lundi 5 septembre 2022

PRÉVISIONS NFL SAISON 2022-23 : LES PRÉTENDANTS AU CHAMPIONNAT DE LA CONFÉRENCE NATIONALE.



On dit parfois qu'un club de football de la NFL ne remporte pas le Super Bowl durant la saison morte, mais qu'il peut le perdre.

Les dirigeants des équipes du circuit Goodell doivent composer avec les tracasseries du plafond salarial.  Ils doivent prévoir, un an ou deux à l'avance, les grosses augmentations salariales que demanderont leurs meilleurs joueurs.  Ou bien ils doivent se garder une réserve monétaire pour acquérir des footballeurs importants sur le marché des agents libres ou sur celui des échanges.

C'est un méchant casse-tête.  Souvent, pour respecter leur budget, ils doivent libérer ou sacrifier des joueurs de milieu de peloton.  Ce qui risque quand même d'affaiblir leur équipe et de diminuer la profondeur de leur alignement.

D'autre part, ils perdent parfois des éléments essentiels de leur personnel à cause d'impératifs financiers contraignants, des joueurs qui prennent leur retraite, ou en raison de mauvaises décisions administratives.

Bref, selon que leur bilan de l'entre-saison est positif ou négatif, les équipes les plus fortes peuvent voir leurs chances de gagner un championnat s'améliorer ou diminuer.  Leur participation aux séries éliminatoires de fin de saison s'avère fort probable.  Reste à savoir, cependant, si elles iront loin sur ce chemin tortueux menant au Super Bowl.




Les Cowboys de Dallas

Après une saison régulière couronnée de succès (fiche de 12-5, champions de la NFC Est), les partisans de l'America's team étaient enthousiastes et pouvaient espérer que leur club favori retourne enfin au Super Bowl.  Un championnat que les Boys n'ont pas gagné depuis 1995.  Mais leurs espoirs ont tellement été souvent déçus, si on remonte jusqu'en 1997 (une fiche 3-10 en séries éliminatoires), qu'ils auraient dû les tempérer.

Et, comme de fait, ils ont encore reçu un coup d'assommoir quand leur club, pourtant favori pour gagner, s'est incliné dès leur premier match éliminatoire, contre les 49ers de San Francisco.  Une défaite d'autant plus cruelle par la façon que ce match s'est terminé.  

Parvenus en territoire ennemi, les Cowboys avaient encore une chance de marquer un touché, et de gagner cette partie, dans les dernières secondes de jeu.  Mais au lieu de tenter une passe, le quart-arrière Dak Prescott (photo ci-dessus) a effectué une course (jeu d'attiré) qui n'a rien donné, et qui a fait écouler les dernières secondes de la rencontre.




Cette mauvaise décision, et ce revers douloureux, ont hanté Prescott (photo ci-dessus) durant toute la saison morte.  Ce genre d'occasion de s'emparer d'un championnat, grâce à un alignement de premier plan, ne se présente pas souvent.  Cette fenêtre ouverte sur les plus grands accomplissements, ne reste pas ouverte indéfiniment.

L'entre-saison n'a pas été bonne pour les Cowboys.  Ils ont perdu de bons éléments sur le marché des agents libres, ou en raison de blessures.  Et tous ces vides n'ont été que partiellement comblés par des joueurs de moindre qualité.  Il auront aussi à déjouer le mauvais sort : depuis la saison 2000, aucun club n'a remporté deux fois de suite le championnat de la division Est de la Conférence Nationale.

Les pertes qui ont le plus fait parler sont au niveau de l'attaque des Cowboys.  Cette attaque qui a généré le plus de points (530) et de verges (6 919) dans la Ligue l'an passé.  Amari Cooper, le receveur no 1, a quitté pour Cleveland.  Son coéquipier sur l'escouade aérienne, Cedrick Wilson, jouera désormais pour les Dolphins de Miami.  De plus, Michael Gallup soigne encore une blessure au genou (ligament croisé antérieur), qui lui fera manquer le début de la prochaine saison.




