dimanche 14 décembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 15 : MINNESOTA À DALLAS ⇨ LES COWBOYS S'ACCROCHENT À DE FAIBLES PROBABILITÉS DE FAIRE LES SÉRIES.



Les Cowboys de Dallas (6-6-1) ont connu des hauts et des bas cette saison, comme l'atteste leur fiche de .500.  Ils possèdent à la fois la meilleure offensive et la pire défensive de la NFL.  Un tel déséquilibre ne les place pas en position de pouvoir prolonger leur saison, à la fin du calendrier régulier du circuit Goodell.  On estime que leurs chances de participer aux séries éliminatoires est d'environ 10 ou 11 %.

Pour y arriver, les Boys doivent gagner leurs quatre derniers matchs, y compris celui de dimanche soir, à domicile, contre les Vikings du Minnesota (5-8).  De plus, l'équipe texane doit recevoir l'aide de leurs rivaux de division, les Eagles de Philadelphie, qui doivent perdre au moins deux de leurs quatre dernières rencontres.  

Ces derniers occupent la première place de la section Est de la Conférence Nationale, avec un bilan de huit victoires et cinq défaites, avec une avance d'un match et demi sur Dallas.  Mais le club du pilote Nick Sirianni est sur une pente descendante après avoir subi trois revers d'affilée, dont un contre les Cowboys, le 23 novembre.  

Leur calendrier est cependant assez facile pour le reste de la présente campagne, avec deux duels contre les pitoyables Commanders de Washington (3-10) et un autre contre les misérables Raiders de Las Vegas (2-11).



Les hommes du coach Brian Schottenheimer (ci-dessus) jouent bien à domicile, où ils ont compilé un dossier de 4-1-1 en marquant en moyenne 32,6 points, et en accumulant 431 verges de gains par match.

Normalement, dans l'urgence de leur situation actuelle, - avec l'espoir de faire les séries qui ne tient qu'à un fil -, la défensive poreuse des Cowboys devrait se surpasser et parvenir à limiter suffisamment la faible attaque des Vikings, afin de permettre à leur club de l'emporter, dimanche soir.

Le quart arrière de la formation du Minnesota, J.J. McCarthy, n'a pas connu une saison satisfaisante cette année, et il a raté plusieurs parties à cause de blessures.  Mais il a bien joué la semaine dernière dans la victoire de 31 à 0 de son équipe contre les Commanders de Washington.  Ce gain arrêtait une série de quatre revers consécutifs de Minnesota.



McCarthy (ci-dessus) a lancé trois passes de touchés dans ce match, toutes à ses ailiers rapprochés : deux à Josh Oliver, et l'autre à T.J. Hockenson.  L'attaque au sol des Viks a aussi été productive, avec 162 verges de gains.

C'est peut-être la formule qui convient le mieux à McCarthy : s'en remettre à ses demis offensifs, et compter sur de courtes passes, plutôt que de tenter des coups de circuit à ses ailiers éloignés.  Cette formule permet de soutenir de plus longues séries de jeux à l'offensive, et d'enlever de la pression sur McCarthy.  

En même temps, si celui-ci pouvait répéter une telle performance contre les Cowboys, ça laisserait moins de jeux offensifs à la redoutable attaque adverse, menée de mains de maître par le quart arrière Dak Prescott.



Mais si cet affrontement se transforme en fusillade, Prescott a les armes pour faire gagner son club.  D'autant plus que le receveur CeeDee Lamb (photo ci-dessus) semble remis de sa commotion cérébrale subie dans le plus récent match des siens, une horrible défaite de 44 à 30 à Détroit, contre les Lions.  Ce revers mettait fin à une séquence victorieuse de trois parties pour Dallas.

L'acquisition de Logan Wilson et de Quinnen Williams, le mois dernier, par voie d'échanges, a certes amélioré la défense contre le jeu au sol, des Boys.  Mais la défense anti aérienne reste un problème aigüe qui demeure sans solution.  

Les Vikings comptent sur un des meilleurs groupes de receveurs de la NFL avec les Justin Jefferson, Jordan Addison, Jalen Nailor et T.J. Hockenson.  Ces joueurs talentueux représentent une menace pour la tertiaire vulnérable des Cowboys.  C'est à ce niveau que pourrait se décider la partie de dimanche soir, surtout si J.J. McCarthy est dans un bon jour. 



L'autre facteur à surveiller c'est celui des revirements.  Les Vikings sont l'équipe qui en commis le plus cette saison : 26.  Dallas n'affiche pas non plus un bon bilan à cet égard avec un - 8 (dix revirements en leur faveur, dix-huit contre). Dans les matchs serrés, ce genre d'erreurs est souvent décisif.

Avec les problèmes que les Vikings ont connus cette saison avec leurs quarts arrières, disons qu'ils s'ennuient de Sam Darnold, qui les a conduits à un formidable dossier de 14 victoires en 17 parties, l'an passé.  La direction du club n'a pas voulu renouveler son contrat, et elle l'a laissé partir à Seattle, où les Seahawks (10-3) sont bien contents de lui avoir octroyé sa fabuleuse entente de 100,5 millions de dollars pour trois saisons.

Les blessures n'ont pas donné de répit à J.J. McCarthy depuis ses débuts dans la NFL, il y a deux ans.  Elles lui ont fait manquer toute sa saison recrue, et il n'a joué que dans sept rencontres cette année.  C'est trop peu pour savoir s'il deviendra vraiment le quart d'avenir de la formation dirigée par Kevin O'Connell (à droite sur la photo ci-dessous, avec le coach des Commanders, Dan Quinn). 
 


On sait que ce dernier a toujours été un partisan de son jeune quart.  Il a d'abord beaucoup insisté pour que l'équipe le sélectionne en première ronde (10e au total) au repêchage de 2024.

McCarthy aura une autre opportunité de montrer sa progression dimanche soir, à Dallas, contre la fragile défense des Cowboys.  Les preneurs aux livres supportent les Cowboys en les donnant gagnants par 5½ points.  Dak Prescott devrait démontrer à McCarthy, ce que c’est qu’un excellent quart arrière dans la NFL.

Vikings   24,     Cowboys   28.        

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