SAISON 2024-25 DES PACKERS DE GREEN BAY : EN AVANT ! AVEC LE GRAND MOUVEMENT JEUNESSE VICTORIEUX !
Troisième destination de notre odyssée dans la division nord de la conférence nationale : green bay.
De chicago, en passant par le minnesota, nous arrivons maintenant à green bay, où les packers de l'endroit ont surpris le monde du football professionnel américain, en réalisant presque l'impossible la saison dernière.
Après la fin de l'ère aaron rodgers, faisant désormais partie des jets de new york, l'équipe était en reconstruction l'an dernier. Avec un si grand nombre de jeunes joueurs, qu'elle était la formation de la nfl avec la moyenne d'âge la plus basse. Et, généralement, on sait à quoi s'attendre d'une bande de footballeurs inexpérimentés : des problèmes de croissance, et des défaites à la chaîne...pour un bon bout de temps.
Et c'est bien de cette façon que la campagne 2023-24 a commencé, pour les jeunes packers de l'entraîneur en chef matt lafleur. après sept parties ils n'en avaient gagné que deux. À leurs cinq derniers matchs, ils n'avaient marqué que 15,6 points en moyenne. À la mi-saison, au milieu du mois de novembre, ils avaient une fiche de 3-6. La fin de l'année s'annonçait longue et pénible.
Le successeur de aaron rodgers au poste de quart arrière, jordan love, semblait perdu sur le terrain. il avait attendu pendant trois ans avant d'avoir enfin la chance de prendre pour de bon les commandes de l'attaque de son club. Comme rodgers avait dû patienter, en son temps, avant de succéder définitivement à brett favre.
Comme son équipe en général, Love en arrachait en début de calendrier : un coefficient d'efficacité au plancher, à 78,2 ; doublé d'un anémique pourcentage de passes complétées à 57,7 %. Imprécis, il n'arrivait pas à repérer ses jeunes receveurs qui, comme lui, apprenaient leur métier sur le tas. Ils semblaient ne pas savoir comment ça fonctionnait chez les professionnels...
Dans les deux années précédentes, les dirigeants du club avaient fait le grand ménage chez les receveurs. Exit les devante adams, allen lazard, randall cobb, marquez valdes-scantling, robert tonyan et autres mercedes lewis. Ils étaient tous partis.
Leurs remplaçants sont tous des jeunes issus des repêchages de 2022 et 2023. Christian Watson, Romeo Doubs, Jayden Reed, Dontayvion Wicks, Bo Melton, ainsi que malik Heath, sont âgés de 23 à 25 ans. Les deux ailiers rapprochés, Luke Musgrave, et Tucker Kraft, n'ont également que 23 ans. Love lui-même n'a que 25 ans. Et son nouveau porteur de ballon, josh jacobs (ex-Raiders), se trouve bien vieux à 26 ans ! Surtout aux côtés de son compagnon de champ arrière MarShawn Lloyd, 23 ans.
La ligne à l'attaque ne compte que deux joueurs de plus de 25 ans : le centre Josh myers, 26 ans; et le garde à gauche Elgton Jenkins, 28 ans.
À part le garde à droite Jordan Morgan, aucun des membres de la ligne à l'attaque et aucun des receveurs, dont il est question ci-dessus, n'a été un choix de première ronde aux repêchages. C'est dire l'excellent travail accompli par les dépisteurs des packers. La marque d'une bonne organisation...
En défensive, le seul joueur partant qui a atteint la trentaine est l'ailier défensif preston smith, 31 ans. Les Packers sont la seule équipe de la NFL à ne compter qu'un seul régulier de 30 ans et plus.
À mesure que tous ces jeunots apprenaient à se connaître, et à se familiariser avec le jeu de la grande ligue, ils se sont mieux coordonnés entre eux, et ils ont mieux performé. Tellement, que les Packers ont exécuté un retournement de situation incroyable, à partir de la deuxième moitié de saison. De 3-6, ils ont porté leur dossier final à 9-8, en gagnant six de leur huit dernières rencontres.
