NFL WILD CARD 2024 : PHILADELPHIE À TAMPA BAY, TANT DE QUESTIONS QUI TROUVERONT LEURS RÉPONSES...
Il est bien difficile de prédire ce qui arrivera dans le dernier match de la première ronde des séries éliminatoires de la Ligue Nationale de Football, lundi soir, sous la pluie, en Floride. Des Eagles de Philadelphie (11-6), en pleine débâcle, et handicapés par plusieurs joueurs étoiles blessés, visiteront les Buccaneers de Tampa Bay (9-8), qui eux aussi, devront trouver des réponses ou des solutions à quelques problèmes énigmatiques.
Les Eagles avaient pourtant commencé la saison sur les chapeaux de roues, comme l'année précédente en gagnant dix de leurs onze premiers matchs. On se disait, voilà, ils sont encore partis pour la gloire, et leur quart-arrière format géant, Jalen Hurts, va être élu le joueur le plus utile à son équipe (MVP) dans la NFL.
Puis, en fin de calendrier, ce club quasi-invincible a complètement déraillé, en perdant cinq de ses six dernières parties. La défensive s'est écroulée et l'offensive est tombée en panne. Quelques blessures à des joueurs-clés n'ont certes pas aidé la cause des "Aigles", mais, à la veille de leur affrontement éliminatoire contre les Bucs, les entraîneurs de Philadelphie cherchent encore la clef du mystère du désastre avec lequel ils doivent composer.
Ils sont encore favoris pour renverser la vapeur à Tampa Bay, et pour vaincre le club local qui connait aussi sa part d'ennuis. Mais leur défensive devra se ressaisir, et leurs as à l'attaque devront jouer suffisamment bien, même s'ils ne sont pas entièrement remis de leurs blessures. Jalen Hurts devra combattre la douleur d'un doigt disloqué, à la main avec laquelle il lance le ballon. Les super receveurs éloignés A.J. Brown (genou, photo ci-dessus), et DeVonta Smith (cheville), pourraient aussi être ralentis par leurs "bobos", s'ils parviennent seulement à revenir dans l'alignement de départ.
Le demi défensif Darius Slay (genou), et le porteur de ballon D'Andre Swift (maladie), ont participé aux entraînements cette semaine, mais on ignore s'ils seront au meilleur de leur forme lundi soir.
Les demis défensifs Reed Blankenship (aine), et Sydney Brown (genou) sont également des cas douteux.
Chez les Buccaneers, on est moins amochés, mais le quart-arrière Baker Mayfield (photo ci-dessous) soigne tout de même des blessures à une cheville et aux côtes. Il va jouer lundi soir, tout comme le receveur Chris Godwin, qui a un genou endolori.
Si les Eagles devraient être en mesure de se débrouiller à l'attaque, malgré tous ces joueurs diminués par les blessures, on ne peut en dire autant de la défensive, qui a continué de mal jouer, même après le congédiement de son coordonnateur Sean Desai, et son remplacement par Matt Patricia.
Les Buccaneers ont mal paru lors de la semaine no 3 en s'écrasant au compte de 25 à 11 contre les Eagles. Mais ils affirment que les choses ont bien changé depuis cette cinglante défaite. Après leurs onze premiers matchs, ils ne revendiquaient que quatre gains, et on se disait qu'après la retraite de leur QB Tom Brady, et son remplacement par le médiocre Baker Mayfield, les Bucs se dirigeaient vers les bas fonds de la faible division Sud de la Conférence Nationale.
Mais Mayfield a été meilleur que prévu, avec de substantiels gains aériens de 4 044 verges, 28 passes de touché, contre seulement 10 interceptions, pour un taux d'efficacité de 94,6. Le porteur de ballon Rachaad White est lui aussi revenu à la charge en deuxième moitié de saison en marquant huit touchés, tout en gagnant 685 verges au sol, et 316 dans les airs.
Ainsi poussés à l'avant avec leur QB et leur demi offensif no 1, avec l'aide aussi de leurs deux receveurs étoiles Mike Evans (saison de 1 255 verges de gains et 13 touchés, photo ci-dessus) et Chris Godwin (1 024 verges, deux TD), les Bucs ont fini la saison régulière en remportant la victoire dans cinq de leur six derniers matchs. Ils ont ainsi gagné de justesse la course au premier rang de leur division, devançant les Saints de la Nouvelle-Orléans.
Cette poussée victorieuse a été accomplie avec le concours de leur défensive qui s'est réellement resserrée durant cette heureuse période. Mais des doutes subsistent quant à sa capacité de contrer les attaques aériennes des adversaires. En effet, la défense anti-aérienne de Tampa Bay a fini au 29e rang de la NFL pour les verges accordées par la passe (248,9 verges par match). Lundi soir, si les piliers de l'offensive des Eagles sont suffisamment en bonne forme, ils pourraient faire passer de vilains quarts d'heures à la faible tertiaire des Bucs.
Baker Mayfield a toujours été inconstant. Plus souvent mauvais que bon, il peut néanmoins sortir une belle performance lundi soir prochain. Son club en aura besoin, sinon les bons éléments que les Bucs possèdent dans leur formation offensive ne pourront pas être mis efficacement à contribution.
Dans le cas contraire, si Mayfield est dans un bon jour, lui et ses coéquipiers pourront profiter des largesses de la défensive des Eagles qui semble en déroute depuis pas mal longtemps. À moins que Matt Patricia (photo ci-dessus) ait trouvé une solution juste à temps pour que son unité défensive puisse tenir le coup face au défi des Buccaneers.
On annonce de la pluie, possiblement des orages à Tampa Bay lundi soir. Dans ces circonstances, les attaques aériennes des deux clubs rivaux pourraient être hypothéquées. Le jeu au sol deviendrait alors crucial. La défensive de Tampa Bay contre la course (5e de la NFL avec une moyenne de 95,3 verges accordées par joute) est un peu meilleure que celle de Philadelphie (10e, moy. de 103,4 verges par game).
Mais de l'autre côté du ballon, c'est une autre histoire : les Bucs sont bons derniers de la Ligue avec un maigre 88,8 verges de gains au sol par rencontre, alors que les Eagles, bien servis par une bonne ligne à l'attaque, sont 8e avec 128,8 verges de gains en moyenne par partie.
Dans ce département, le quart-arrière Jalen Hurts est bien supérieur à son homologue Baker Mayfield. Hurts a couru 157 fois, pour 605 verges et 15 touchés, un record. Les Eagles ont inventé la technique du «Tush Push» (photo ci-dessus) lorsqu'ils sont à la porte des buts adverses. Inspirée par le rugby, cette technique consiste à se masser derrière le porteur de ballon (la plupart du temps Hurts lui-même), et à le pousser à travers la ligne des buts.
Avec Hurts, qui est déjà fort comme un boeuf, cette pratique est quasi-irrésistible. Elle pourrait bien "pousser" les Eagles vers la victoire lundi soir, dans la pluie, à Tampa Bay ! Surtout si les mauvaises conditions climatiques empêchent l'attaque des deux clubs d'inscrire beaucoup de points.
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