vendredi 3 septembre 2021

SAISON 2021-22 DE LA NFL : LES BILLS DE BUFFALO VONT RÉCIDIVER COMME CHAMPIONS DE LA DIVISION EST.

Quelques experts prédisent que des Patriots de la Nouvelle-Angleterre améliorés pourraient chauffer les Bills de Buffalo dans la course au championnat de la division Est de la Conférence Américaine en 2021-2022, mais, pour ma part, je crois que les Bills vont l'emporter assez facilement.  L'émergence du quart-arrière Josh Allen (photo ci-dessus), la saison dernière, a tout changé pour Buffalo.  Elle les a propulsés en finale d'Association contre les éventuels champions de l'AFC, les Chiefs de Kansas City.

Les Bills ont de bonnes chances de répéter leurs exploits de l'an dernier puisqu'ils ont conservé à peu près le même alignement à l'aube de la prochaine campagne qui commence jeudi prochain dans la NFL.

Ils ont même ajouté de la profondeur à des postes clés avec l'arrivée du quart-arrière Mitchell Trubisky (ex-Bears), du porteur de ballon Matt Breida (ex-Dolphins) qui appuiera les demis offensifs Devin Singletary et Zach Moss, et du receveur éloigné Emmanuel Sanders (ex-Saints) qui rejoindra le meilleur receveur de la Ligue, Stefon Diggs, le très fiable Cole Beasley, ainsi que le marchand de vitesse Gabriel Davis.

Même si le champ arrière laisse encore à désirer, l'offensive aérienne des Bills est incomparable par rapport à celle de leurs rivaux de division.

En défensive, les retours du plaqueur Star Lutulelei (qui a décidé de ne pas jouer l'an passé, à cause du COVID-19) et du secondeur Matt Milano (blessé l'an dernier) vont solidifier davantage les deux premières lignes.  La tertiaire demeure l'une des meilleures de la Ligue.



Les Dolphins de Miami ont grandement surpris le monde du football l'an dernier avec une progression spectaculaire, passant d'une fiche de 5-11, en 2020, à un dossier de 10-6, en 2021.  Ils ont raté les éliminatoires de très peu, au dernier match de la saison.  Tout ça avec un club très jeune.

Parmi ces jeunes, le quart-arrière recrue Tua Tagovailoa (photo ci-dessus) a été une véritable révélation.  Après avoir guéri une grave blessure (hanche) à sa dernière année universitaire, et avoir aussi manqué le camp d'entraînement, il s'est amené dans l'alignement, sans presqu'aucune préparation, et il a tout de suite pris les commandes de l'attaque des Floridiens.  Et ce avec un surprenant succès (six victoires en neuf parties).

Tagovailoa aura une cible supplémentaire à qui lancer le ballon cette saison puisque les "phins" ont acquis le rapide receveur Will Fuller V (ex-Texans).  Il vient complémenter DeVante Parker et Preston Williams à cette position.  L'ailier rapproché Mike Gesicki complète très bien ce groupe de receveurs.  Tagovailoa n'était pas au sommet de sa forme physique l'an passé.  En meilleure forme maintenant, on attend plus de lui cette saison, surtout sur les jeux de longues passes.

Si le jeune ne livrait pas la marchandise, on a prévu le coup en engageant Jacoby Brissett (ex-quart-arrière des Colts d'Indianapolis), au cas où...

Comme les Bills de Buffalo, ce n'est pas avec ses porteurs de ballon que les Dolphins feront peur aux défensives adverses.  Myles Gaskin et Malcolm Brown ne sont pas des gros noms.

La défensive des Dolphins est plutôt inexpérimentée, et elle accordera vraisemblablement encore beaucoup de verges aux opposants, mais ce qui a fait sa marque l'an dernier, c'est qu'elle a été une machine à provoquer des revirements, menant la Ligue avec 29.  Une saison d'expérience de plus pour les jeunes les aidera sûrement.

Si Tagovailoa remplit ses promesses, on ne voit pas pourquoi les Dolphins ne feraient pas aussi bien que l'an passé.



Plusieurs connaisseurs sont excités au sujet des Patriots de la Nouvelle-Angleterre pour la prochaine saison.  En 2020, ils ont raté les séries (fiche de 7-9) pour la première fois depuis 2008.  Certes, le coach Bill Belichick a été très actif dans l'entre-saisons, en effectuant plusieurs changements à sa formation, mais il va confier son offensive à une recrue, le quart-arrière Mac Jones (15e choix au repêchage; photo ci-dessus).  Peut-il être pire que Cam Newton, que Belichick vient de congédier ?  Ce sera difficile !

Il est vrai que l'an dernier, Newton n'a guère eu d'aide de ses receveurs, qui n'arrivaient que rarement à se démarquer.  Miné par les blessures, Julian Edelman a pris sa retraite.  Belichick a complètement renouvelé son groupe de receveurs en allant chercher Nelson Agholor (ex-Raiders), Kendrick Bourne (ex-49ers) et les ailiers rapprochés Hunter Henry (ex-Chargers) et Jonnu Smith (ex-Titans).

Le champ arrière est plutôt ordinaire.  Sony Michel est maintenant un Rams de Los Angeles, et Rex Burkhead est rendu à Houston, ce qui laisse Damien Harris et James White comme titulaires à ce poste.  Plutôt mince.  Mais aussi le lot, quoique dans une moindre mesure, des Bills et des Dolphins.  L'attaque des Pats devra surtout passer par la voie des airs...  Avec un quart-arrière vert, sans expérience...

En défensive, Belichick a également chambardé son personnel.  Celui de l'an passé comportait trop de faiblesses, ce qui est la principale raison pour laquelle les Patriots ont failli à la tâche.  Tous ces nouveaux joueurs devront assimiler le système défensif de l'équipe et apprendre à jouer ensemble.

Il n'est pas exclus que les Patriots améliorent leur fiche en 2021, mais, de là à les voir chauffer les Bills pour la première place de leur division, il n'y a vraiment rien de garantie...

Il n'y a pas grand chose à dire au sujet des Jets de New York.  Après avoir gagné seulement deux matchs l'an dernier, ils ne seront guère meilleurs cette année.  Ils ont lancé la serviette en ce qui concerne leur quart-arrière Sam Darnold (maintenant avec les Panthers de la Caroline) et c'est la recrue Zach Wilson (choix no 2 au repêchage) qui le remplace.

Le demi offensif Frank Gore est agent libre et il n'est plus dans les plans des Jets.  Tevin Coleman (ex-49ers, photo ci-dessus) est arrivé en remplacement.  Corey Davis (ex-Titans) est une autre addition au poste de receveur.

La ligne offensive et la tertiaire sont particulièrement mauvaises.  Ce dernier point augure mal pour les Jets contre les redoutables attaques aériennes de l'Association Américaine.  Le talent est également assez rare aux autres postes.  C'est un club en reconstruction.  Les analystes prédisent cinq ou six victoires.  Quatre serait plus réaliste.  Et un succès en soi puisque ce serait le double de l'an passé !   

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