vendredi 24 octobre 2025

NFL 2025, SEMAINE 8 : CHICAGO À BALTIMORE ⇨ «CHAQUE MATCH EST UN MATCH DE PLAYOFFS MAINTENANT» - KYLE HAMILTON, DES RAVENS.



Avec une fiche de 1-5, les Ravens de Baltimore n'ont plus le choix, ils doivent remporter la victoire dans au moins neuf de leur onze derniers matchs pour espérer participer aux séries éliminatoires.  Le demi de sûreté Kyle Hamilton a bien résumé la situation : chaque partie devient une obligation de gagner ("must win") ou un match de playoffs.  Une sorte de «do or die».

Si les Ravens devaient perdre, chez eux, dimanche, contre les Bears de Chicago, leur dossier serait de 1-6, et ils seraient virtuellement éliminés de la course aux séries.  Seuls les Bengals de Cincinnati de 1970 ont réussi à participer aux séries de fin de saison avec un tel bilan, à la mi-saison.

Les espoirs de Baltimore repose en grande partie sur le retour au jeu de leur quart arrière vedette Lamar Jackson, ex-MVP de la NFL il y a deux ans.  Il est au rancart depuis la semaine 4, soit depuis la défaite contre les Chiefs de Kansas City.  Il souffre d'une blessure aux ischio-jambiers, mais après la semaine de congé des Ravens ("bye", la semaine dernière), il a participé aux entraînements de son équipe, cette semaine.



Il demeure un cas incertain pour dimanche, mais il devrait jouer.  Un Lamar Jackson, même à 75% de ses capacités est meilleur que ceux qui l'ont remplacé durant son absence (Cooper Rush et Tyler Huntley).

Le congé a été bénéfique aux autres blessés des Ravens, -dont l'important secondeur de ligne Roquan Smith- qui seront de retour au jeu dimanche, sauf le secondeur Tavius Robinson, et le plaqueur Nnamdi Madubuike.

Mais en ce qui concerne les blessés, les Bears en ont beaucoup plus que leurs adversaires de dimanche.  La pire unité dans ce domaine est la tertiaire, avec cinq demis défensifs manquant à l'appel.  En attaque ce n'est guère mieux : le porteur de ballon Roschon Johnson, l'ailier rapproché Cole Kmet, et le bloqueur offensif Braxton Jones, seront absents, tandis que le botteur Cairo Santos et le demi offensif D'Andre Swift (ci-dessous) représentent des cas incertains.



Les récents succès des Bears, quatre victoires consécutives, doivent beaucoup à l'attaque au sol, une priorité pour l'entraîneur chef Ben Johnson, qui a révolutionné l'équipe depuis son arrivée, cette année.  Dans l'avant dernier match, contre les Commanders de Washington, elle a produit 124 verges, et contre les Saints de la Nouvelle Orléans, la semaine dernière, ce fut une performance époustouflante de 222 verges de gains au sol.

L'autre clé de ces victoires a été les 15 revirements provoqués par la défensive (11 interceptions et cinq échappés recouvrés depuis le début de la saison).  Chicago domine la NFL à ce chapitre.

Ce match devrait surtout mettre à l'avant plan les porteurs de ballon, puisque les défenses des deux clubs contre les jeux au sol sont mauvaises.  Les Bears sont 31e dans ce domaine, dans la Ligue Nationale, en allouant une moyenne de 5,33 verges par course.
  


Ce qui devrait grandement favoriser le massif porteur de ballon des Ravens, Derrick Henry (photo ci-dessus), qui a récolté 122 verges de gains terrestres, dans le dernier match de son club, une défaite de 17 à 3 contre les Rams de Los Angeles, il y a deux semaines.  Il peut même espérer une plus forte contribution, car dans le premier match de la saison, contre la défense anti course des Bills de Buffalo, la pire de la NFL, il avait couru pour 169 verges et deux touchés.

Son homologue d'Andre Swift pourrait aussi en profiter contre la 21e défense anti course des Ravens (4½ verges accordées par portée), bien qu'il pourrait être ralenti par sa blessure à l'aine.  S'il ne peut pas jouer, la recrue Kyle Monangai (un choix de 7e ronde, de Rutgers ⇨ photo ci-dessous) aura la part du lion du travail au champ arrière.  Il a été efficace récemment.



À cause de leur situation périlleuse et de tous ces blessés en défensive, chez les Bears, il est impératif que les Ravens gagnent ce match de dimanche après-midi.  Les preneurs aux livres sont de leur côté en leur prédisant une victoire par 7½ points.

Mais je pense que ça va dépendre de la condition physique de Lamar Jackson, ou de sa présence sur le terrain, tout court.  En cas d'absence ou de mauvaise performance de sa part, les Ravens vont voir leurs chances de gagner diminuer fortement.

Bears  17,   Ravens  20.     

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