vendredi 4 mai 2018

CHEERLEADERS INCITÉES À POSER SEINS NUS : AUTRE OEIL AU BEURRE NOIR POUR LA NFL...


Plus une organisation est prestigieuse, puissante, et admirée; plus elle devrait faire preuve d'une éthique irréprochable, qui suscite l'envie et l'émulation dans la société où elle évolue.  Toutes les personnes qui la composent devraient respecter des standards élevés en ce qui concerne la qualité de l'image de marque qu'elles projettent, ainsi que la probité des comportements moraux qu'elles doivent adopter et respecter.  Tout cet ensemble de règles de gouvernance ayant pour but de mériter la confiance de leur clientèle et, dans une optique plus globale, du public en général.

Or, ces dernières années, les dirigeants de la très populaire Ligue Nationale de Football (NFL), une méga-entreprise adulée aux États-Unis et même ailleurs dans le monde, ont vu plusieurs de ses membres agir de façon particulièrement répréhensible.  Bon nombre de ses joueurs ont été sanctionnés, entre autres, pour abus ou usage de drogues, conduite en état d'ébriété, violence conjugale ou familiale.  Loin d'être de bons exemples dignes de fierté pour la prestigieuse NFL et ses masses de supporteurs.



Récemment, au chapitre des manquements à une saine éthique de travail, la NFL a fait l'objet de plaintes et de récriminations de la part de ses cheerleaders.  Ce visage féminin de cette renommée association sportive, qui fait partie de l'«emballage» du produit de divertissement de première classe offert à plusieurs dizaines de millions de fans à travers le pays.

Plusieurs meneuses de claque de la grande Ligue se sont révoltées ces dernières années, contre l'exploitation financière et les conditions de travail inacceptables qui leur étaient imposées.  En plus de n'être pas assez payées -ou pas payées du tout- pour leurs services ou leur dur entraînement, elles devaient même assumer les coûts de leurs déplacements, de leurs soins de beauté, de même que leur habillement et autres accessoires de mode.  Cette affaire a fait grand bruit et s'est retrouvée devant les tribunaux.  Les filles ont eu gain de cause.



Cette semaine, les problèmes d'éthique de certains responsables du personnel de clubs de la NFL ont atteint un autre niveau et ont été dénoncés.  Est-ce dans l'actuelle foulée des dénonciations du mouvement anti-sexiste "Me-Too" (Affaire Weinstein) ?  Toujours est-il que des Pom-Pom Girls des Redskins de Washington, sont revenues sur un incident les impliquant, survenu en 2013, au Costa Rica, dans un endroit de villégiature (Occidental Grand Papagayo, dans la baie de Culebra) réservé aux adultes seulement.  Ça se passait dans le cadre exotique de la traditionnelle séance de photographies en costume de bain servant au calendrier de l'équipe.

Dès leur arrivée sur les lieux, les responsables du groupe, membres officiels du personnel d'encadrement des Skins, ont recueilli le passeport de toutes les jeunes femmes.  Ce qui a soulevé des doutes et un questionnement dans l'esprit de celles-ci.  De plus, certaines d'entre elles ont déclaré qu'on leur avait dit que, pour une partie des photos, elles devaient poser seins nus, ou le corps seulement recouvert de peinture corporelle (body painting).  On les assurait que l'on ne montrerait pas leurs parties intimes sur ces clichés.



Les séances photographiques se déroulant dans un endroit privé, les filles auraient pu se sentir relativement à l'aise pour poser ainsi pratiquement nue.  Sauf qu'elles ont découvert que les Redskins avaient invité des spectateurs (tous des hommes, commanditaires du club ou détenteurs de suite au Stade où joue l'équipe) à assister à ce "shooting".

Mais les cheerleaders des Redskins n'étaient pas au bout de leurs surprises.  Après une longue journée de travail de quatorze heures, au cours de laquelle elles ont participé à des séances photos et à des pratiques de danse, la directrice du squad a annoncé que neuf d'entre elles (sur un total de 36) n'avaient pas terminé leur jour de labeur.  Elles avaient une autre assignation spéciale pour la soirée.  Elles avaient été sélectionnées par les invités masculins des Redskins, pour leur servir d'escortes dans un club de nuit.



