samedi 27 septembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 4 : CHICAGO À LAS VEGAS, PETE CARROLL VA REDRESSER LE BATEAU.


Connaissant le bon vieux Pete Carroll, désormais à la tête des Raiders de Las Vegas (1-2), il ne laissera sûrement pas son équipe sombrer, malgré les deux dernières défaites, qui laissent présager le contraire.  Le joueur défensif format géant, Maxx Crosby (photo ci-dessus), a également promis que lui et ses coéquipiers allaient rebondir.  Son équipe accueille les Bears de Chicago (1-2) dimanche après-midi.

Ces derniers ont décroché leur première victoire de la saison la semaine dernière, en battant les Cowboys de Dallas par un score de 31 à 14.  Il me semble que plusieurs observateurs ont trop vite sauté aux conclusions, en disant que l'entraîneur Ben Johnson venait de relancer son club, après seulement trois parties aux commandes de sa formation.

Certes, le jeune quart arrière Caleb Williams a peut-être connu son meilleur match en carrière, mais c'était contre la faible défensive des Cowboys.  Un bon match ne fait pas une saison.  Les Bears sont également vulnérables en défensive, et Dallas a été incapable d'en profiter quand leur meilleur receveur, CeeDee Lamb, a quitté, tôt dans la rencontre, après avoir été blessé.



Quant à eux, les Raiders ont mal paru dimanche passé dans une défaite de 41-24 à Washington, contre les Commanders.  Le quart Geno Smith a été malmené, en subissant cinq sacs, et en étant frappé huit fois par la défensive des Commanders.

C'est d'ailleurs un problème récurrent chez les Raiders : la ligne à l'attaque ne protège pas bien Smith sur les jeux de passes, et elle n'ouvre pas assez de brèches pour le porteur de ballon recrue Ashton Jeanty (3,1 verges de gains par course).  Smith a déjà été plaqué douze fois derrière la ligne de mêlée, cette saison, et il a lancé quatre interceptions, contre autant de passes de touché.

Il subit trop de pression de la part des défensives adverses, mais ce ne devrait pas être le cas contre les Bears, qui ne sont pas efficace dans ce domaine.  Ils sont les 3e pire de la NFL avec un taux de pression de seulement 23,3 %.



Quand il a le temps de décocher ses passes, Geno Smith (photo ci-dessus) peut réussir des jeux explosifs.  Quinze de ses passes, cette saison, ont été complétées pour plus de dix verges.  Les Bears ont accordé beaucoup de points et de verges cette année : respectivement 31 points, et 387 verges, par rencontre (29e rang NFL dans les deux cas).  Leur défensive permet aussi une moyenne de 5½ verges par course, en 26e position dans le circuit Goodell.

Voilà des faiblesses qui devraient permettre à l'attaque des Raiders de connaître un bon match à domicile, dimanche.  Las Vegas possède une excellente offensive aérienne (la 6e meilleure de la Ligue) avec des receveurs comme Jakobi Meyers, Tre Tucker et Brock Bowers.



La première ligne défensive des Bears présente des faiblesses qui pourraient permettre à Jeanty de tirer pleinement parti de son énorme potentiel en tant que coureur.

Poussés à se surpasser par leurs farouches partisans, les Raiders devraient l'emporter dimanche.  Ils sont le choix des parieurs par une mince priorité d'un point et demi.

Bears  20,  Raiders  24.         

NFL 2025, SEMAINE 4 : CINCINNATI À DENVER, LES BENGALS DANS L'ADVERSITÉ...



Les Bengals de Cincinnati ont une fiche de deux victoires et une défaite, cette saison, mais elle ne reflète pas les difficultés qu'ils ont éprouvées jusqu'à maintenant.  Leur dossier pourrait tout aussi bien être de 0-3 tellement ils ont mal joué, autant offensivement que défensivement.  Et ça augure mal en vue de leur rencontre avec les Broncos, à Denver, dans la seconde partie du programme double du Monday Night, lundi soir prochain.

On savait, avant le début de la présente campagne, que la défense des Bengals ne serait pas meilleure que celle de la saison précédente.  Et cela se confirme jusqu'ici.  Elle est au 26e rang de la NFL avec une moyenne de 30,3 points accordés par match.  La semaine dernière, elle a été massacrée au compte de 48 à 10 par les Vikings du Minnesota.

Mais au cours des dernières années, l'attaque de Cincinnati a eu l'habitude de compenser pour les faiblesses de l'unité défensive.  Ce n'est pas ce qui se produit cette saison.  Elle a chuté en dernière position de la Ligue pour les verges totales gagnées (moyenne famélique de 220,7 par rencontre) et les verges au sol (à peine 49 par partie).  Imaginez, le porteur de ballon Chase Brown gagne jusqu'à présent une moyenne ridicule de deux verges par course !  Vous n'allez pas loin avec ça !



