la défaite de 31 à 27 contre les Colts d'Indianapolis, en relève à Murray, blessé à un pied.

Il a complété 27 de ses 44 passes, pour 320 verges, deux touchés, et une interception.  Et ce, malgré qu'il ait perdu les services de son meilleur ailier éloigné Marvin Harrison, victime d'une commotion, durant la partie.  Ce dernier sera cependant à son poste dimanche.  Mais son coéquipier Zay Jones (photo ci-dessous) n'est pas certain d'être au sien, parce qu'il s'est blessé à un genou, la semaine passée, contre les Colts.



Si Brissett a lancé si souvent le ballon, c'est qu'il ne pouvait pas vraiment se fier aux remplaçants marginaux qui sont dans le champ arrière, depuis que les deux porteurs de ballon réguliers de l'équipe (James Conner et Trey Benson) sont indisponibles en raison de blessures.  Un des remplaçants en question, Emari Demercado, s'est également blessé dimanche dernier, et il manquera à l'appel contre Green Bay.

Ça laisse seulement Michael Carter et Zonovan Knight comme solutions de rechange.  Pas une situation idéale contre la défense des Packers, la meilleure de la NFL contre le jeu au sol (73 verges concédées en moyenne par match).

Chez les Packers, l'entraîneur Matt LaFleur a averti ses joueurs de ne pas prendre les Cards à la légère, malgré leur quatre revers consécutifs.  Ces défaites ont été subies par un total combiné de seulement neuf points.  Et les Packers, eux, ont la vilaine habitude de perdre des avances assez confortables au quatrième quart.



Jacoby Brissett (ci-dessus) est un quart arrière expérimenté, qui n'est certes pas sans défaut, mais il sait comment conduire une offensive.  Il faudra le contenir derrière la ligne de mêlée, car il est assez mobile malgré son gros gabarit, et il peut s'échapper pour des gains au sol appréciables, en plus d'avoir un bras puissant pour lancer de longues passes.

La défensive du "Pack" n'a pas été aussi dominante qu'on le croyait après l'acquisition du joueur étoile Micah Parsons.  Elle n'est pas particulièrement efficace pour mettre de la pression sur les fronts offensifs et les quarts adverses.  Elle n'a provoqué que deux revirements, ce qui est nettement insuffisant.  Ces lacunes pourraient offrir la chance à Brissett d'avoir du temps pour rejoindre ses receveurs avec des passes précises.

Mais si Brissett a pu déjouer la forte défensive des Colts, la semaine dernière, à Indianapolis, peut-il en faire autant contre la solide brigade défensive des Packers ?  Ça reste à voir, mais cette fois, Brissett aura l'avantage de jouer à domicile.  Les Packers n'ont pas réussi à gagner à l'étranger cette saison (défaite à Cleveland, et match nul à Dallas).



L'attaque de Green Bay, menée par le quart arrière Jordan Love et le demi offensif Josh Jacobs, a été productive jusqu'à maintenant (26,2 points par match, en moyenne).  Mais Jacobs est malade présentement, et sa participation au match de dimanche sera décidée juste avant le début de la partie.  C'est la même chose pour le demi de coin Keisean Nixon, également malade.

Si Jacobs devait s'absenter, c'est son auxiliaire Emanuel Wilson qui le remplacerait.  Mais cela obligerait Jordan Love à lancer plus de passes que prévues.  En ce cas, la recrue Matthew Golden serait probablement plus sollicitée comme receveur.  Il a d'ailleurs vu son utilisation augmenter récemment.  Sa rapidité est mise à profit comme le montre les cinq jeux de 20 verges et plus qu'il a réussis, soit le plus grand nombre chez les receveurs de l'équipe.

LaFleur se fait aussi du souci parce que trois membres de la ligne offensive, le joueur de centre Jacob Monk, ainsi que les plaqueurs Zach Tom et Anthony Belton sont également blessés.  Leur participation au match de dimanche est remise en question, tout comme celle du botteur de précision Brandon McManus (blessé aux quadriceps) et du demi de coin Nate Hobbs (blessé à un genou).  Mais ce qui est certain, c'est que les joueurs de ligne défensive Devonte Wyatt (genou) et Lukas Van Ness (pied) vont rater la rencontre.



De plus, samedi, le vol par avion de l'équipe vers Phoenix a été retardé pendant cinq heures et quinze minutes, à cause d'un bris mécanique.  Est-ce que cela aura des conséquences nuisibles pour la forme physique et mentale de ses joueurs ?

Quoi qu'il en soit, il y a plus de talent et de profondeur chez les Packers que chez les Cardinals.  Cet avantage est reconnu par les experts, et c'est ce qui les incitent à favoriser Green Bay par 7½ points pour l'emporter.  Je trouve cet écart un peu grand, compte tenu de la manie du club de Matt LaFleur de laisser leurs adversaires revenir de l'arrière, et parce que les Cardinals sont résilients et perdent presque toujours par une mince marge.

Packers  24,   Cardinals  20.     

