dimanche 12 septembre 2021

SAISON 2021-22 DE LA NFL : DIVISION NORD DE LA NFC, UN ÉTÉ DE «DRAMA« À GREEN BAY...



Les partisans et les dirigeants des Packers de Green Bay ont eu très chaud cet été.  Surtout le jour du repêchage de la Ligue Nationale de Football.  Ce jour-là, le quart-arrière Aaron Rodgers, le joueur le plus utile à son équipe en 2020 dans la NFL (3e MVP en carrière), annonçait qu'il ne serait pas de retour avec le «Pack» la saison prochaine.  Annonce dramatique à Green Bay, où Rodgers est un dieu.  Un choc pour les fans et l'entourage de leur bien-aimé club de football, qui est au centre de la vie communautaire des gens de l'état du Wisconsin.

Sans Rodgers (photo ci-dessous), tout le monde sait que les Packers seraient fatalement diminués et qu'ils ne pourraient pas cogner à la porte du Super Bowl, comme ils l'ont fait au cours des deux dernières années, quand ils ont perdu en finale de la Conférence Nationale.

Rodgers, 37 ans, un fier compétiteur, un futur membre du Temple de la Renommée, et le leader incontesté de son équipe, vient de connaître la meilleure saison de sa glorieuse carrière.  En 2020, il a tout donné en croyant que c'était sa chance ultime de gagner peut-être une dernière bague de champions du Super Bowl.  Que pouvait-il faire de plus pour amener les siens à la terre promise et s'emparer du trophée Vince Lombardi ?

Une brillante campagne de 13 victoires en seize matchs pour le célèbre numéro 12 : 4 299 verges par la passe, impressionnant total de passes de touché avec 48, 71 % de passes complétées, seulement cinq interceptions, un coefficient d'efficacité incroyable de 121.5, vraiment un parcours digne d'un champion et du maître fabuleux de sa profession qu'il depuis si longtemps.



Mais voilà, c'est encore sa défensive, trop «molle» et erratique sous pression, qui l'a laissé tomber en n'étant pas à la hauteur dans le match d'accès au SB LV contre les Buccaneers de Tampa Bay.

Sa dramatique annonce estivale de non retour avec les Packers a bouleversé le monde du football.  Pendant que c'était la désolation à Green Bay, les adversaires des Packers dans leur division (Vikings, Lions, Bears) s'en réjouissaient en croyant pouvoir enfin détrôner les champions du Nord.

Pendant une bonne partie de l'été, les hauts dirigeants de l'équipe se sont employés à convaincre Rodgers de changer d'idée, et de rester fidèle à l'organisation, à ses coéquipiers, et à ses partisans.  Le quart-arrière tout étoile n'était pas heureux de son contrat et, comme son homologue Russell Wilson à Seattle, il voulait avoir voix au chapitre en ce qui concerne le personnel de l'organisaton et les décisions des dirigeants.

Ces derniers ont alors «joué du violon» en louangeant celui qui est la figure emblématique de leur entreprise depuis 2008.  Si près d'accéder au match de championnat, ils ont expliqué à Rodgers, qu'avec les changements qu'ils allaient apporter à l'équipe cet été, il n'y avait aucun autre club qui pouvait lui donner une meilleure chance d'atteindre le but tant souhaité.

Rodgers a grimacé, il s'est fait prier, mais il a fini par accepter de revenir au bercail pour une dernière tentative...  Au grand soulagement de tout Green Bay...et à la déception de ses adversaires de la division Nord !

Cette importante décision a aussi influencé Davante Adams, le meilleur receveur des Packers , et peut-être de toute la NFL (1 374 verges de gains en quatorze matchs en 2020).  En dispute avec la direction, au sujet du prolongement de son contrat, Adams menaçait de quitter l'équipe, lui aussi.  Avec Rodgers qui a choisi de rester, Adams a lui aussi décidé de temporiser et d'attendre la suite, à sa dernière année de contrat.



À la demande de Rodgers, les Packers ont ramené à Green Bay le receveur Randall Cobb (photo ci-dessus), qui jouait pour les Texans de Houston l'an passé.  Cobb est un ancien des Packers.  Il a joué huit saisons avec Rodgers.  Il y avait une belle chimie entre les deux. Ça devrait aider encore l'offensive de l'équipe, qui a fini en tête de la Ligue en 2020, avec une moyenne de production de 31,8 points marqués par match.