Pour boucher les trous fait dans l'alignement à cette position, les Boys ont signé l'ex-Steelers James Washington (photo ci-dessus), qui tentera de sauver sa carrière à Dallas, après ne pas avoir réussi à remplir les promesses placées en lui depuis ses débuts en 2018.  Blessé à un pied au cours du camp d'entraînement, Washington ne sera pas disponible avant le mois de novembre.  

Le receveur Jalen Tolbert a été choisi en 3e ronde du repêchage de cette année, mais il pourrait ne pas être prêt à faire le saut dans un poste régulier de la grande Ligue, dès cette saison. 

Résultat ?  Seul CeeDee Lamb (72 réceptions pour 1 102 verges et six touchés en 2021) et l'ailier rapproché Dalton Schultz (78 attrapés pour 808 verges et 8 majeurs) sont des receveurs fiables et valables dans l'offensive de Dallas.  Lamb peut-il assumer une plus grande charge de travail ? Et sera-t-il davantage ciblé par les demis défensifs opposés ?

Comble de malheur, la ligne à l'attaque, jadis la meilleure de la Ligue, déplore également des pertes dommageables.  En plus de Tyron Smith (plusieurs mois d'absence à cause d'une fracture du genou), cette unité a vu le garde Connor Williams se joindre aux Dolphins de Miami, et le bloqueur La'el Collins faire de même en changeant d'uniforme pour celui des Bengals de Cincinnati.

Il ne reste plus que Zach Martin, (photo ci-contre) 31 ans, pour rappeler l'excellence de cette ligne offensive qui était le socle solide sur lequel s'appuyait l'offensive redoutable des Cowboys.  Une baisse de régime de cette unité est à craindre.  Surtout au centre, où Tyler Biadasz n'est même pas certain de garder son poste.  

Le choix de première ronde Tyler Smith pourrait ne pas être à son mieux puisqu'en raison du manque d'effectif, on l'oblige à jouer comme garde à gauche plutôt qu'à sa position naturelle de bloqueur à gauche.

La protection sur les jeux de passes souffrira de cette situation difficile, et les brèches pour les porteurs de ballon seront plus rares.




Justement, au sujet des demis offensifs, on a noté une baisse de rendement de la part d'Ezekiel Elliott (photo ci-dessus) au cours des deux dernières saisons.  Surutilisé depuis le début de sa carrière (impliqué directement dans 1 938 jeux), l'usure peut devenir un facteur de déclin, comme les blessures qu'il traîne même s'il refuse de sortir du jeu.  Sa moyenne de verges par course (4,2) et par match (59) a diminué, et il est moins efficace pour capter des passes.

Son compagnon du champ arrière Tony Pollard est meilleur que lui.  Mais le gigantesque contrat d'Elliott, et son rôle de leader, empêchent les Cowboys de trop réduire son temps de jeu au profit de Pollard.

Au moins, l'an passé, Dak Prescott est revenu en force après son grave accident de 2020 (fracture de la cheville).  Il a lancé 37passes de touché, réussi 68,8 % de ses passes, et il a accumulé 4 449 verges de gains par la voie des airs.  Par mesure de précaution, les Cowboys ont limité la longueur de ses courses en 2021 (moyenne de 2,7 verges comparée à 5,3 verges auparavant) pour qu'il complète la réhabilitation de sa blessure de l'année précédente.  Peut-être aura-t-il davantage le feu vert cette saison pour tenter de plus longues courses.  Au lieu de se jeter prématurément au sol, par mesure de sécurité, pour éviter de se faire frapper.




Grâce au formidable travail de son coordonnateur Dan Quinn (nommé assistant coach de l'année dans la NFL), la défensive a également effectué un retour en force.  L'année précédente, elle avait établi un nouveau record de franchise pour le plus de points accordés aux adversaires.  En 2021, elle a réduit ce nombre jusqu'à finir au 7e rang de la Ligue pour le moins de points alloués.  En plus de dominer le circuit Goodell au chapitre des revirements provoqués avec 34 et de terminer en 13e position pour les sacks avec 41.  