D'ailleurs, leurs adversaires de lundi, les Broncos de Denver (1-2), misent sur le jeu au sol pour faire avancer le ballon sur le terrain.  Ils réussissent plutôt bien dans ce domaine avec une moyenne de 5,16 verges par course (5e position dans la NFL).  Mais l'attaque aérienne, elle, piétine plutôt, avec seulement 173 verges de gains en moyenne par match.  Mais contre la défensive poreuse des Bengals, l'offensive des Broncos, propulsée par le quart Bo Nix, le demi J.K. Dobbins (photo ci-dessus), et le receveur Courtland Sutton, devrait connaître un bon match, lundi soir.

Certes, son manque de punch déçoit, mais c'est bien plus la défensive qui ne répond pas aux attentes.  Dans les défaites contre Indianapolis et les Chargers de Los Angeles, elle a craqué au 4e quart en donnant de gros jeux offensifs aux adversaires.  C'est alors que d'éventuelles victoires se sont transformées en revers amers.



J'imagine que l'entraîneur Sean Payton (photo ci-dessus) va s'assurer qu'un tel scénario cauchemardesque ne se reproduira pas lundi soir, face aux Bengals.  Les chances sont plutôt minces que le quart substitut de Cincinnati, Jake Browning, réussisse un tel tour de force d'une remontée victorieuse contre Denver, lui qui, en moins de deux matchs complets, a déjà été victime de cinq interceptions et de quatre sacs.

Avec une offensive au neutre, du côté de Cincinnati, et une défensive des Broncos qui voudra retrouver sa solidité devant ses partisans, le résultat final de cet affrontement devrait pencher logiquement en faveur de l'équipe locale.  Les paris sont de 7½ points en faveur de Denver pour gagner lundi soir.  Sans doute parce que les parieurs ont en tête le souvenir de cette dégelée de 48 à 10 des Bengals, la semaine passée, contre les Vikings.  

Bengals  13,  Broncos  27.       

NFL 2025, SEMAINE 4 : N.Y. JETS À MIAMI : LE POTENTIEL OFFENSIF DES DOLPHINS LES FAVORISE.



Finies les folies pour les Dolphins de Miami (0-3) !  Avec une victoire accessible contre des Jets de New York vulnérables (0-3), ils n'auront pas d'excuses s'ils perdent lundi soir prochain, chez eux, à Miami, devant leurs partisans impatients.

S'ils espèrent participer aux séries éliminatoires, ils doivent se mettre en marche maintenant.  Certes, comme pour les Jets, leur défensive a été une des pires cette saison en concédant une moyenne de 32,3 points par match (pour les Jets c'est aussi pire avec 31).  

Mais si leur attaque a marqué moins de points que celle des Jets (18,7 vs 23 par match), elle a un potentiel supérieur à celui de leurs rivaux de lundi.  Leur offensive possède de meilleurs joueurs à toutes les positions.  Le quart arrière Tua Tagovailoa devrait avoir le dessus sur son vis-à-vis Justin Fields, qui revient au jeu après avoir raté un match à cause d'une commotion cérébrale.



Dans le champ arrière, De'Von Achane (photo ci-dessus) l'emporte sur Breece Hall (4,9 verges par course pour Achane, contre 4,1 pour Hall).

Chez les receveurs de passes, l'écart est encore plus grand en faveur des "Fins".  Tyreek Hill, Jaylen Waddle et De'Von Achane sont bien plus dangereux à eux trois, que Garrett Wilson, le seul receveur menaçant des New Yorkais.  De plus, l'ailier rapproché Darren Waller fera enfin ses débuts avec Miami, après être sorti de sa retraite cet été.  

C'est donc à ce niveau, celui de l'attaque aérienne, que les Dolphins vont gagner cette partie.  La défense des Jets a donné neuf touchés par la passe cette saison.  À Tagovailoa d'en profiter...



Justin Fields (photo ci-dessus), lui, est moins en mesure d'en faire autant pour les Jets.  L'attaque aérienne de Gang Green est anémique : elle ne produit en moyenne que 144,7 verges par rencontre.

Si les deux clubs désirent vraiment cette première victoire de la saison, il faudrait aussi qu'ils parviennent à provoquer enfin des revirements, ce qu'ils n'ont pas réussi une seule fois cette année.  Donner enfin un terrain court à leur attaque, après une interception ou un échappé recouvré, aiderait grandement celle-ci.