On peut se demander si Rodgers est satisfait des changements réalisés par l'état-major du club.  Les résultats du repêchage et de l'activité sur le marché des agents libres, l'ont peut-être laissé sur sa faim.  Surtout en ce qui concerne les besoins pour améliorer sa ligne à l'attaque, qui est plutôt diminuée par la perte de quelques joueurs qui seront difficiles à remplacer.

L'an dernier, cette ligne a protégé Rodgers à merveille en n'accordant que 21 sacs aux adversaires.  Le centre Corey Linsley (maintenant avec les Chargers) ne sera plus devant lui pour lui donner le ballon.  Et le plaqueur offensif Rick Wagner a été remercié de ses services pour couper dans la masse monétaire afin de respecter le plafond salarial.

De plus, autre mauvaise nouvelle, l'as de cette ligne offensive, le plaqueur David Baktiari, qui a cruellement manqué à son équipe en séries éliminatoires, ne sera pas de retour au jeu avant au moins six semaines à cause d'une blessure au genou qui tarde à guérir.

Avec toutes ces déconvenues, la ligne à l'attaque passera probablement de bonne à moyenne.



Du côté du repêchage, seule la sélection du receveur Amari Rodgers est digne de mention.  Peut-être aura-t-il la chance lui aussi de bien paraître à cause du brio de son vétéran quart-arrière, comme c'est le cas pour Marquez Valdes-Scantling, Allen Lazard, et, dans une moidre mesure, l'ailier rapproché Robert Tonyan (photo ci-dessus), qui a été toute une révélation la saison dernière en captant 91 % des passes lancées vers lui.  Ce fut bon pour 586 verges de gains et onze touchés.  Impressionnant !  La seule chose qu'on peut lui reprocher, c'est de ne pas briser de plaqués quand il court après avoir capté le ballon.

On ne peut pas en dire autant au sujet des unités spéciales des Packers.  Le positionnement sur le terrain est important au football.  Green Bay a de sérieux problèmes pour ce qui est du dégagement de son territoire, des retours de bottés, et de la couverture sur les retours de bottés.  Les spécialistes des Packers sont parmi les pires de la NFL, et ce, depuis trop longtemps.  Ils ont congédié le botteur de dégagements J.K. Scott cet été, et ils l'ont remplacé en signant l'agent libre Corey Bojorquez (ex-Rams).  Il devrait les aider à améliorer la situation.

Pas de souci cependant en ce qui regarde le champ arrière en offensive.  Le demi Aaron Jones est un des meilleurs de la Ligue.  En 2020 il a gagné 1 104 verges au sol (moyenne par portée de 5½ verges, la meilleure dans toute la NFL) et 355 par la passe.  Imaginez, il a marqué 30 touchés en 30 matchs au cours des deux dernières saisons !  Une machine !  

Son coéquipier porteur de ballon Jamaal Williams portera les couleurs des Lions de Détroit cette année.  Il sera remplacé par le jeune A.J. Dillon, 23 ans, qui a joué sporadiquement avec l'équipe l'an passé (moyenne de 5,3 verges par course), et dont on dit qu'il est un véritable bulldozer...



Parlant de la défensive, elle serait bien meilleure si la deuxième ligne était plus solide.  Les secondeurs des Packers se classent à l'avant-dernier rang de la Ligue si on les juge par le coefficient d'efficacité des quarts-arrières adverses contre eux (121).  Les Packers ont exploité le marché des agents libres en y trouvant le secondeur De'Vondre Campbell (photo ci-dessus) qui s'alignait avec les Cardinals l'an dernier.  Il ne peut être qu'un «plus» pour cette unité défensive qui a un grand besoin de renforts.

Le calendrier des Packers ne sera pas reposant en 2021, mais, outre peut-être les Vikings, il n'y a pas beaucoup d'adversaires dangereux dans leur division.  La chicane de Rodgers, cet été, avec la direction du club, laissera-t-elle des traces ?  En 2021, le numéro 12 peut-il jouer aussi bien que la saison dernière ?  En considérant que lui et Davante Adams en sont possiblement à leur dernière année à Green Bay, c'est maintenant ou jamais pour les Packers s'ils veulent accéder enfin au grand match de championnat.