Mais elle a dû aussi essuyer des pertes dans l'entre-saison.  Les plus notables sont celles du joueur de ligne Randy Gregory, passé chez les Broncos de Denver; et des demis de sûreté Damontae Kazee (Steelers) et Keanu Neal (Buccaneers).  Le seul remplaçant raisonnable pour ces pertes est le chasseur de QBs Dante Fowler Jr.

L'extraordinaire émergence de Micah Parsons (photo ci-dessus) → recrue défensive de l'année dans la NFL ← permet cependant de rehausser le niveau de jeu de toute cette brigade.  Il a réussi 13 sacks, 20 plaqués pour des pertes de terrain; et il a frappé les QBs adverses à 30 reprises, en 16 matchs joués.



Le "front 7" est douteux, surtout à l'intérieur de la première ligne avec les peu doués Osa Odighizuwa et Neville Gallimore.  Et les Cowboys attendent un bien meilleur rendement de la part de DeMarcus Lawrence, à qui ils ont consenti une grosse partie de l'or du trésor de Fort Knox (contrat de $ 105 millions en 2019) !

La tertiaire est vulnérable.  Globalement la défensive de Dallas a réussi 26 interceptions, un sommet dans la Ligue.  Les Cowboys ont toutefois permis plus de 4 000 verges aériennes pour se situer au 20e rang de la NFL dans ce domaine.

Le demi de coin Trevon Diggs (photo ci-dessus) a défrayé les manchettes avec ses spectaculaires interceptions (11, un record d'équipe) l'an dernier, mais les plus fins observateurs ont montré du doigt ses couvertures déficientes qui se sont traduites par 1 051 verges de gains pour les adversaires.  Diggs prend beaucoup de risques pour réaliser ses interceptions, et il se fait trop souvent brûler quand il rate son coup.




Le départ de Greg Zuerlein (photo ci-dessus) pour New York (Jets) laisse les Cowboys sans botteur de précision.  Brett Maher devrait occuper le poste, même s'il a été soumis au ballottage à la fin du mois d'août.

Avec tous ces bouleversements dans leur formation, il est bien difficile de croire que les Cowboys seront meilleurs que la saison passée.  Contrairement à eux, les Eagles de Philadelphie, -leurs principaux concurrents dans leur division-, ont amélioré leur club durant la saison morte, et ils devraient les devancer au classement en 2022.

Advenant des imprévus, comme des blessures à des joueurs clés, les Cowboys n'ont plus assez de profondeur dans leur alignement pour tenir le coup.  Ils pourraient même rater les éliminatoires si de proches poursuivants, comme les Vikings ou les Cardinals, font mieux que prévu, dans cette faible Conférence Nationale.

Les affamés partisans de l'America's Team désiraient fortement que l'organisation de leur club favori soit «all in» cette année.  Comme les Rams l'an passé, avant leur conquête du trophée Lombardi.  Mais les Cowboys n'en avaient tout simplement pas les moyens.  Une autre amère désillusion pour les fans de Dallas. 




Les Eagles de Philadelphie

Les Eagles de Philadelphie ont surpris la planète NFL l'an passé en se qualifiant pour les séries éliminatoires avec un bilan positif de 9 gains, 8 revers.  Mais ce ne serait pas une surprise s'ils faisaient mieux encore cette année en s'emparant du titre de la division Est de la Nationale, devant leurs rivaux de Dallas, champions de la même section en 2021.

C'est que, pendant que les Cowboys perdaient des joueurs importants cet été, sur le marché des agents libres, les Eagles, eux, y faisaient le plein d'éléments qui enrichiront leur alignement et les rendront plus difficiles à battre.

Ils ont fortifié leur défensive, qui en avait grandement besoin.  Mais ce sont les additions à leur offensive qui impressionnent le plus.  A.J. Brown (photo ci-dessus), un receveur dominant, s'amène à Philly en provenance des Titans du Tennessee, où il a brillé, même dans un club qui privilégiait le jeu au sol.  Les seuls receveurs qui ont maintenu une moyenne de verges par tracé supérieure à la sienne sont Davante Adams et Justin Jefferson.  Il est en très bonne compagnie !!!