Même s'ils ont encore perdu il y a dix jours contre les puissants Bills de Buffalo (31 à 21), les hommes de Mike McDaniel ont fait bonne figure dans cet affrontement.  Au milieu du dernier quart, le score était égal 21 à 21 dans ce match chaudement disputé.



Du côté des Jets, ce fut l'inverse.  Pour la deuxième fois en trois matchs, leur défensive s'est effondrée au 4e quart pour perdre une avance au pointage, et s'incliner dans les dernières minutes de la partie contre les Buccaneers de Tampa Bay (29 à 27).

Justin Fields est plus susceptible de commettre des erreurs coûteuses que son homologue Tua Tagovailoa sous la pression du front défensif des Dolphins.  De plus, ces derniers ont bénéficié de dix jours pour se reposer et se préparer pour cette bataille.  Ils ne peuvent pas se permettre de manquer leur coup devant leurs fans, et la forte audience télévisée de ce Monday Night.  Ils vont aussi jouer pour sauver l'emploi de leur coach Mike McDaniel, dont le siège éjectable est de plus en plus chaud...  

Jets  23,  Dolphins  26.     

NFL 2025, SEMAINE 4 : JACKSONVILLE À SAN FRANCISCO, SANS NICK BOSA, ⇨ LA DÉFENSIVE DES 49ers PEUT-ELLE ENCORE TENIR LE COUP ?



Le mauvais sort continue de s'acharner sur les 49ers de San Francisco.  Comme l'an dernier, la liste des blessés ne cesse pas de s'allonger.  La semaine passée c'était au tour de leur meilleur joueur défensif et influent leader, Nick Bosa, de tomber au combat.  Sa saison est terminée à cause d'une grave blessure au genou.

Il devient le 16e membre des Niners condamné à l'infirmerie pour une longue période.  Cinq autres sont des cas incertains pour le match de dimanche contre les Jaguars de Jacksonville (2-1) à Santa Clara, en Californie.

Malgré tous ces éclopés absents de l'alignement, les Niners n'ont pas encore perdu un match cette année (3-0), et ils trônent au sommet de la division Ouest de la Conférence Nationale.



Leurs trois victoires ont été acquises par le faible écart de cinq points ou moins.  C'est un exploit en grande partie imputable à leurs excellents entraîneurs : Kyle Shanahan (chef), Klay Kubiak (offensive → photo ci-dessus) et, surtout, Robert Saleh (défensive).

Jusqu'à maintenant, la défensive avait été davantage épargnée par les blessures, comparée à l'attaque, et c'est elle qui avait excellé et sauvegardé de justesse les victoires de l'équipe.  Mais sans Bosa, peut-elle encore y arriver ?  Il reste toujours le coach Robert Saleh, Bryce Huff et Fred Warner pour sauver les meubles.  Il ne faudrait pas que ces derniers se retrouvent au rancart à leur tour !

Il ne faut pas oublier non plus que plusieurs joueurs défensifs importants des 49ers ont quitté l'équipe durant l'intersaison.



En attaque, l'équipe va au moins saluer le retour au jeu du quart Brock Purdy (photo ci-dessus), absent depuis deux parties, en raison de deux blessures.  Il aura du pain sur la planche avec une ligne offensive également décimée par les blessures, et rendue inefficace par des remplaçants de moins bonne qualité.

Purdy pourrait devoir se débrouiller sans ses quatre meilleurs receveurs de passes.  Brandon Aiyuk ainsi que George Kittle ne sont toujours pas remis de leurs blessures, et Jauan Jennings (cheville), tout comme Ricky Pearsall (genou), sont des cas incertains pour dimanche.

Ça signifie que le demi offensif Christian McCaffrey (photo ci-dessous) sera davantage utilisé comme receveur que comme porteur de ballon.  Dans ce dernier rôle, l'inconstance de la ligne à l'attaque a beaucoup nui à son rendement jusqu'ici cette saison.  Il n'a gagné en moyenne que 3,4 verges par course, sans marquer le moindre touché au sol.



Sans le secours de sa ligne offensive, qui peine à bien le protéger sur les jeux de passes, Brock Purdy n'a pas le temps de résister à la pression des défensives adverses, et il doit souvent aller à son dépanneur avec de courtes passes.  McCaffrey devient alors sa bouée de sauvetage.

Dimanche, Purdy pourrait toutefois avoir le temps de manoeuvrer derrière la ligne de mêlée car la défense des Jaguars risque de ne pas exercer tellement de pression sur lui.  Elle n'a réussi que six sacs de QBs, cette saison, et elle accorde en moyenne 209 verges aériennes par match (17e rang dans la NFL).

