vendredi 14 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 11 : GREEN BAY À NEW YORK GIANTS ⇨ JORDAN LOVE S'EXCUSE POUR LES RATÉS OFFENSIFS DES PACKERS...



À l’approche du match contre les Giants de New York (2-8) dimanche, le quart arrière des Packers de Green Bay (5-3-1), Jordan Love, a réagi aux critiques entourant les deux dernières défaites de son équipe, pointant du doigt le manque de productivité de l’attaque qu’il dirige. 

Dans ces deux revers récents, contre les Panthers de la Caroline et les Eagles de Philadelphie, l'offensive des Packers n'a produit qu'un grand total de 20 points, et Love n'a pas lancé une seule passe de touché.

Love explique cette panne de production par un manque de concentration et d'exécution, de la part de l'unité offensive.  Il s'est excusé auprès des membres de la brigade défensive pour ne pas avoir soutenu leur bon travail, qui aurait mérité d'être récompensé par des victoires.



Il faut remarquer que les blessures à certains de ses éléments clés ont nui aux efforts de cette unité offensive.  Les blessures aux receveurs Tucker Kraft (blessé à un genou), Jayden Reed (clavicule et pied), ainsi que Matthew Golden (épaule) hypothèquent vraiment l'efficacité de l'attaque du "Pack".

Et voilà que le garde Elgton Jenkins a subi une fracture au bas de la jambe gauche, dans la défaite de 10 à 7, lundi dernier, contre les Eagles.  Sans lui, la ligne offensive de Green Bay devient suspecte.

Néanmoins, ces absences n'expliquent pas le récent manque d'efforts du reste des joueurs offensifs du club du Wisconsin.  Certains partisans frustrés de l'équipe demandent même la tête de l'entraîneur chef Matt LaFleur (photo ci-dessus).



Il faut aussi dire que la défense de l’équipe aurait pu donner un coup de main à l’attaque, en provoquant des revirements pour lui offrir de bonnes occasions, grâce à un bon positionnement sur le terrain.  Cette saison, les joueurs de défense n'ont produit que six revirements (dont trois interceptions, au 29e rang de la NFL).

Le demi offensif Josh Jacobs (photo ci-dessus) a marqué 15 des 44 touchés de son club, mais sa moyenne de verges gagnées au sol (3,8) laisse à désirer.

Rencontrer les misérables Giants de New York, cette semaine, offre la possibilité aux Packers de se raplomber.  Les G-men ont subi une quatrième défaite d'affilée, dimanche dernier, en s'inclinant au compte de 24 à 20, devant les Bears de Chicago.  Ils menaient pourtant par dix points, avec seulement quatre minutes à écouler au match.



Durant la partie, ils ont dû se passer de leur quart arrière Jaxson Dart (photo ci-dessus), victime d’une commotion cérébrale. C’était la quatrième fois que le jeune joueur était évalué pour un tel impact.  Les lecteurs de cette chronique se souviendront que j'avais prédit un tel malheur à Dart, parce qu'il joue dangereusement en s'exposant beaucoup trop aux coups violents.  J'avais dit la même chose au sujet du porteur de ballon Cam Skattebo, qui a fini par se faire briser une cheville, il y a une couple de semaines.

Avec Dart, Skattebo et le receveur Malik Nabers, tous hors de combat, l'attaque du Big Blue se trouve bien démunie, sans ses meilleurs éléments.

Quand Jaxson Dart a quitté le match contre les Bears, c'est Russell Wilson qui l'a remplacé.  Mais il a été inefficace en prenant la relève.  Tellement que les dirigeants de l'équipe ont décidé de confier le poste de quart partant à Jameis Winston, pour la rencontre de dimanche contre les Packers.



Winston (ci-dessus, no 19) attendait depuis longtemps de jouer, et il est super enthousiaste à l’idée de voir enfin de l’action cette année.  Il est connu pour être un pivot agressif, prêt à tenter des actions risquées pour dynamiser l'attaque. Exactement ce que recherchent les entraîneurs de l'équipe.

Mais son goût du risque se retourne souvent contre lui.  Au cours de sa carrière, Winston a été une véritable machine à revirements.  Il a lancé pas moins de 111 interceptions, et il a commis 60 échappés (26 perdus) en 105 matchs joués (87 comme partant).

Ces dernières saisons, les Giants ont laissé filer trop de matchs à cause d’erreurs stupides, même lorsqu’ils menaient au score, tard dans le dernier quart.  C’est typique d’un mauvais coaching.  Voilà pourquoi ils ont remercié leur entraîneur chef, Brian Daboll, après une nouvelle défaite du même genre, contre les Bears de Chicago, dimanche dernier.



Mike Kafka (ci-dessus) a été nommé coach par intérim, à sa place.  Plusieurs noms sont mentionnés pour occuper le poste permanent l'an prochain : les coordonnateurs défensifs Vance Joseph (Broncos), Jeff Hafley (Packers), Jesse Minter (Chargers), et Steve Spagnuolo (Chiefs).

Du côté offensif, les noms qui circulent dans les rumeurs sont : Joe Brady (Bills), Matt Nagy (Chiefs) et Arthur Smith (Steelers).  L'ex entraîneur chef des Cowboys de Dallas, Mike McCarthy est également dans les discussions, de même que le coach de l'Université Notre Dame, Marcus Freeman.

Peut-être que les Giants devraient favoriser l'embauche d'un instructeur défensif, car leur brigade défensive actuelle est une des pires de la NFL (dernière contre le jeu au sol).



Les Packers devraient gagner par 6½ points contre les Giants, dimanche, selon les preneurs aux livres.  C'est un écart de point conservateur car les parieurs tiennent compte de la présente léthargie offensive des porte couleurs du club de Green Bay.  

Peut-être que le changement d'entraîneur et de quart arrière va stimuler les joueurs du Big Blue, qui, après tout, luttent pour conserver leur emploi, en vue de la saison prochaine.    
Packers   23,    Giants   17.            

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