vendredi 7 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 10 : NEW YORK GIANTS À CHICAGO ⇨ LE COACH BEN JOHNSON A TRANSFORMÉ L'ATTAQUE DES BEARS EN PUISSANCE.



Il n'y a pas de doute, le choix d'un entraîneur chef est plus important que l'on pense, pour changer le destin d'une équipe, dans la Ligue Nationale de Football.  Prenez les Bears de Chicago (5-3).  Cette année, ils ont embauché un nouveau coach, Ben Johnson, pour diriger le club.  L'ancien brillant coordonnateur offensif des Lions de Détroit a rapidement transformé l'attaque des Bears en une machine puissante.

Dimanche contre la défensive poreuse des Giants de New York (2-7), son quart arrière Caleb Williams aura la chance de faire encore fonctionner cette machine redoutable, comme il l'a fait dimanche dernier, dans la spectaculaire victoire de 47 à 42 à Cincinnati, contre les Bengals.  Dans un des matchs les plus fous jamais vu !

En gagnant cinq de leurs six dernières rencontres, les Bears ont rejoint les Lions de Détroit au 2e rang de la division Nord de la Conférence Nationale.  Ils ne sont qu'à un demi match des meneurs, les Packers de Green Bay (5-2-1).  Qui l'eut cru ?  Pas moi, en tous cas...

Ben Johnson
Mais ils ont disputé la partie la plus facile de leur calendrier, jusqu'ici.  De gros matchs les attendent, dont celui de la semaine prochaine contre les Vikings du Minnesota, des rivaux de section.  Ensuite ce sera Pittsburgh, Philadelphie, et Green Bay.

Sous la direction de Ben Johnson, les joueurs sont davantage concentrés sur ce qu'ils ont à faire, et ils évitent ainsi les erreurs, tout en provoquant celles de leurs adversaires.  Chicago est au sommet de la NFL pour les revirements provoqués, avec 19.  Et les Bears n'en ont commis que six.  C'est un fameuse formule pour connaître du succès dans cette ligue.

Johnson est également renommé pour former de bons quarts arrières.  Il semble réussir présentement, avec Caleb Williams, en tirant profit de la qualité de son fort bras, de ses habiletés comme porteur de ballon, et de sa mobilité pour quitter la pochette protectrice, afin de gagner du temps, éviter les sacs (seulement 4 à ses 3 derniers matchs), et trouver ses receveurs.  Des receveurs de qualité comme Rome Odunze et DJ Moore.



De plus, Williams (ci-dessus) semble avoir découvert un autre excellent demi offensif en la recrue Kyle Monangai, qui a connu un match extraordinaire contre les Bengals, dimanche passé.  En 26 courses, il a gagné 176 verges.  Il prenait la relève de D'Andre Swift, blessé.  Ce dernier devrait revenir au jeu contre les Giants.

Si l'offensive produit à un rythme de 27 points par rencontre à domicile, tout n'est cependant pas rose dans le camp du club de football de la ville des vents.  La défensive en arrache depuis le début de la saison.  C'est l'une des pires de la NFL pour les points accordés (29e) et contre les jeux au sol (29e).  La semaine dernière, la défense anti aérienne des Bears s'est fait traversée pour 470 verges par les Bengals.  Le "pass rush" des Ours est inefficace, il n'a généré que 17 sacs en huit parties, cette saison.

Les Bengals sont revenus de l'arrière d'un déficit de 41 à 27, pour renverser la situation, dimanche dernier contre les Bears.  Et ils auraient remporté ce match n'eut été de trois plaqués ratés sur le touché victorieux de 58 verges du receveur Colston Loveland, à 17 secondes de la fin de la rencontre.



Du bord des Giants, ça ne va pas aussi bien.  L'équipe vient de subir trois défaites de suite, et la défensive ne soutient pas le bon travail du quart recrue Jaxson Dart (photo ci-dessus), qui continue de bien faire performer l'offensive, et qui garde son club dans les matchs.  Au cours de la série de revers de son club, l'attaque a produit une moyenne de 25,3 points par match.  Et ce, malgré l'absence, à cause de blessures, de Cam Skattebo et de Malik Nabers, deux de ses meilleurs atouts offensifs.

Mais l'horrible défense des G-men est incapable d'arrêter leurs adversaires.  Elle est particulièrement mauvaise contre le jeu au sol (dernière de la Ligue avec une affreuse moyenne de 5,47 verges accordées par course).  Et durant la séquence perdante de l'équipe, elle n'a provoqué qu'un seul revirement.

Il y a pourtant de gros noms dans le front-7 du Big Blue.  Je ne comprends pas qu'ils ne soient pas capables de mieux performer.  Il est vrai que cette unité a été durement éprouvée par les blessures, mais ça n'explique pas tout.



Le calendrier des Giants ne sera pas facile au cours du prochain mois, avant que l'équipe parvienne à sa semaine de congé (bye).  Avec la piètre fiche qu'elle a déjà, l'espoir de participer aux éliminatoires est pratiquement disparu.  On doit penser à l'avenir et à la reconstruction.

Les Bears sont favoris par 4½ points pour l'emporter dimanche à Chicago.  Avec les défensives poreuses des deux adversaires, on devrait assister à un match offensif.  L'écart de points aurait pu être plus important, mais plusieurs joueurs offensifs des Bears représentent des cas incertains pour cette rencontre, car ils soignent des blessures (Monangai, Odunze, Kmet, Moore).

Giants   24,     Bears    28.       

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