"Alors, allez dans votre chambre et préparez-vous", leur aurait commandé la directrice de leur groupe.  Plusieurs des filles visées se sont alors mises à pleurer.  Elles n'étaient pas obligées d'obéir mais on leur avait fait comprendre que ce type d'activité faisait partie de leur mandat d'employée ou de représentante du club.  D'autres parmi leurs camarades meneuses de claque, comprenant ce qui arrivait, ont alors également éclaté en sanglots.

Même si leur participation à cette soirée n'impliquait pas de volet sexuel, les cheerleaders des Redskins ont éprouvé le sentiment d'être une marchandise sexy livrée à des clients de l'équipe.  Elles ont trouvé aberrant que leur directrice leur demande de servir de sexe symbole pour le plaisir de ces hommes contribuant à titre de commanditaires du club de football.  Les dénonciatrices de cette pratique sexiste, ont affirmé que cela ne devrait pas faire partie des taches reliées à leur profession.



À la suite de l'éclatement de ce qui est vu comme de l'abus et un scandale, d'anciennes cheerleaders des Redskins (dont Maya Bonello, photo ci-dessus) et la directrice du squad, Stephanie Jojokian, ont défendu le club de la NFL en précisant que les filles n'étaient pas obligées de poser dénudées ou d'accompagner des invités dans des soirées comme celle au club de nuit.  Elles avaient le choix de refuser, insistent-elles.

On peut se douter que ces pratiques douteuses ne sont pas l'apanage des Redskins.  D'autres langues se délient ou vont éventuellement se délier, ailleurs dans les franchises de la NFL.  Une ex-cheerleader des Saints de la Nouvelle-Orléans, Bailey Davis, congédiée pour avoir posté une photo d'elle en lingerie sur son compte Instagram, a révélé qu'elle et quelques-unes de ses coéquipières avaient dû participer au party d'un partisan de l'équipe, sur un yacht.  Le fan, ainsi que ses amis invités, étaient pas mal «collants» et se pressaient contre elles.  Même si elles n'avaient pas l'âge légal pour consommer des boissons alcoolisées, on leur mettait de la pression pour qu'elles en boivent.  Les cheerleaders des Saints auraient aussi fait le party avec des membres du club.  Ce qui est interdit par les règlements de la concession.



D'autre part, une ancienne meneuse de claque des Dolphins de Miami, Kristan Ann Ware, a porté plainte, contre les Dolphins et la NFL, à la Commission des relations humaines de la Floride, pour discrimination, parce qu'on se serait moquer d'elle à cause de sa foi chrétienne et de sa virginité.         

Je pense que ces plaintes et ces critiques sont justifiées.  Pourquoi les cheerleaders de la NFL sont-elles devenues des objets sexuels dont les corps nus ou presque nus sont exposés sur des calendriers destinés aux amateurs de football américains ?  Les meneuses de claque font partie de la culture américaine mais, à l'origine, elles ont eu pour mission d'animer les foules assistant à des matchs sportifs.  Pas d'exciter sexuellement des amateurs voyeurs.  Et, par exemple, ce genre de calendrier (Swim Suits) montrant des cheerleaders professionnelles en tenues très légères, a dépassé les bornes.

Au fil des saisons, les filles se sont de plus en plus dénudées pour les fins de ces séances de photos dans des paysages paradisiaques des contrées du Sud.  Pour certaines organisations de la NFL, comme les Bengals de Cincinnati, les meneuses de claque ont même posé en lingerie fine, laissant très peu de place (!!!) à l'imagination des "voyeurs" qui peuvent acheter ces clichés assez provocants...



