jeudi 13 janvier 2022

NFL WILD CARD 2022 : LE FROID ET LE VENT POURRAIENT AIDER LES PATRIOTS À VAINCRE LES BILLS.



Les météorologues prévoient un froid polaire et un vent glacial samedi soir dans le stade de Buffalo pour le match éliminatoire entre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre (10-7) et les Bills (11-6).  Ces conditions difficiles pourraient avantager le club visiteur.

Le 6 décembre dernier, au même endroit, par un temps exécrable (forte pluie et vent), les Pats avaient eu le dessus sur leurs adversaires de division par la marque de 14-10.  Les vainqueurs n'avaient utilisé le jeu de passe qu'en trois occasions (deux passes complétées pour un grand total de 19 verges !) et ils avaient couru avec le ballon 46 fois en gagnant 222 verges !  Incroyable !

Par un temps plus clément, les Bills se sont vengés deux semaines plus tard en l'emportant 33-21 sur le terrain de leurs ennemis.  Lorsque l'attaque aérienne peut se déployer sans être gênée par de mauvaises conditions climatiques, les Bills ont plus d'armes offensives (meilleur quart-arrière - même si Allen a régressé cette année par rapport à la saison précédente -, meilleurs receveurs) que leurs rivaux pour faire pencher la balance en leur faveur.  À surveiller : le duel entre le receveur Stefon Diggs (no 14, photo ci-dessous), des Bills, et le demi de coin J.C. Jackson, des Pats.  Ce sont deux des meilleurs joueurs de la Ligue à leur position.

















Il est donc facile de prédire que les Patriots vont tenter de copier la même recette qui leur a valu du succès lors du premier affrontement avec les champions de la division Est de la Conférence Américaine.  Du reste, en général, c'est le secret de la réussite du génial entraîneur des Patriots Bill Belichick (à droite sur la photo en tête de l'article) : une solide défensive; et, en attaque, gagner la guerre des tranchées, courir efficacement avec le ballon, éviter les erreurs, et dominer au chapitre des revirements (différentiel de + 7 cette saison, contre + 8 pour Buffalo).

Même si la partie tourne en guerre de tranchées et de bataille d'offensives terrestres, cela ne veut pas dire que les Bills vont perdre.  Si les attaques au sol des deux clubs se valent, la défensive de Buffalo contre la course est meilleure que celle de la Nouvelle-Angleterre.  Et, même si la mauvaise température est un facteur important pour nuire à l'attaque aérienne, le quart-arrière de Buffalo, Josh Allen peut vous battre avec ses jambes.  Il a été le meilleur coureur du club cette saison : 122 courses pour 763 verges de gains, moyenne de 6¼ verges par portée, plus 6 touchés.

Son homologue, la recrue Mac Jones, des Patriots, est loin d'exceller quand vient le temps de courir avec le ballon : 44 courses pour 129 verges et aucun touché en 2021.  Contrairement à Allen (no 17, photo ci-dessous), il n'a aucune expérience en séries éliminatoires.  Il risque donc de commettre plus d'erreurs même si Belichick le protège avec un plan de match axé sur le jeu au sol et des jeux simples par la voie des airs (courtes passes).  S'il est obligé de lancer le ballon, Jones a tendance à en arracher lorsque ses receveurs sont peu démarqués ou bien couverts.



Les Bills ont fini la saison en force.  Ils ont gagné leurs quatre derniers matchs.  À l'opposé, les Patriots ont perdu trois de leurs quatre dernières parties, l'emportant seulement contre Jacksonville, le pire club de la NFL.

Côté santé, les Patriots sont plus amochés que leurs opposants.  Ils ont plusieurs blessés, entre autres : le receveur Jakobi Meyers, le demi de sûreté Kyle Dugger, le secondeur de ligne Jamie Collins, le porteur de ballon Damien Harris (no 37, photo ci-dessous) et le botteur Nick Folk.  De plus, les demis défensifs Jalen Mills et Shaun Wade sont indisponibles parce qu'ils sont soumis au protocole du COVID-19.  Même si la plupart de ces éclopés pourraient être en uniformes samedi soir, ils risquent de ne pas jouer à 100% de leurs capacités.



Bill Belichick a un formidable dossier de 36 victoires, 8 défaites, en carrière contre les Bills.  C'est peut-être le meilleur coach que la NFL a connu dans son histoire plus que centenaire.  Il n'a pas son pareil pour repérer et à exploiter les faiblesses des clubs adverses.  Il a déjà dit que ce n'est pas toujours le meilleur club qui gagne, mais celui qui joue (exécute) le mieux.  Et le disciplinaire coach s'arrange la grande majorité du temps pour que chacun de ses protégés fasse «sa job» comme il faut.

Il a beaucoup amélioré sa formation en 2021.  Mais probablement pas encore suffisamment pour battre les Bills samedi soir, même si le froid et le vent sont de son bord... 

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