Un autre ailier espacé, Zach Pascal, a quitté les Colts d'Indianapolis pour rejoindre son ancien coach Nick Sirianni, chez les Eagles.  Il vient complémenter «l'air force» de Philadelphie avec l'excellent DeVonta Smith (photo ci-dessus), une révélation, l'an dernier chez les receveurs de passes.

Dallas Goedert, un des meilleurs ailiers rapprochés de la NFL, est aussi là pour armer cette offensive puissante qui sera à surveiller cette saison.  Elle a la chance de s'appuyer sur une ligne à l'attaque classée au premier rang de la Ligue par les experts.  Le centre tout étoile Jason Kelce dirige cette unité sans pareille, avec à ses côtés deux autres vedettes en Lane Johnson (bloqueur à droite) et Jordan Mailata (bloqueur à gauche).

Les porteurs de ballon Miles Sanders, Kenneth Gainwell, et Boston Scott, auront également le luxe de bénéficier de ces compétents joueurs de ligne, qui leur ouvriront les portes des défensives adverses.

La seule incertitude, et elle est de taille, réside dans la progression du quart-arrière Jalen Hurts (photo ci-contre).  J'ai l'impression de me répéter, mais Hurts s'inscrit dans la liste assez longue des jeunes QBs noirs, de forte stature, qui sont bien meilleurs coureurs que passeurs.  

Pour corriger ses défauts de lanceur de passes, Hurts a beaucoup travaillé cet été, en s'entraînant pour améliorer sa mécanique.  On a mis l'accent sur ses jeux de pieds, et sur le positionnement du haut de son corps, lorsqu'il décoche ses passes.  Déjà on remarque qu'il est plus précis, et ses mouvements plus fluides.  De passeur moyen l'an passé, on croit qu'il peut s'élever au-dessus de cette moyenne en 2022, surtout parce qu'il est mieux entouré maintenant.  S'il y parvient mieux que prévu, les Eagles deviendront de sérieux prétendants au championnat de la NFC.

En défensive, on a dû procéder à plusieurs changements pour rendre cette unité plus efficace.  Les postes de demis de sûreté demeurent problématiques après la défection de Rodney McLeod, parti chez les Colts, et avec des titulaires peu rassurants comme Anthony Harris et Jaquiski Tartt.

Par contre, les demis de coin Darius Clay et Avonte Maddox sont soulagés d'accueillir le nouveau venu James Bradberry (ex-Giants ➢ photo ci-dessous).  L'an dernier, c'est lui qui a forcé le plus de passes incomplètes dans toute la NFL.  Slay, quant à lui, a fini en 6e position dans la Ligue pour la qualité de ses couvertures contre les jeux de passe.

Les Eagles ont également eu la main heureuse en recrutant l'ailier défensif Haason Reddick (ex-Panthers), et le secondeur de ligne Kyzir White (ex-Chargers), qui arrivent en renforts pour solidifier la brigade défensive, après le départ d'Alex Singleton pour Denver.  

Le linebacker Nakobe Dean a été sélectionné en 3e ronde du repêchage de cette année, et les Eagles sont confiants qu'il sera un bon atout dès cette saison.  T.J. Edwards peut aussi tenir son bout sur cette seconde ligne qui, de médiocre l'an passé, pourrait devenir une force en 2022.




Fletcher Cox (31 ans ➢ photo ci-dessus) et Brandon Graham (34 ans), prennent de l'âge, mais on les ménagera en faisant une rotation sur la première ligne de défense.  Le choix de première ronde (13e au total), le plaqueur défensif Jordan Davis, est très prometteur.

