dimanche 4 février 2018
SUPER BOWL 2018 : LES EAGLES DOIVENT PRESSER BRADY POUR ESPÉRER L'EMPORTER.
Malheureusement, pour ceux, qui comme moi, n'aiment pas les tricheurs que sont les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, nous aurons encore à les regarder se battre pour un autre championnat de la NFL lors du 52e Super Bowl disputé dimanche au Minnesota.
L'histoire se répète, à notre grand désappointement. C'est toujours la même rengaine. L'implacable entraîneur Bill Belichick et son as quart-arrière Tom Brady (encore le joueur de l'année dans la NFL) auront l'opportunité d'ajouter à leur incroyable palmarès de succès dans le match ultime de la saison 2017-18.
Ces deux-là sont durs à battre, qu'ils utilisent des tactiques ou des moyens honnêtes ou pas... Bien sûr, ils ne font pas le travail à eux-seuls. Ils savent s'entourer du bon personnel pour aller jusqu'au sommet de la gloire. Mais dans les situations cruciales, en fin de rencontre, ils trouvent souvent le moyen de sortir un lapin de leur chapeau pour faire la différence. On l'a constaté l'an passé avec leur miraculeux retour pour battre les Falcons d'Atlanta qui s'étaient pourtant forgés une avance paraissant insurmontable, au cours de la première demie du Super Bowl 51.
Leurs adversaires de cette année, les Eagles de Philadelphie, ont vraiment impressionné tout le monde au cours des derniers mois. Ils possèdent une offensive extrêmement variée et efficace. Assez pour malmener n'importe quelle défensive ennemie. On a pu s'en rendre compte contre l'excellente unité défensive des Vikings du Minnesota, en finale de conférence, il y a deux semaines. Celle-ci a été littéralement taillée en pièces par l'attaque dirigée par le quart Nick Foles.
La question qui se pose est plutôt du côté de la défensive des Eagles. Elle est certes très solide et redoutable, mais peut-elle neutraliser suffisamment Brady pour l'empêcher de rafler un autre titre de champion du monde ? Si sa ligne à l'attaque le protège adéquatement et lui donne le temps de passer à sa guise, oubliez ça, Brady pourra encore conduire son club à la victoire. Surtout avec le concours de son gros ailier rapproché Rob Gronkowski, pratiquement impossible à défendre.
J'ai tout de même noté, surtout au cours de la première moitié de la saison, que le beau Tom a ralenti quelque peu. Moins vif, moins mobile. Normal, à cause de son âge avancé : 40 ans ! Mais il peut compenser en partie ce défaut par sa vaste expérience. Mais les rares fois qu'il perd, c'est quand il est pressé dans son jeu ou parce qu'il n'est pas dans son assiette... Ça arrive rarement ! Mais les Eagles ont ce qu'il faut pour le déranger en espérant que ce sera assez pour le contrer et le vaincre.
J'aurais toutefois préféré voir Carson Wentz au poste de quart chez les Eagles. Avant de se blesser dans le dernier quart de la saison, c'était lui qui était le candidat numéro un pour le titre de joueur par excellence dans la NFL. Son remplaçant, Foles, est fiable, mais il n'a pas le don que possède Wentz de se déplacer derrière sa ligne de mêlée pour éviter les sacks du quart et réussir des jeux importants in extremis !
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