Le cheerleading est une discipline sportive.  On parle même de lui faire une place aux Jeux Olympiques, en les intégrant aux compétitions de gymnastique.  Les Pom-Pom Girls de la NFL sont également des représentantes de leur équipe dans les événements socio-culturels des communautés où leur employeur est implanté.  Elles ne doivent pas servir de plats de résistance alléchants pour attirer les consommateurs de football ou de beaux «bodies»...  On n'est pas loin de la prostitution «soft».  Pensons aussi aux innombrables fillettes qui regardent ces femmes-là avec admiration et qui les prennent pour modèles.  Elles ont le droit de rêver et de grandir dans une société non sexiste, qui les valorise et les respecte pour leurs qualités humaines et leurs talents.  Pas seulement pour leur beauté ou leurs attributs féminins.

lundi 5 février 2018

VICTOIRE DES EAGLES AU SUPER BOWL LII : PAS DE MIRACLE CETTE FOIS POUR BRADY ET SA GANG...


Autant je suis un fan passionné de football américain, autant je suis un "hater" acharné de Tom Brady et des Patriots de la Nouvelle-Angleterre.  Je suis loin d'être le seul dans ce cas.  L'équipe pilotée par le fade entraîneur Bill Belichick s'est attirée une multitude de détracteurs, en grande partie à cause des scandales de tricherie dont elle s'est rendue coupable au cours de la dernière décennie.  Les "haters" des Pats ont mangé leur pain noir lors des récents Super Bowls dans lesquels leurs "ennemis" jurés ont trouvé le moyen de triompher sur des jeux de dernière minute, pratiquement miraculeux.


On se rappelle de l'an passé, quand Brady a opéré le plus grand revirement de l'histoire des Super Bowl après que ses adversaires, les Falcons d'Atlanta aient laissé filer une avance de 28-3 à la mi-temps...  Les dénigreurs des Patriots ne sont pas près de s'en remettre !

On se rappelle du choix de jeu insensé des Seahawks de Seattle il y a trois ans, au SB, alors qu'à la porte des buts des Patriots, le quart-arrière Russell Wilson a tenté une passe en plein centre, et en plein trafic, dans la zone des buts.  Passe qui a été interceptée par le demi défensif Malcolm Butler, pour sauver son club d'une défaite qui semblait certaine.


Le héros de ce match a été laissé sur le banc hier, ce qui en a fait rager plusieurs qui n'ont pas compris la décision de Belichick, la Presse de Boston qualifiant d'ailleurs celle-ci de pire gaffe de l'histoire des championnats de la NFL.  Un peu excessif...mais admettons que Butler n'aurait pas pu faire pire que le reste de la défensive des Patriots qui a été une véritable passoire tout au long du match, en plus d'être incapable de presser suffisamment le quart-arrière adverse pour l'empêcher de les brûler littéralement, encore et encore...

Fallait voir paniquer Belichick (habituellement très stoïque) et son coordonnateur défensif Matt Patricia (photo ci-dessus) près du banc de leur formation, discutant et gesticulant en tentant de redresser la situation catastrophique de leur défensive.  Eux qui ont toujours solution à tout, eh bien, cette fois-ci, ce fut peine perdue !  Le gâchis n'a fait qu'empirer ! Du gâteau pour les Patriots "haters" !


Difficile de jeter le blâme sur le beau Tom pour cette défaite amère de sa troupe.  Il a lancé plusieurs passes de touché et il a empilé 505 verges de gains par la passe, un record !  Mais c'est tout de même son échappé (photo) qui a scellé l'issue du match.  Brady le savait.  Il avait la tête basse après sa bévue (photo).  Sa "balloune" s'était dégonflée, comme dans son scandale des ballons dégonflés de l'an passé !  Il a eu l'occasion de se reprendre sur le dernier jeu de la partie, mais sa passe désespérée (Hail Mary) a été rabattue dans la zone des buts des Eagles.  Pas de miracle cette fois-ci pour Brady et sa bande !  À ma grande joie !  J'exultais, je criais, et je sautais en l'air dans mon salon !  Douce revanche après ces cruelles victoires du club de la Nouvelle-Angleterre depuis le début de l'ère Belichick-Brady.  Tout de même une troisième défaite (un record) dans le match ultime pour ce duo d'enfer.