Tout semble en place pour que Philadelphie s'illustre et attire les regards cette saison.  À condition, bien sûr, que le QB Jalen Hurts ne déçoive pas au poste le plus important de l'équipe.  Si c'était le cas, cependant, le pivot substitut Gardner Minshew pourrait prendre la relève et sauver les meubles.




Les 49ers de San Francisco

On savait que les 49ers de San Francisco avait une bonne équipe au début de la saison dernière.  Mais pas au point de passer à un cheveu d'une participation au Super Bowl.  Après avoir surpris les Cowboys de Dallas et les Packers de Green Bay, tous deux favoris pour gagner, les Niners ne devaient écouler que les deux dernières minutes de la finale de Conférence, contre les Rams de Los Angeles, pour accéder au match ultime du SB.

Ils auraient pu planter le dernier clou dans le cercueil des Rams si le demi défensif Jaquiski Tartt n'avait pas échappé une interception qui semblait archi-facile.  Au lieu de ce revirement crucial, les Rams ont poursuivi leur offensive pour aller marquer des points qui ont fait la différence en leur faveur.  Tartt était inconsolable après le match, et les 49ers lui ont fait prendre la porte après la saison.  Il est maintenant avec les Eagles de Philadelphie.

Devinez ce qui s'annonce comme le point primordial de la prochaine saison de football professionnelle à San Francisco cette année...  Et oui, vous avez frappé dans le mille si vous avez répondu : le jeu du jeune et robuste quart-arrière noir Trey Lance (photo ci-dessus).


Comme tant d'autres de ses semblables dans la NFL, on sait qu'il a un bon bras et qu'il peut courir merveilleusement avec le ballon.  Mais on sait aussi que c'est une autre histoire quand vient le temps de le lancer.  Là, c'est l'inconnu.  Il a du mal sur les passes courtes ou intermédiaires, et il peine à bien lire les défensives adverses.

À son année recrue l'an passé (choix de première ronde, 3e au total), on ne l'a vu que dans deux matchs comme quart-arrière partant, en remplacement du QB no 1 Jimmy Garoppolo (photo ci-dessus), blessé encore une fois !  Rien de bien concluant.  On doit en voir plus.  Les Niners ont bien tenté d'échanger Jimmy G, mais on n'a pas trouvé preneurs.  Les autres clubs étant effrayés par l'opération à l'épaule qu'il a subie cet été.

Même si Garoppolo est toujours sur le marché des échanges, il demeure avec l'équipe, et il est remis de son opération.  Les 49ers ne veulent pas l'échanger sans obtenir presque rien en retour.  Ils savent qu'ils peuvent gagner avec lui, si jamais Lance ne fait pas l'affaire.  Mais cela peut nuire à ce dernier, car il sera toujours nerveux en regardant par-dessus son épaule, et en voyant Jimmy G prêt à prendre sa place s'il ne joue pas bien...




Si Lance échoue, ce ne sera pas parce qu'il n'a pas de soutien en offensive.  Le receveur Deebo Samuel (1 405 verges de gains aériens en 2021, moyenne de 18,2 verges par réception) fait partie de l'élite de la NFL.  Et l'an passé, il s'est même distingué comme porteur de ballon (365 verges au sol)!  Un phénomène inédit dans l'histoire de la NFL !  Il a cependant averti l'équipe, cette année, qu'il voulait que cette option au sol soit réduite.

Avec son coéquipier Brandon Aiyuk et le super ailier rapproché George Kittle, Samuel (photo ci-dessus) a de quoi faire trembler les défensives opposées.  Ces dernières n'auront pas de répit non plus avec les dangereux demis offensifs Elijah Mitchell et Kyle Juszczyk.  L'an dernier, Mitchell a fracassé un record de franchise, pour un demi offensif recrue, en amassant 963 verges de gains au sol.  Raheem Mostert, a cependant quitté pour les Dolphins de Miami, ce qui enlève de la profondeur dans le champ arrière des Niners.