C'est par la voie des airs que Purdy pourra battre les Jaguars, car contre les jeux au sol, leur défense est la 4e meilleure du circuit Goodell.  Elle n'accorde en moyenne que 82,7 verges par match.



Même s'ils marquent peu de points (23e de la NFL avec 19,7 points par match), les Niners arrivent quand même à faire avancer le ballon : ils sont 7e de la Ligue avec une moyenne de 361 verges d'attaque par rencontre.

Est-ce que ce sera suffisant pour marquer assez de points pour gagner contre les Jaguars, dimanche ?  On peut en douter.  Les chances de victoires des 49ers reposeront encore sur la défense qui pourrait capitaliser sur un mauvais match de la part du quart Trevor Lawrence, des Jaguars.

Celui-ci est fautif comme d'habitude cette année, en répétant inlassablement ses erreurs de jugement, et ses mauvaises décisions.  Il a déjà lancé quatre interceptions.  Mais il a été maintes fois sauvé par sa défensive qui, elle, a provoqué neuf revirements (dont sept interceptions), un sommet dans la NFL.



Trevor Lawrence (photo ci-dessus) peut porter une partie du blâme pour son faible pourcentage de passes complétées (55,8 %), mais ses receveurs doivent aussi être pointés du doigt pour avoir rater ces passes.  Les coupables sont surtout Brian Thomas (seulement sept réceptions en 25 passes tentées vers lui), Parker Washington (9 catchs sur 16 fois visés), et Travis Hunter (10 attrapés sur 16 tentatives).

L'attaque des Jags a surtout été l'affaire du demi offensif Travis Etienne, qui a porté le ballon 46 fois pour des gains de 270 verges et un touché (il en a ajouté un autre par la passe).

Dans ce contexte, avec deux offensives qui risquent d'être peu productives, on devrait assister à une bataille défensive entre ces deux formations, dimanche.  La rencontre est disputée chez les 49ers, et les excellents instructeurs de l'équipe locale auront concocté un bon plan de match pour déstabiliser le fragile Trevor Lawrence, et le forcer à commettre des erreurs coûteuses.

Jaguars  16,  49ers  19. 

vendredi 26 septembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 4 : GREEN BAY À DALLAS, LE RETOUR DE MICAH PARSONS SUR LES LIEUX DU CRIME...



Dimanche soir, l'ailier défensif vedette Micah Parsons revient à Dallas pour affronter ses anciens coéquipiers. Pour les fans des Cowboys, son transfert aux Packers de Green Bay a été perçu comme une erreur monumentale de la part du propriétaire, Jerry Jones. 

Parsons sera particulièrement motivé à prouver à Jerry qu'il a fait le mauvais choix. Et pour ce dernier, hors de question de préparer une vidéo hommage pour son ancien joueur défensif tout étoile.

On verra bien qui rira le dernier, mais sans Parsons, la défensive des Cowboys (1-2) est misérable depuis le début de la saison.  Elle accorde des points à profusion (30,7 par match, 27e rang NFL); et des gros jeux de plus de 25 verges en grandes quantités (13, dont 5 pour des touchés).



Incapables de faire pression sur les quarts arrières adverses (seulement quatre sacs), le front défensif des Boys n'aide pas la tertiaire, qui devient ainsi vulnérable.  Les Cowboys sont derniers dans la NFL en défense anti aérienne (288 verges allouées en moyenne par rencontre).

À l'inverse, la défensive des Packers (2-1) a été la meilleure de la Ligue pour le moins de points accordés, avec une moyenne de 14,7 par partie.  Elle est 3e contre les jeux au sol (64,3 verges par match), et 7e contre la passe (168 verges par joute).  Elle a déjà réussi dix sacs du quart, dont 4½ par Rashan Gary (photo ci-dessous), soit plus à lui seul que toute la défensive de Dallas, privée de Parsons.

Par surcroît, l'attaque des Cowboys a perdu les services de son meilleur joueur, le receveur vedette CeeDee Lamb, blessé en haut de la cheville.



Après avoir impressionné en battant les Lions de Détroit et les Commanders de Washington, les Packers se sont heurtés à la forte défensive des Browns, à Cleveland, dimanche passé, dans un revers embarrassant de 13 à 10.  Dire que certains joueurs du "Pack" avaient eu l'audace de prédire une saison invaincue la semaine précédente...  Disons qu'ils auront la tête moins enflée cette semaine.

Pendant que la défensive tiendra en respect l'attaque des Cowboys, le quart arrière des Packers, Jordan Love ferait bien de sortir de la torpeur qui l'a fait mal paraître à Cleveland, dimanche passé.