Grâce à un revers inespéré des seahawks de seattle contre les steelers de pittsburgh, au dernier match du calendrier, Green Bay s'est glissé à la dernière place (7e) des clubs participant aux séries éliminatoires, dans l'Association Nationale.
Et ils ne se sont pas arrêtés là. Au premier tour éliminatoire, ils ont surpris les cowboys, à dallas, en les battant 48 à 32. C'était la première fois de l'ère moderne de la nfl, c'est-à-dire, depuis 1970, qu'un club aussi jeune, et semé numéro 7, gagnait un match des playoffs. Un exploit peu banal...
Puis, en demi-finale de la NFC, ils sont venus très très près de jouer le même tour aux puissants 49ers de San Francisco. Ces derniers ont eu très peur, car à une minute et sept secondes de la fin de l'affrontement, ils tiraient de l'arrière 21 à 17, avant de marquer le touché victorieux.
Cette fin de saison spectaculaire des Packers, incitent les dirigeants de l'équipe, et les experts prévisionnistes, à croire que ces succès vont se poursuivre en 2024-25, et au-delà. Ainsi, ils concluent que, au fond, la reconstruction n'aura duré qu'une demi-saison !!!
Le principal artisan de ce retour en force du "Pack", a certes été le quart Jordan Love. Ayant appris à mieux connaître ses jeunes receveurs au cours de la première moitié de la campagne, il est devenu plus précis et plus performant.
Avec l'aide de son coach Matt Lafleur (photo ci-dessus), son taux de réussite de passes complétées a progressivement augmenté de 53 % (matchs 1 à 3), à 61 % dans les six parties suivantes, puis à 70 % dans la seconde moitié de la saison. Après la semaine 10, seul le quart Brock Purdy, des 49ers, a été plus efficace que lui, dans la Ligue Nationale.
Dans la poussée victorieuse de fin d'année (huit dernières rencontres), Love a réussi 70,3 % de ses passes, pour des gains de 2 150 verges, 18 touchés, seulement une interception, pour un coefficient d'efficacité de 112,7. Il n'a subi que 11 sacks durant cette heureuse période.
Dans la victoire des siens contre les cowboys, en éliminatoires, il a fait encore mieux : 76,2 % de passes complétées, pour 272 verges, trois touchés, et une efficacité à 157,2 -ce qui est près du score maximum qu'un quart arrière peut atteindre-.
Au cumulatif, pour toute la saison régulière 2023-24, malgré son lent début, Love a gagné 4 159 verges par la passe, il a lancé 32 passes de touché (2e rang de la NFL), avec onze interception, et un coefficient d'efficacité de 96,1. Il dit devoir ses succès au fait qu'il a appris à demeurer plus longtemps dans la pochette protectrice, en évitant de s'énerver quand il est sous pression.
Auparavant, il tentait trop de s'échapper vers l'extérieur, et à lancer le ballon en déséquilibre, précipitamment, et sans bien ancrer ses pieds au sol. En panique, il visait des receveurs souvent en double ou triple couverture. Il en résultait de nombreuses erreurs. Maintenant, il prend de meilleures décisions, et il cherche moins à forcer des jeux à faible pourcentage de réussite.
Malgré le faible échantillon qui leur a permis de constater ce que Love pouvait accomplir dans sa future carrière, la direction de l'équipe n'a pas hésité en faisant signer à Jordan Love, le plus gros contrat de l'histoire de la NFL. Il s'agit d'une entente de 220 millions de dollars, bonne pour quatre ans.
Cela veut dire que les Packers croient que Love est ni plus ni moins qu'un digne successeur de Aaron Rodgers (photo ci-dessus), et de Brett Favre. Dans la même lignée qu'eux... Un quart "générationnel"... Est-ce prématuré de sauter aussi vite à ces conclusions ? Love a-t-il vraiment fait suffisamment ses preuves pour mériter un tel contrat ? L'avenir nous le dira, mais il y a quand même un risque...