NFL 2025, SEMAINE 7 : WASHINGTON À DALLAS ⇨ LE MATCH LE PLUS OFFENSIF DE LA SAISON.



Match explosif à prévoir dimanche entre les Commanders de Washington (3-3) et les Cowboys (2-3-1), à Dallas.  Le club du Texas est favori par 1½ point pour gagner, et je pense que la récente nouvelle de l'absence du dangereux receveur Deebo Samuel (blessé à un talon), des Commanders, y est pour quelque chose, dans cette prédiction.

Le meilleur receveur de Washington, Terry McLaurin va aussi manquer la rencontre, et le 3e meilleur, l'ailier rapproché Zach Ertz (épaule + mollet), est un cas incertain pour dimanche.  L'ailier espacé Noah Brown (aine + genou) n'est pas disponible non plus.

Ça laisse seulement Luke McCaffrey (photo ci-dessous) comme receveur fiable, pour le quart arrière Jayden Daniels.  Celui-ci ne joue pas au même niveau d'excellence que la saison dernière.  Dimanche, il aura du mal à surmonter le manque d'effectif de son attaque.



Je veux bien croire que l'affreuse défensive des Cowboys n'est pas capable d'arrêter grand monde, cette année, mais il y a quand même des limites !

De son côté, la défensive des Commanders est moins pire que celle de ses adversaires texans, mais elle n'est pas sans failles.  Le quart des Cowboys, Dak Prescott est capable de les exploiter.  Il joue à un niveau de joueur par excellence de la NFL (MVP) cet automne.  Et son meilleur receveur, CeeDee Lamb, pourrait revenir au jeu pour cet affrontement, qui promet d'être très intéressant, surtout pour ceux qui aiment le jeu offensif.

Avec Lamb, George Pickens, et son excellent ailier rapproché Jake Ferguson, Dak Prescott en fera voir de toutes les couleurs à la défense anti aérienne des Commanders.  Celle-ci n'est pas si solide.  Elle accorde en moyenne 235 verges par match (23e dans la NFL), tandis que l'attaque par la passe des Boys est la meilleure du circuit Goodell, avec une production de 387,5 verges, en moyenne, par partie.



Même avec des moyens réduits, Jayden Daniels (ci-dessus) fera des dégâts dans le fromage suisse plein de trous qu'est la défensive de Dallas.  Celle-ci s'est fait brûler par 21 passes de 20 verges et plus, et par 24 courses de 10 verges et plus, jusqu'ici, cette saison.  Un cauchemar éveillé !  Elle n'a réussi que 11 sacs et 4 revirements, et elle est la plus faible de la Ligue en accordant un taux élevé de succès aux adversaires, qui réussissent à convertir 53 % de leurs troisièmes essais, contre elle.

Prévoyez beaucoup de touchés par les deux équipes, mais ce sont les botteurs de précision qui pourraient faire la différence lors du dernier jeu du match.  Les Cowboys en ont un bon, en Brandon Aubrey, qui a réussi ses 12 tentatives de placement, dont une de 64 verges, cette saison.



Tandis que son homologue des Commanders, Matt Gay, affiche le pire pourcentage de réussite de la Ligue, avec 71,4 % (10 placements réussis en 14 tentatives).  Il a raté son coup trois fois en quatre occasions, sur des tentatives de 50 verges et plus.

Je crois à des efforts supplémentaires de la part des joueurs des Cowboys, chez eux, devant leurs partisans, dans cette bataille pour se rapprocher du premier rang de la division Est de la Conférence Nationale.  Cette première place n'est plus assurée aux Eagles de Philadelphie (4-2), à cause de leurs mauvaises performances cet automne.

Commanders  28,   Cowboys  30.         

NFL 2025, SEMAINE 7 : NEW YORK GIANTS À DENVER DART ET SKATTEBO VONT FRAPPER UN MUR CONTRE LA SOLIDE DÉFENSIVE DES BRONCOS.



Il est indéniable qu'avec leurs récents succès, les recrues Jaxson Dart, Cam Skattebo et Abdul Carter ont fait souffler un vent d'enthousiasme, de vitalité, et d'espoir sur les Giants de New York (2-4), et leurs exigeants partisans.  C'est avec toute l'ardeur de leur jeunesse, et leur talent prometteur, qu'ils s'amènent dans les hauteurs des montagnes du Colorado, pour affronter les Broncos de Denver (4-2), dimanche après-midi.

L'équipe locale n'a pas l'intention de laisser les Giants gâcher les célébrations entourant le 10e anniversaire de la conquête du Super Bowl 50 par les anciens des Broncos.  Les membres de cette formation championne seront honorés, et l'un de ces anciens gagnants, Demaryius Thomas, sera introduit au «Ring of Fame» de l'équipe, durant la cérémonie.

C'est certain que les «nouveaux» Giants, en pleine reconstruction, font beaucoup parler d'eux, non seulement à New York, mais ailleurs dans la NFL.  Surtout après leur victoire impressionnante contre les Eagles de Philadelphie, au compte de 34 à 17, jeudi de la semaine passée.  Ils ont dominé les actuels champions défendants du trophée Vince Lombardi dans tous les départements, y compris au niveau physique.



