DEMI-FINALES DE CONFÉRENCE DE LA NFL : LA DÉFENSIVE DES RAVENS DE BALTIMORE DEVRA LIMITER LES PROUESSES DU PHÉNOMÉNAL QUART-ARRIÈRE C.J. STROUD DES TEXANS DE HOUSTON.
Les Ravens de Baltimore (13-4) sont donnés favoris par 9½ points pour vaincre les Texans de Houston (11-7), dans la première demi-finale de Conférence de la NFL, samedi en fin d'après-midi.
Au vu du fort momentum et de la grande confiance avec lequels les Texans s'amènent à Baltimore en fin de semaine, je crois que cet écart est exagéré.
Parce que les Ravens disposent de la défensive qui a permis le moins de points (moyenne de 16,5 par match) cette saison dans la NFL, je pense qu'elle va réussir de peine et de misère à limiter suffisamment la puissante offensive des Texans pour permettre à Baltimore de l'emporter. Mais la marge victorieuse pourrait être aussi mince que 3 ou 4 points.
Pour réussir à contenir le phénoménal quart-arrière recrue C.J. Stroud (photo ci-dessus), et son dangereux receveur Nico Collins, l'unité défensive de Baltimore devra exercer beaucoup de pression sur eux, ce que les Browns de Cleveland ont complètement échoué à faire dans leur déroute de 45-14 à Houston, la semaine passée.
Ce sera un aspect crucial dans cet affrontement même si Stroud a démontré, durant la récente campagne, qu'il pouvait très bien faire contre le blitz ennemi. Néanmoins, les Ravens sont bien équipés dans ce département. Ils ont dominé le circuit Goodell avec 60 sacs cette année. Kyle Van Noy (9), Jadeveon Clowney (9½), et surtout Justin Madubuike (13 sacs, photo ci-dessous, no 92), sont passés maîtres dans l'art de pourchasser les QBs adverses.
Ils auront besoin de bien faire leur travail pour faciliter la tâche de leur ligne tertiaire. Sinon, celle-ci pourrait être malmenée par le brio du duo Stroud/Collins.
Si les Texans étaient plus forts en attaque au sol (22e), ils auraient de meilleures chances contre la robuste défensive des Ravens. Celle-ci est moins bonne contre l'offensive terrestre (14e avec une moyenne de 109,4 verges accordées par joute) que contre l'attaque aérienne (6e avec 191,9 verges consenties en moyenne par partie).
L'attaque des Ravens, elle, est bonne première de la Ligue pour les gains au sol (156,5 verges par game), mais elle affronte la 6e meilleure défensive pour contrer le jeu terrestre. La puissance des Ravens à ce chapitre est due en bonne partie au quart-arrière Lamar Jackson, qui a été le meilleur porteur de ballon de son équipe, cette saison, avec des gains totaux de 821 verges (moyenne de 5,55 verges par course).
Pour les courts gains, le demi Gus «the bus» Edwards n'a pas son pareil, surtout à la porte des buts des clubs opposés.
Facteur non négligeable, surtout si le match est serré, les Ravens peuvent aussi se fier au botteur de précision Justin Tucker, un des meilleurs à sa position, dans l'histoire de la NFL.
Baltimore est depuis longtemps réputé pour sa solide défensive. C'est en attaque que ça allait moins bien ces dernières années. Mais cette saison, Jackson peut enfin compter sur des receveurs de qualité pour alléger son fardeau offensif, qui reposait beaucoup sur ses jambes plutôt que sur son bras.
L'excellente recrue Zay Flowers (photo ci-dessus) est enfin devenue la dangereuse menace, pour les longs jeux de passe, qui manquait depuis toujours à Jackson et aux Ravens. Odell Beckham Jr s'est également joint au groupe de receveurs cette année, et il ajoute à la dangerosité de l'attaque aérienne de sa nouvelle équipe.
De plus, l'ailier rapproché tout étoile Mark Andrews devrait revenir au jeu après une longue absence, depuis sa blessure à une cheville subie à la mi-novembre. Même s'il devrait être limité dans son utilisation, son remplaçant Isaiah Likely est là, au besoin, pour offrir des performances de bonne qualité.
Bref, Lamar Jackson (photo ci-dessous), considéré sérieusement pour le titre de joueur le plus utile à son équipe (MVP) cette saison, dispose maintenant des armes offensives pour surpasser les productions de points de n'importe lequel club adverse. Sous sa direction, les Ravens marquent 30 points en moyenne par match. Et avec la super défensive que les Ravens mettent sur le terrain, il est très difficile pour les clubs opposés d'en marquer autant.
Mais, face eux, les Texans s'amènent confiants, et ils n'ont peur de personne présentement. En vertu de leurs récents exploits, ils sont gonflés à bloc. Leur mentalité de «pourquoi pas nous» les rend capable de relever le défi des Ravens.
Ça pourrait être un dur combat samedi. Une lutte à finir. Mais si Baltimore joue au niveau de ses hauts standards, il devrait avoir les Texans à l'usure. Possible résultat final : 30 à 26 Ravens.
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