Ça s'est déjà vu des QBs connaissant une extraordinaire séquence, avant de "refroidir" beaucoup, et définitivement, par la suite...
La situation des receveurs de passes de Green Bay est assez bizarre, et unique en son genre. La jeune cohorte ne comporte pas vraiment d'ailier éloigné numéro 1. Un gars qui peut approcher les 1 000 verges de gains dans une saison. C'est certain qu'ils sont jeunes, et qu'ils peuvent encore beaucoup progresser, avec plus d'expérience.
Christian Watson est peut-être celui qui pourrait devenir le no 1. L'an dernier, il était bien parti, mais il a été ralenti par une blessure récurrente au jarret, qui l'ennuie depuis longtemps. Elle lui a fait rater huit parties en 2023-24 (photo ci-dessous).
Les trois principaux ailiers espacés des Packers sont à peu près d'égale force, tout comme les trois autres qui sont réservistes. Cette homogénéité embête les défensives ennemies, qui ne savent jamais à quoi s'attendre, ou lequel surveiller de plus près.
Mais chacun des trois principaux receveurs du club de Lafleur semble avoir développé une spécialité. Christian Watson excelle sur les longs jeux de passe (moyenne de 15 verges par catch). Romeo Doubs brille en zone rouge. Et Jayden Reed (photo ci-dessous) est celui qui a gagné le plus de verges : 793 par la passe, 119 au sol, pour un total de dix touchés. Moins utilisé, Dontayvion Wicks semble aussi doué pour attraper des "bombes", comme l'indique sa moyenne de 14,9 verges par attrapé.
Ensemble, ces quatre jeunes hommes ont tout de même marqué 27 touchés, même si quelques-uns d'entre eux ont manqué des matchs. Pas mal pour le groupe de receveurs le plus jeune de la NFL. Il y a beaucoup de compétition entre les ailiers éloignées des packers.
Outre les quatre gars mentionnés plus haut, il y en a deux autres qui pourraient les défier pour avoir plus de temps de jeu. En effet, Bo Melton et Malik Heath ne sont pas loin derrière, et ils travaillent fort pour prendre le dessus.
C'est la même chose du côté des ailiers rapprochés. Il n'y a pas vraiment de numéro 1. Luke Musgrave et Tucker Kraft ont chacun leurs qualités propres, mais ils luttent à armes égales, pour obtenir le plus de temps d'utilisation.
Les dirigeants du club sont contents de ces compétitions, et de ces luttes entre jeunes et fringants footballeurs. Ça ne peut que les rendre meilleurs et bénéficier à l'équipe. C'est la philosophie du gérant général Brian Gutekunst (photo ci-dessous).
Les Packers ont repêché 35 joueurs au cours des trois dernières années. Pour Gutekunst, la jeunesse, ça signifie : plus de rapidité, plus d'explosivité, plus de progression rapide, plus de jambes fraîches, plus de verdeur (green !).
Si on pense à la jeunesse pour ce qui est du groupe de receveurs, on en veut aussi chez les demis offensifs. Les Packers ont laissé partir Aaron Jones, 29 ans, sur le marché des agents libres. Ils ont gardé AJ Dillon, mais il sera absent cette saison en raison d'une blessure au cou. Cela fera de la place pour le juvénile MarShawn Lloyd, 23 ans.
Lloyd secondera le nouveau demi offensif des Packers, Josh Jacobs, qui, après une année fantastique avec les Raiders, en 2022 ( 2053 verges de gains combinés, courses et passes), a éprouvé des difficultés l'an dernier, en ne gagnant que 3,5 verges par portée. Il est vrai qu'il a été blessé, et qu'il a été affecté par la grève qu'il a faite durant le camp d'entraînement.
Les Packers croient qu'il peut rebondir cette année, et qu'il peut rapporter 1 500 verges de gains à l'équipe. C'est également un bon receveur de passes.