Ce fut une année de misère en 2020 pour les Vikings du Minnesota.  Seulement sept victoires à leur fiche.  Surtout en raison des blessures à plusieurs joueurs de leur unité défensive et parce que le COVID-19 a joué le trouble fête dans leurs rangs.  D'ailleurs, à ce moment-ci, plusieurs Vikings ne sont toujours pas vaccinés, ce qui pourrait poser un problème cette saison si quelques-uns d'entre eux tombaient malades.

La très dangereuse offensive des Viks n'a rien à se reprocher, sauf le quart-arrière Kirk Cousins qui a le défaut de connaître trop souvent de mauvais débuts de saison.  Les Vikings n'ont gagné qu'une seule de leurs six premières parties en 2020.  C'est dur de s'en remettre après un départ aussi raté.



Mais aidés par le fantastique porteur de ballon Dalvin Cook (image ci-dessus - total de 1 917 verges de gains au sol et dans les airs, avec 17 touchés, en 14 rencontres-) et l'étonnant receveur Justin Jefferson, qui a établi un nouveau record de la Ligue pour une recrue, en gagnant 1 400 verges par la passe (même s'il n'avait presque pas été utilisé dans les deux premiers matchs de la saison), les Vikings ont pu rétablir la situation, mais pas suffisamment pour mériter une place en séries éliminatoires.

Jefferson (no 18, photo ci-dessous) complète l'effectif du groupe de receveurs, comptant l'excellent Adam Thielen, et l'ailier rapproché Irv Smith (qui verra plus d'action puisque Kyle Rudolph porte maintenant l'uniforme des Giants).  Mais la relève derrière eux est insuffisante.

La ligne à l'attaque fait plutôt pitié, surtout après la perte de Riley Reiff qui fait maintenant partie des Bengals de Cincinnati.  C'est un gros handicap pour Cousins, un quart-arrière peu mobile qui ne sort pratiquement jamais de sa pochette protectrice pour éviter les sacs.  Outre ses débuts de saison tardifs, on reproche aussi au pivot des Viks de ne pas être un leader.  Son inconstance n'en fait pas un bon gars sur qui se fier pour aller loin en playoffs.



Pourtant, si on regarde ses statistiques depuis qu'il joue pour Minnesota, on remarque une excellente efficacité (103,6) , une moyenne de plus de 4 000 verges par la passe, avec un bon ratio touchés/interceptions de 91/29.

Il n'y a pas de doute, l'offensive des Vikings devrait être encore assez performante pour trouver sa place parmi le top-5 de la Ligue.

L'entraîneur en chef Mike Zimmer, croit que son unité défensive n'a pas pu se faire justice en 2020, parce qu'il y a trop d'éclopés qui ont séjourné à l'infirmerie.  En particulier son pilier Danielle Hunter, qui a raté la saison au complet l'an passé après une délicate opération au cou.

Avec le retour en santé des blessés et plusieurs additions comme Patrick Peterson (photo ci-dessus / ex-Cardinals), MacKensie Alexander (ex-Bengals), Bashand Breeland (ex-Chiefs), Dalvin Tomlinson (ex-Giants), Xavier Woods (ex-Cowboys); et avec Michael Pierce qui revient après son opting out du COVID-19 l'an dernier, Zimmer est confiant que sa défensive retrouvera son aplomb en 2021.

Les experts sont moins enthousiastes que le coach des Vikings.  Selon eux, cette défensive s'élèvera à un niveau moyen, pas supérieur.

Les connaisseurs sont aussi unanimes sur le même point : les unités spéciales des Vikings en arracheront encore cette année !

Si Cousins peut commencer la saison en même temps que ses coéquipiers et offrir un rendement régulier, et si la défensive progresse suffisamment, les Vikings devraient gagner une dizaine de matchs, finir au deuxième rang de leur division, et se classer en séries éliminatoires.



