dimanche 12 octobre 2025

NFL 2025, SEMAINE 6 : BUFFALO À ATLANTA ⇨ MICHAEL PENIX SE LÈVERA-T-IL SUR LE BON PIED POUR LE MONDAY NIGHT ?



Chaque année, les survivants de la légendaire saison parfaite de 1972 des Dolphins de Miami, se retrouvent pour célébrer ensemble, dès que la dernière équipe invaincue de la NFL finit par subir sa première défaite.  Cet automne, les anciens "parfaits" des "Fins", du regretté coach Don Shula, n'ont pas eu à attendre trop longtemps.  Le dernier club sans défaite, les Bills de Buffalo (4-1) est tombé face aux Patriots de la Nouvelle Angleterre, lundi soir dernier, en se faisant battre 23 à 20.

Ce qui a le plus choqué l'entraîneur chef des Bills, Sean McDermott, de cette défaite au Monday Night, devant un auditoire national, c'est la façon que sa troupe s'est battue elle-même : 
  • en commettant trois revirements qui ont résulté en 10 points pour les adversaires; 
  • par le manque de rythme en attaque, à cause de l'indiscipline qui a conduit à de mauvaises pénalités; 
  • à cause des ruptures occasionnelles en couvertures sur les jeux de passe; 
  • par le manque de focus, de sentiment d'urgence et d'attention aux détails. 
Bref, ce fut une performance teintée de négligence, de laquelle il faut tirer des leçons, en prévision du prochain Monday Night, à Atlanta, contre les Falcons (2-2).



McDermott (ci-dessus) a souligné l'importance de bien finir les jeux (exécution), de protéger le ballon (éviter les revirements), et de prendre de bonnes décisions (concentration et vision).

Après leur semaine de congé (bye), les joueurs des Falcons, frais et dispos, attendent les Bills de pied ferme, à la maison.  Leur force et leur principal atout, c'est d'abord le jeu au sol, avec, possiblement, le meilleur porteur de ballon de la NFL en Bijan Robinson, qui s'adonne à être également un de leurs meilleurs receveurs de passes, quand il quitte le champ arrière.

L'attaque terrestre des Faucons rapporte en moyenne 136,5 verges par match, et tiens tiens, par hasard, la défense anti course des Bills est l'une des pires de la NFL (30e), en accordant 5,56 verges par course, aux porteurs de ballon ennemis.

On peut donc s'attendre à ce que le plan de match des Falcons mette l'accent sur cette confrontation, profitant pleinement de cet avantage stratégique. 



Mais il en faudra plus pour avoir le dessus sur les Bills, et sur leur formidable quart arrière Josh Allen, le joueur par excellence (MVP) de la NFL, l'an dernier.  Pour Atlanta, il est impératif que l'homologue d'Allen, Michael Penix, soit à la hauteur des performances de son vis-à-vis des Bills.

Et depuis le début de la présente campagne, Penix a été pour le moins inconstant, en alternant les bonnes performances avec les mauvaises.  Ainsi, il a été bon lors de la victoire de son équipe contre les Commanders de Washington, lors du dernier match avant la semaine de congé.  Mais la semaine précédente, il avait été nul, dans le blanchissage humiliant de 30 à 0 de son club, au profit des Panthers de la Caroline.

Quel Michael Penix verra-t-on lundi soir prochain ?  Le bon ou le mauvais ?  C'est l'un des inconvénients pour une équipe d'avoir un jeune quart arrière : l'inconstance due à une phase d'apprentissage marquée par des hauts et des bas, des essais et des erreurs.  



Penix (ci-dessus) est entouré de joueurs offensifs très talentueux.  Il ne reste qu'à les rassembler, et à les placer dans des situations favorables, pour obtenir du succès, des résultats gagnants.  Il occupe le poste le plus important de l'attaque.  S'il ne joue pas bien, il peut la faire dérailler à lui tout seul.

Ce genre d'ennui ne risque pas d'arriver à Josh Allen, mais il aura fort à faire lundi contre la meilleure défense anti aérienne du pays, qui ne concède, en moyenne, qu'une maigre récolte de 135 verges par partie, aux adversaires.  C'est également cette confrontation qui aidera à départager les vainqueurs des vaincus.

Heureusement pour Allen, le front défensif des Falcons n'est pas reconnu pour exercer beaucoup de pression sur les quarts arrières adverses.  Ce qui pourra aider Allen à acheter du temps derrière la ligne de mêlée, afin de donner la chance à ses receveurs de se démarquer.  Sinon, Allen pourra décider de courir avec le ballon, ce qu'il fait généralement très bien.



La défense d'Atlanta a une autre faiblesse : celle de ne pas surveiller suffisamment les ailiers rapprochés des opposants.  Ainsi, celui des Bills, l'excellent Dalton Kincaid (photo ci-dessus), pourrait en profiter pour connaître un gros match.  Il a cependant été blessé (oblique), et sa présence est incertaine pour lundi.

Le demi offensif James Cook, de Buffalo, aura aussi son mot à dire dans cet affrontement.  Après un bon début de saison, il a quelque peu ralenti récemment.  La défense contre la course des Falcons est, au mieux, moyenne (23e de la NFL, avec 4,64 verges allouées par portée), et la ligne à l'attaque des Bills peut jouer un rôle important, si elle arrive à bousculer ses opposants défensifs, afin d'ouvrir des brèches pour Cook (ci-dessous).



L'histoire nous dit que les Bills de Buffalo jouent très rarement deux mauvais matchs d'affilée.  Ils devraient retrouver leur focus, et la qualité de leur exécution, au Monday Night, contre des Falcons qui ont eu plusieurs jours pour bien se préparer à les affronter.

Les protégés de Sean McDermott sont favoris par 4½ points pour l'emporter.  Ce choix est toutefois loin de faire l'unanimité.  Une surprise inattendue en faveur d'Atlanta est possible, dans une bataille furieuse, au cours de laquelle on ne fera pas de prisonniers d'un côté comme de l'autre !

Bills  23,   Falcons  20.      

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