En ce qui concerne le poste de quart arrière, il ne faudrait pas que Jordan Love se blesse pour une longue durée. Le quart substitut Malik Willis n'est pas bon. À ses deux premières années dans la NFL, avec les Titans du Tennessee, il a très peu joué, mais son pourcentage de passes complétées a été très faible, à 53 %, pour une moyenne anémique de 5,3 verges par passe, aucun touché, trois interceptons, et un affreux coefficient d'efficacité de 49,4.
Pour supporter cette attaque, la ligne offensive est remarquable en protection de passes (seulement 30 sacks accordés, 3e meilleurs dans NFL), mais elle laisse à désirer pour le blocage, sur les jeux au sol. La majorité des partants de l'an passé reviennent cette saison, sauf David Bakthiari, dont les Packers se sont lassé, après trois ans à le voir constamment à l'infirmerie. Rasheed Walker (choix de 7e ronde en 2022) le remplacera.
La recrue Jordan Morgan (choix de première ronde cette année), a également décroché le poste de garde à droite partant. Il succède au vétéran Jon Runyan, qui s'aligne maintenant avec les Giants de New York.
🏈🏈🏈
DÉFENSIVE
Les Packers de Green Bay n'ont pas atteint le super bowl depuis la saison 2010-11. Avec un quart arrière dominant comme Aaron Rodgers, ils auraient pu gagner plus d'un championnat de la NFL.
Mais le super QB portant le no 12, ainsi que les fiers partisans de l'équipe, en ont toujours voulu à la défensive du "Pack", pour avoir souvent laissé tomber leurs coéquipiers de l'offensive, lors de matchs cruciaux. Autrement, en tenant mieux en échec leurs rivaux, la défensive aurait fait sa part pour ouvrir le chemin vers le trophée vince lombardi, nommé en l'honneur de l'ancien entraîneur légendaire des Packers.
Encore, la saison dernière, si elle a pu limiter les dégâts en concédant relativement peu de points aux clubs adverses, lors du calendrier régulier, elle a été plus généreuse en séries éliminatoires, Elle a permis 32 points aux cowboys de Dallas; et elle a été incapable d'arrêter les 49ers de San Francisco, lors de leur poussée victorieuse, dans les dernières minutes de jeu du match de demi-finale de la NFC.
Plusieurs coordonnateurs défensifs se sont succédés au fil des saisons, afin de trouver de bonnes solutions aux problèmes de cette brigade défensive, souvent critiquée pour son inconstance. Cela pourrait être encore le cas cette année, avec le nouveau patron de cette unité : Jeff Hafley (photo ci-dessus). Il va implanter de nouveaux schémas de jeu, plus agressifs, qui risquent de prendre du temps à être adoptés par ses joueurs.
D'une défensive 3-4, on passera à un système 4-3, peut-être en espérant améliorer la défense contre les jeux au sol. Elle qui a failli à la tâche, la saison dernière, en allouant 2 181 verges (28e rang de la NFL) aux attaques opposées. Cela a eu pour effet de prolonger les séries offensives des adversaires. Ils ont gagné en moyenne 32,9 verges par série (26e rang pour la défensive des Packers dans ce domaine).
Durant la saison morte, la défensive a perdu quatre joueurs sur le marché des agents libres : le secondeur De'Vondre Campbell, les demis de sûreté darnell Savage, Jonathan Owens et Rudy Ford.
Pour remédier un peu au manque de profondeur à cette position de "safety", les Packers ont donné un gros contrat à l'agent libre Xavier McKinney, qui était avec les Giants de New York depuis quatre ans. Celui-ci est un des meilleurs demis défensifs de la Ligue, mais ce sera insuffisant. Parce que, dans la tertiaire, Eric Stokes, et Jaire Alexander, ont de gros problèmes à rester en santé. Ils manquent ainsi beaucoup de matchs.