Si Brady n'est pas le grand coupable du revers d'hier, on peut dire qu'il n'a pas eu le meilleur sur son rival, le substitut des Eagles, Nick Foles.  Nommé le joueur du match, celui-ci n'a pas commis d'erreur, hormis une interception qui dépendait entièrement du receveur Alshon Jeffery, qui a jonglé avec le ballon.  Le receveur éloigné, ex-Bears de Chicago, a par ailleurs connu un match formidable, avec quelques catchs spectaculaires (photo, son touché, ci-dessus).  Avant le début de la saison, après s'être joint aux Eagles à titre d'agent libre, il avait prédit la victoire au Super Bowl pour sa nouvelle équipe !  Il a pas mal aidé à réaliser sa prédiction !  Chapeau !


Dans cette rencontre folle où les offensives ont complètement dominé, on aurait cru voir un combat de rue entre deux poids lourds se tabassant à qui mieux mieux en baissant la garde et en oubliant totalement de se protéger.  Dans cette furieuse bataille, le coach gagnant, Doug Pederson (photo) n'a pas fait la même erreur que l'entraîneur des Falcons l'an dernier contre les Pats.  Il est resté très agressif et audacieux dans ses choix de jeu, y compris sur des 4e essais très risqués.  Celui qui a conduit au touché de Foles, transformé en receveur sur un jeu truqué, était de toute beauté !  Sur les lignes de côté, juste avant cette exécution géniale, on avait vu le demi offensif LeGarrette Blount (qui a gagné le Super Bowl l'an passé avec les Patriots !) rire avec Pederson après que celui-ci lui ait probablement confié ce qui s'en venait !


C'était d'autant plus drôle que les Pats avaient tenté et raté le même jeu, plus tôt dans le match.  Lent comme une tortue, Brady a échappé la passe (photo), ce qui lui a valu le surnom de "Butter Hands" après la partie !  Gracieuseté des Patriots "haters", bien entendu !  Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !  Fallait voir la mine déconfite du beau Tom, après cette malhabile séquence.  Choix de jeu discutable étant donné l'absence de mobilité du vieux quart, et le risque qu'il courait en pouvant se faire frapper d'aplomb par l'adversaire.  Un peu à l'image de son receveur Brandin Cooks, qui s'est fait sortir de la rencontre par un plaqué violent, lui faisant subir une commotion cérébrale.  Les rares fois que l'on a vu Brady quitter sa pochette protectrice, on a constaté que c'était une aventure pour un gars de son âge !


Pendant ce temps, les partisans des Eagles se régalaient.  Il faut dire qu'ils ont attendu longtemps ce moment de célébrer enfin un championnat.  La plupart d'entre eux n'étaient pas nés la dernière fois que c'était arrivé, en 1960 !  Bien content pour eux !  Surtout en raison de l'absence du quart-arrière Carson Wentz et de quelques autres joueurs clés en défense, tous blessés, leurs favoris étaient négligés ("under dogs") pendant toute la période des éliminatoires.  Après leur triomphe d'hier, ils étaient devenus les "Top Dogs" !  De quoi pavoiser encore plus pour leurs enthousiastes fans !


Outre sa défensive poreuse, Belichick a aussi blâmé ses unités spéciales pour l'échec d'hier.  Habituellement très fiable, son botteur Stephen Gostkowski (photo) n'a, en effet, pas connu son meilleur match.

Autre fait bizarre, l'arme de prédilection de l'attaque de Brady, le monstrueux ailier rapproché Rob Gronkowski, n'a pas été utilisé en première demie (il a capté une passe pour neuf verges).  Mis à contribution au retour de la pause de la demie, il a fait des ravages.  Je croyais bien, à ce moment là, que c'en était fait des Eagles et que, comme d'habitude, j'irais me coucher avec une autre pilule difficile à avaler et...un autre trophée Lombardi pour Brady et ses acolytes...