La ligne à l'attaque s'est cependant affaiblie avec l'exil du garde à gauche Laken Tomlinson, qui a fait sonner la caisse en se joignant aux Jets de New York.  Le centre Alex Mack leur manquera aussi, après avoir pris sa retraite.  Le coordonnateur offensif Mike McDaniel ne sera plus là non plus pour faire profiter l'équipe de sa grande expertise.  Il est devenu l'entraîneur en chef des Dolphins de Miami.


Le garde à droite, Daniel Brunskill était déjà un point faible l'an passé, et il continuera de l'être en 2022.  Même chose en ce qui concerne le centre Jake Brendel, une hypothèque en protection de QB.  Mike McGlinchey, le bloqueur du côté droit, revient d'une sérieuse blessure au quadriceps et on ignore s'il pourra retrouver sa forme d'avant. 

Le point fort de cette ligne affaiblie est le bloqueur à gauche Trent Williams (à droite sur la photo ci-dessus), le meilleur à sa position dans la NFL.

La défensive a meilleure mine et pourrait encore figurer dans le top-5 de la Ligue en 2022.  Surtout avec le joueur de ligne Nick Bosa, dont on dit qu'il est le meilleur à sa position après Myles Garrett des Browns, et T.J. Watt des Steelers.  Tout un compliment !  

Ce qui impressionne chez cette brigade défensive, c'est sa grande profondeur et les options multiples qu'elle permet.  Les Arik Armstead et Drake Jackson, sur la première ligne; Fred Warner, sur la 2e; et Jimmie Ward, sur la 3e; ne sont pas piqués des vers.

Il y a tout de même des craques dans le mur défensif de San Francisco.  Le demi de coin K'Waun Williams et le plaqueur défensif D.J. Jones ont pris le chemin de Denver.  Mais les 49ers ont tout de même récupéré Charvarius Ward (ex-Chiefs ➢ photo ci-dessous) et George Odum (ex-Colts) sur le marché des agents libres.




Toutefois, à l'intérieur de la première ligne, Javon Kinlaw n'est pas le crayon le plus aiguisé dans la boîte.  Le secondeur de ligne Dre Greenlaw n'a pas non plus d'étoile dans son cahier d'évaluation.  Enfin, le demi de sûreté Tarvarius Moore montre des trous dans ses couvertures de passe.

Si les 49ers sont passés à un jeu ou deux de participer au Super Bowl en janvier dernier.  Mais il ne faut pas oublier non plus qu'ils se sont qualifiés in extremis en séries éliminatoires, grâce à une victoire en prolongation contre les Rams, lors du tout dernier match de la saison.  S'ils avaient perdu, ce sont les Saints de la Nouvelle-Orléans qui auraient pris leur place.

La ligne à l'attaque est préoccupante et peu sûre.  Trey Lance devra prouver qu'il peut être un bon quart-arrière partant.  Sinon, même avec leur excellente défensive, les 49ers n'iront pas loin.  Moins loin, en tout cas, que l'an dernier.

🏈🏈🏈

PRÉVISIONS PRÉCÉDENTES

samedi 3 septembre 2022

PRÉVISIONS NFL SAISON 2022-23 : UNE BATAILLE ROYALE POUR ACCÉDER AUX SÉRIES ÉLIMINATOIRES DANS LA CONFÉRENCE AMÉRICAINE !


mardi 30 août 2022

PRÉVISIONS NFL 2022-23 : DES CLUBS MOYENS QUI POURRAIENT SURPRENDRE (BROWNS, SAINTS, CARDINALS, RAIDERS)


samedi 27 août 2022

PRÉVISIONS NFL 2022 : DES ÉQUIPES ENTRE DEUX EAUX (PANTHERS, COMMANDERS, STEELERS, VIKINGS).


jeudi 25 août 2022

PRÉVISIONS SAISON 2022-23 DE LA NFL : DES CLUBS ENTRE DOUTE ET ESPOIR (JAGUARS, JETS, LIONS, SEAHAWKS).


dimanche 21 août 2022

PRÉVISIONS SAISON 2022-23 DE LA NFL : LES DERNIERS DE CLASSE (Texans, Falcons, Bears, Giants)...

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