Le reste de l'unité défensive est assez solide, surtout la première ligne (avec Preston Smith, Kenny Clark, et Rashan Gary), mais il y a encore des points d'interrogation, et des doutes, au sujet des secondeurs. Quay Walker a un bon potentiel, mais Eric Wilson. et Isaiah McDuffie, sont très ordinaires.
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UNITÉS SPÉCIALES
Les Packers ont libéré le botteur Anders Carlson (photo ci-dessous) au camp d'entraînement. Il a raté au moins un placement dans dix des douze dernières parties de l'équipe, la saison passée. Il a fait mal à son club en demi-finale de conférence, en janvier, quand il a manqué son coup sur une distance de 41 verges, contre les 49ers.
Le gérant général Brian Gutekunst a plutôt opter pour réclamer la recrue Brayden Narveson, soumis au ballottage par les Titans du Tennessee. L'ancien botteur des Packers, Greg Joseph était aussi en compétition avec Carlson, pour l'obtention du poste, mais il n'a pas été retenu non plus.
Pour s'occuper des bottés de dégagement, le jeune Daniel Whelan sera de retour, pour une deuxième année, à sa position.
C'est le demi défensif Keisean Nixon qui retournera les bottés des botteurs adverses.
🏈🏈🏈
CONCLUSION
Il n'est pas garanti que Jordan Love pourra poursuivre sa fabuleuse séquence de la fin de saison dernière. Les dirigeants des Packers le croient dur comme fer, mais rien n'est impossible. On a déjà vu ça par le passé, dans la NFL, des feux de paille qui se sont éteints rapidement. Mais disons que les probabilités penchent en faveur de Green Bay à ce sujet.
Love devrait rester pas mal "hot" en 2024-25 même si, depuis un an, les coordonnateurs défensifs des autres équipes ont étudié plus de films sur son jeu, et qu'ils devraient avoir de meilleures idées pour le contrer.
En offensive, est-ce qu'on verra le formidable Josh Jacobs de 2022, quand il a brûlé la NFL avec les Raiders; ou est-ce qu'on verra le Josh jacobs diminué, qui a baissé drastiquement de régime l'an passé ? Et, finalement, avec une année d'expérience de plus sous leur ceinture, dans quelles mesures les jeunes receveurs des Packers vont pouvoir progresser cette saison ?
Depuis qu'il est en poste à Green Bay, l'entraîneur en chef Matt Lafleur a compilé un dossier de 56 victoires, 27 défaites; et il a conduit sa troupe à quatre participations en séries éliminatoires en cinq ans. Il a prouvé la saison dernière, qu'il ne devait pas seulement ses succès à Aaron Rodgers, avec une formation qui devrait être encore la plus jeune du circuit Goodell.
le calendrier 2024-25 ne sera pas commode. Les Packers ont le 13e plus exigeant de la Ligue, et l'opposition sera plus forte dans leur division, avec le renforcement des Bears de Chicago, et la toujours puissante équipe des Lions de Détroit. Le travail qui attend les Packers ne sera pas une sinécure.
Dans leur boule de cristal, certains experts les voient détrôner les Lions en tête de leur section (Nord de la NFC). D'autres sont moins optimistes, et les placent encore au deuxième rang, avec une dizaine de victoires à leur fiche. Je suis plutôt d'accord avec ces derniers.
À mon humble avis, Jordan Love n'est pas encore du calibre de Aaron Rodgers ou de Brett Favre. Même si les Packers viennent de lui donner une montagne d'argent pour me prouver le contraire.
Et les jeunes receveurs dont Love dispose, sont encore loin d'être à la hauteur du talent d'un Davante Adams. Sans oublier qu'il faudra qu'on me prouve aussi que la défensive a réglé son gros problème d'inconstance.
Les Packers devraient néanmoins faire les séries, car dans la Conférence Nationale, il n'y a pas beaucoup de clubs assez bons pour finir "meilleurs deuxièmes", avec une fiche supérieure à .500...
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