La saison n'est même pas commencé que déjà il y a une controverse sur le choix du quart-arrière numéro un des Bears de Chicago.  L'entraîneur chef Matt Nagy a indiqué que c'est le vétéran Andy Dalton qui sera son QB partant pour commencer la saison 2021.

Dans les matchs pré-saison, Dalton a été hué par les partisans des Bears lorsqu'il s'est présenté sur le terrain.  Les fans veulent plutôt voir la sensationnelle recrue Justin Fields pour qui les Bears ont transigé (ils ont donné quatre choix de repêchage aux Giants) pour s'avancer au 11e rang de la première ronde, à la place de New York, afin de mettre le grappin dessus.

Il faut comprendre les amateurs de Chicago, ça fait 70 ans que les Bears n'ont pas eu de quart-arrière d'élite !  Ils pensent que Fields en sera un, et qu'il pourra faire gagner une équipe qui végète depuis les sept dernières années, sous le règne de la présente administration (dossier de 42 victoires, 54 défaites)  

Les partisans de la ville des vents pensent que Fields sera meilleur que Dalton et que Mitchell Trubisky, qui se retrouve à Buffalo après avoir failli à la tâche pendant quatre ans à Chicago.  Il n'est pas impossible que Fields remplace Dalton, (33 ans), si ce dernier ne fait pas l'affaire.  Mais est-il vraiment prête à assumer ces lourdes responsabilités ?  

Surtout qu'en 2021, les Bears doivent se taper le 3e pire calendrier de toute la NFL...et que la ligne offensive des Bears sera un peu améliorée mais toujours faible, ce qui ne pourrait pas beaucoup favoriser les débuts de Fields sous la grande tente.



Sans compter aussi le fait que Fields (no 1 sur la photo ci-dessus) n'aura pas assez de bons receveurs pour arriver à des résultats satisfaisants lorsqu'il mettra le ballon dans les airs.  À part Allen Robinson (photo ci-dessous), les Bears ont peu de munitions pour l'attaque aérienne.  Il est vrai, cependant, qu'après un départ laborieux, la recrue Darnell Mooney a bien fait en seconde moitié de campagne.  C'est un marchand de vitesse.

Chez les ailiers rapprochés, le vieux Jimmy Graham (34 ans) est usé à la corde et il servira surtout de professeur à son successeur, le jeune Cole Kmet (22 ans).

Les Bears chercheront à capitaliser sur la force de leur attaque terrestre, avec l'excellent porteur de ballon David Montgomery et sur le retour au jeu du versatile Tarik Cohen, qui n'a disputé que trois rencontres l'an passé à cause d'une blessure débilitante au genou.  

Cohen est très efficace pour capter des passes en sortant du champ arrière.  Les Bears se sont aussi assurés les services du demi offensif Damien Williams (ex-Chiefs).  Avec un trio d'une telle qualité, on devine que les Bears prioriseront l'attaque au sol même si leur ligne offensive est plutôt médiocre.

En 2020, les Bears ont été chanceux de faire les séries éliminatoires en s'emparant de la dernière place disponible avec leur fiche de huit gains et huit revers.  Il faudra faire mieux cette saison pour avoir cette chance.  Pour réussir, ils devront surtout se fier sur la défensive pour tenir le fort.



Les deux premières lignes défensives sont de première classe, malgré un certain manque de profondeur.  Mais la tertiaire devra faire mieux malgré la lourde perte de Kyle Fuller, agent libre signé par les Broncos de Denver.  Jaylon Johnson et Eddie Jackson sont fiables, mais les autres membres de cette ligne sont peu sûrs.

Sur les unités spéciales, l'exil à Atlanta, du très bon retourneur de bottés, Cordarelle Patterson, est à déplorer.

Au mieux, cette saison, les Bears continueront de piétiner en faisant du surplace.  Mais cette fois, ce sera insuffisant pour participer au tournoi éliminatoire.



Que dire des pauvres Lions de Détroit.  Ils ont gagné un seul match éliminatoire depuis 1957, et un seul titre de division depuis 1993.  On se souvient de la saison 2008 quand ils sont devenus la première équipe de l'histoire de la NFL à ne gagner aucun match dans un calendrier de seize parties.