L'homologue de Gronkowski chez les Eagles, Zach Ertz, a brillé lui aussi.  Son touché après un plongeon mémorable en fin de rencontre, s'est avéré fort important.  Il avait raison de célébrer après ses exploits (photo).

Mais ça ne valait pas mon degré de satisfaction à la fin, en voyant Brady quitter le terrain en "loser", lui qui est tellement mauvais perdant et qui avait les larmes aux yeux !


Bravo aux Eagles : Fly Eagles Fly !

dimanche 4 février 2018

SUPER BOWL 2018 : LES EAGLES DOIVENT PRESSER BRADY POUR ESPÉRER L'EMPORTER.


Malheureusement, pour ceux, qui comme moi, n'aiment pas les tricheurs que sont les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, nous aurons encore à les regarder se battre pour un autre championnat de la NFL lors du 52e Super Bowl disputé dimanche au Minnesota.

L'histoire se répète, à notre grand désappointement.  C'est toujours la même rengaine.  L'implacable entraîneur Bill Belichick et son as quart-arrière Tom Brady (encore le joueur de l'année dans la NFL) auront l'opportunité d'ajouter à leur incroyable palmarès de succès dans le match ultime de la saison 2017-18.

Ces deux-là sont durs à battre, qu'ils utilisent des tactiques ou des moyens honnêtes ou pas...  Bien sûr, ils ne font pas le travail à eux-seuls.  Ils savent s'entourer du bon personnel pour aller jusqu'au sommet de la gloire.  Mais dans les situations cruciales, en fin de rencontre, ils trouvent souvent le moyen de sortir un lapin de leur chapeau pour faire la différence.  On l'a constaté l'an passé avec leur miraculeux retour pour battre les Falcons d'Atlanta qui s'étaient pourtant forgés une avance paraissant insurmontable, au cours de la première demie du Super Bowl 51.

Leurs adversaires de cette année, les Eagles de Philadelphie, ont vraiment impressionné tout le monde au cours des derniers mois.  Ils possèdent une offensive extrêmement variée et efficace.  Assez pour malmener n'importe quelle défensive ennemie.  On a pu s'en rendre compte contre l'excellente unité défensive des Vikings du Minnesota, en finale de conférence, il y a deux semaines.  Celle-ci a été littéralement taillée en pièces par l'attaque dirigée par le quart Nick Foles.


La question qui se pose est plutôt du côté de la défensive des Eagles.  Elle est certes très solide et redoutable, mais peut-elle neutraliser suffisamment Brady pour l'empêcher de rafler un autre titre de champion du monde ?  Si sa ligne à l'attaque le protège adéquatement et lui donne le temps de passer à sa guise, oubliez ça, Brady pourra encore conduire son club à la victoire.  Surtout avec le concours de son gros ailier rapproché Rob Gronkowski, pratiquement impossible à défendre.

J'ai tout de même noté, surtout au cours de la première moitié de la saison, que le beau Tom a ralenti quelque peu.  Moins vif, moins mobile.  Normal, à cause de son âge avancé : 40 ans !  Mais il peut compenser en partie ce défaut par sa vaste expérience.  Mais les rares fois qu'il perd, c'est quand il est pressé dans son jeu ou parce qu'il n'est pas dans son assiette...  Ça arrive rarement !  Mais les Eagles ont ce qu'il faut pour le déranger en espérant que ce sera assez pour le contrer et le vaincre.

J'aurais toutefois préféré voir Carson Wentz au poste de quart chez les Eagles.  Avant de se blesser dans le dernier quart de la saison, c'était lui qui était le candidat numéro un pour le titre de joueur par excellence dans la NFL.  Son remplaçant, Foles, est fiable, mais il n'a pas le don que possède Wentz de se déplacer derrière sa ligne de mêlée pour éviter les sacks du quart et réussir des jeux importants in extremis !