Peuvent-ils répéter cette étincelante performance contre la très solide défensive des Broncos, en terrain hostile ?  On peut en douter.  Cette défense quasi impénétrable et sans merci pour les quarts arrières opposés (30 sacs réussis contre eux, soit dix de plus que les plus proches concurrents), peut gagner des matchs à elle seule, tellement elle est forte.   Comme elle l'a encore prouvé dimanche dernier, à Londres, dans un gain de 13 à 11, contre les Jets de New York.  

Le pauvre quart arrière des Jets, Justin Fields est tombé dans l'enfer de l'Orange Crush en subissant neuf sacs, avec des pertes de terrains qui ont résulté en un bilan final de -10 verges, pour l'attaque aérienne de son club.  Un "exploit" inédit au 21e siècle pour une formation de la NFL.

L'attaque du «Big Blue» est certes regénérée depuis que Jaxson Dart et Cam Skattebo en ont pris le contrôle, mais les deux jeunes recrues sont des coureurs téméraires qui ont été frappés durement par les défenseurs des Eagles, la semaine passée.  Les membres de la rude brigade défensive des Broncos frappent encore plus fort, et les nouvelles vedettes des G-men feraient bien de faire attention à ne pas se faire mettre K.O., dimanche.

D'accord, ils ont grandement aidé à causer d'immenses surprises, à domicile, en battant les Eagles, et , avant eux, les Chargers de Los Angeles, une autre équipe très talentueuse qui était largement favorite.  Mais si leur énergie est contagieuse, il ne faut pas oublier qu'ils ont fait patate, à l'étranger, en s'inclinant devant les faibles Saints de la Nouvelle Orléans, il y a deux semaines.



Jaxson Dart est seulement le 3e quart arrière de l'histoire de la NFL à gagner au moins 50 verges au sol, à ses trois premiers départs chez les professionnels.  Les deux autres ?  Jalen Hurts des Eagles, et Lamar Jackson, des Ravens.  Il ne se retrouve donc pas en compagnie de n'importe qui !  Sa mobilité a le don de déstabiliser les défenses adverses.  De plus, Dart a déjà prouvé, en peu de temps, la puissance de son bras.  Il peut rejoindre ses receveurs partout sur le terrain.  Il montre des signes que les Giants ont enfin trouvé leur quart arrière de concession.

Son problème, c'est que les gars de la défensive des Broncos n'ont pas peur des quarts mobiles comme lui.  Ces pivots porteurs de ballon ne connaissent pratiquement aucun succès quand ils osent franchir la ligne de mêlée en courant avec le cuir.

Le brio de Skattebo et de Dart a permis de prolonger le temps de possession du ballon, et les séries de jeux offensifs des Giants.  Ce faisant, ils ont permis aux joueurs défensifs de récupérer, en touche, et d'être prêts à revenir stopper les attaques adverses, après le bon travail de leurs coéquipiers de l'attaque.  C'est un facteur non négligeable.



Les probabilités de victoire à Denver ne sont pas si faibles non plus, étant données les difficultés des Broncos à l'attaque, leur indiscipline qui cause de trop nombreuses pénalités, et leurs problèmes de couverture de bottés, sur les unités spéciales.  Ils sont aussi éprouvés par de nombreuses blessures aux membres de leur ligne offensive.

Mais à cet égard, les Giants ne sont pas plus chanceux.  Leur liste de blessés ne cesse pas de s'allonger.  Après avoir perdu les services de son meilleur receveur, Malik Nabors, pour le reste de la saison, Jaxson Dart devra aussi se priver de Darius Slayton, blessé aux ischio-jambiers.  Le joueur de centre John Michael Schmitz (commotion) ne sera pas disponible non plus.



En défensive, c'est l'hécatombe chez les secondeurs de ligne du Big Blue : Swayze Bozeman (cheville), et Demetrius Flannigan-Fowles (ischio-jambiers) se sont ajoutés à Victor Dimukeje (pectoraux), Chris Board (poitrine) et Micah McFadden (pied) chez les résidents de l'infirmerie qui sont hors de combat.  L'ailier défensif Chauncey Golston, le demi de sûreté Anthony Johnson, et le botteur de précision Graham Gano les accompagnent aussi parmi les éclopés.  Pour compléter cette liste interminable, le secondeur Abdul Carter (ischio-jambiers) est un cas incertain pour dimanche. 

Heureux de revenir à la maison après un voyage difficile à Londres, les Broncos voudront célébrer une autre victoire, une quatrième d'affilée, tout en fêtant leurs anciens de l'édition championne de 2015.  Ils sont favoris par 7½ points pour renverser les Giants, un club amoché.  Les jeunes sensations des Giants sont attendus avec une brique et un fanal.  Les temps seront durs pour eux, et même s'ils volent haut en altitude, dans le ciel des montagnes du Colorado, leur atterrissage sera cruel contre la défensive anti-vol des Broncos.

Giants  16,    Broncos   23.