Les Lions viennent de faire encore maison nette en congédiant leurs entraîneurs.  Il y a trois ans, Matt Patricia avait quitté le poste de coordinateur défensif des Patriots de la Nouvelle-Angleterre pour devenir le 27e coach en chef des Lions de Détroit.  

Aussitôt en poste il a recruté un bon nombre d'anciens Patriots en espérant répéter les grands succès qu'ils ont connu ensemble, en Nouvelle-Angleterre.

Ça n'a pas du tout marché, comme en témoigne le piètre dossier de 13-29-1 de Patricia à Détroit.  Le nouveau coach, Dan Campbell (photo ci-dessous),  surtout connu comme un motivateur, est un drôle de pistolet.  Aussitôt en poste, il y est allé de déclarations fracassantes, d'un humour douteux mais rigolotes, qui ont fait rapidement le tour du web !



Avant d'affirmer que le club est en reconstruction, il faudrait plutôt constater qu'il est encore en démolition !

Durant la saison morte, l'état-major des Lions s'est surtout affairé à diminuer la masse salariale de la formation.  La liste des joueurs sacrifiés est trop longue pour la rapporter ici.  Mentionnons seulement les receveurs Kenny Golladay, Marvin Jones et Danny Amendola; les porteurs de ballon Adrian Peterson et Kerryon Johnson; le botteur Matt Prater; et le secondeur de ligne Jarrad Davis.

Les Lions ont échangé aux Rams de Los Angeles le quart-arrière Matthew Stafford, leur tête d'affiche depuis douze ans, contre le quart-arrière Jared Goff et plusieurs choix de repêchage.



Goff a déçu après un bon début de carrière à L.A..  Sa faiblesse et sa confusion lorsqu'il se retrouve sous la pression des défensives adverses, le conduisent à de mauvaises décisions et à des erreurs qui ont découragé Sean McVay, son coach avec les Rams.  Il en avait soupé de Goff et il a payé le gros prix pour le remplacer par Stafford.

Bénéficiant de choix de repêchage dans les premiers rangs en 2021, les Lions n'ont pas sélectionné le jeune QB prodige Justin Fields.  Une décision discutable.

Aussi longtemps que je me souvienne, l'attaque au sol des Lions n'a jamais fait de flammèches.  Ça risque de continuer comme ça puisque cette année, les Lions s'en remettront à la recrue D'Andre Swift et à Jamaal Williams (ex-Packers), acquis sur le marché des agents libres.  Au moins, ces porteurs de ballon auront une bonne ligne offensive devant eux, avec trois anciens choix de première ronde pour occuper les postes principaux.



À part l'ailier rapproché T.J. Hockenson (photo ci-dessus), il n'y a aucun receveur numéro un parmi les ailiers éloignés.  Tyrell Williams et Breshad Perriman n'ont pas une grande réputation.

Sous la direction de Patricia, pourtant un spécialiste respecté dans le domaine, la défensive des Lions s'est écroulée en 2020 : 519 points accordés et 6 716 verges allouées.  Un désastre !

C'était aussi la pire défensive de la Ligue quand venait le temps de presser les QBs ennemis.  Au moins, cet été, ils ont acquis les services d'un bon joueur de ligne en la personne de l'agent libre Michael Brockers (ex-Rams).

Les experts de Pro Football Focus ont estimé qu'en 2021, leur offensive sera la 3e pire de la Ligue (leur groupe de  receveurs sera le 2e pire), et leur défensive se situera en 28e position (la tertiaire au 30e rang sur 32).

C'est tout dire et ça résume bien le fait que les Lions seront encore une des pires équipes de la NFL en 2021, et qu'ils ne peuvent guère espérer améliorer leur triste de fiche de 5-11 de l'année dernière.

Cette analyse pré-saison de la NFL est maintenant complète.  Voici les liens vers l'analyse de chaque division de la Ligue :

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-wild-wild-west.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-division-sud.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-rien-dassure.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-les-chiefs-de.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-les-titans-du.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-le-fun-est-de.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-les-bills-de.html

https://footballmaniaavechacksaw.blogspot.com/2021/09/saison-2021-22-de-la-nfl-division-nord.html

Bonne saison de football à tous et à toutes !

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