Cela vaut aussi pour le porteur de ballon Josh Jacobs, qui sous performe par rapport à ses exploits de l'an dernier.  Il affiche une faible moyenne de 3,1 verges de gains au sol, cette saison.  À sa défense, pas moins de six joueurs de ligne offensive de son club ont été blessés depuis le début de la présente campagne.



En ce qui concerne l'attaque aérienne, Love s'ennuie certainement de son receveur Christian Watson, au rancart depuis le début de la saison, à cause d'une blessure à un genou.  Excepté l'ailier rapproché Tucker Kraft, les autres receveurs de Green Bay ne contribuent pas beaucoup à l'offensive aérienne de l'équipe.  L'ailier éloigné no 2, Jayden Reed, est également absent en raison d'une blessure à la clavicule. 

Mais le remède aux problèmes offensifs de Green Bay pourrait bien être la piètre défense anti aérienne des Cowboys.  Elle a été encore atroce la semaine dernière, contre les modestes Bears de Chicago, qui ont gagné 385 verges, et ont marqué 31 points, contre cette brigade défensive pleine de trous.

Il ne faut cependant pas s'attendre à ce que l'attaque de Green Bay écrase cette défense, même si elle est en difficultés.  Elle n'est pas de calibre pour humilier personne, surtout avec l'absence de ses nombreux joueurs blessés.  Mais elle va en faire suffisamment à Dallas, pendant que la défensive, et Micah Parsons, vont s'occuper de limiter l'offensive des Cowboys, privée de son meilleur joueur, CeeDee Lamb.


Les Packers sont donnés gagnants par 6½ points pour cette rencontre.  Mais les Cowboys voudront éviter d'être humiliés par leur ancienne vedette défensive Micah Parsons.  Sous les encouragements de Jerry Jones, ils vont livrer une bonne bataille aux Packers, dimanche soir, avant de s'avouer vaincus.

Packers  23,   Cowboys 20.        

NFL 2025, SEMAINE 4 : BALTIMORE À KANSAS CITY, LA DÉFENSIVE DES RAVENS EST MÉCONNAISSABLE !



Parmi les déceptions de la NFL cette saison, la défense des Ravens de Baltimore (1-2) occupe une place de choix. Longtemps reconnue comme l'une des plus physiques de la Ligue, elle est devenue une véritable passoire cette année.

Jusqu'ici, elle a accordé 200 verges après contact, le 4e pire total du circuit Goodell.  Elle est 31e pour les points encaissés avec une moyenne catastrophique de 32 points par match; 32e pour les verges allouées avec 415 par partie; 31e contre la passe avec 266 par rencontre; et 30e contre la course avec 149 verges concédées par match (moyenne de 4,91 verges par tentative).

Avec une défense pareille, comment peut-on espérer gagner dans cette Ligue ?  Pourtant, les preneurs aux livres favorisent les Ravens par 2½ points pour l'emporter dimanche après-midi à Kansas City, contre les Chiefs (1-2).



Je ne suis pas d'accord avec cette prédiction.  D'autant plus que le quart des Ravens, Lamar Jackson (photo ci-dessus), n'a pas eu beaucoup de succès contre les hommes d'Andy Reid.  Sa fiche en carrière contre K.C. est de 1-5, y compris les matchs éliminatoires.

Baltimore affiche une moyenne impressionnante de 37 points par match (1er en NFL) contre environ 20 pour les Chiefs. Cependant, avec 32 points concédés par match, leur défense est bien moins solide que celle de Kansas City, qui n'en accorde que 18,7 en moyenne.

Le match a lieu à Kansas City, ce qui est un autre avantage pour les Chiefs.  Et, bonne nouvelle pour cette équipe, l'excellent receveur Xavier Worthy devrait effectuer un retour au jeu, lui qui a subi une séparation de l'épaule lors du 3e jeu offensif des Chiefs en début de saison.



Worthy excelle pour saisir de longues passes, mais son coéquipier Tyquan Thornton (photo ci-dessus) a su le remplacer dans ce rôle, en captant quatre passes de ce genre, durant les trois premiers matchs de la saison.  Le numéro 80 des Chiefs est une agréable surprise cette année, avec neuf attrapés pour 171 verges et deux touchés.

En ce qui concerne l'attaque au sol de K.C., les débuts ont été laborieux, mais Isiah Pacheco a enfin eu une bonne performance la semaine dernière en gagnant 45 verges en dix courses, dans la victoire des Chiefs au compte de 22 à 9, contre les Giants, à New York.  Lui et le quart Patrick Mahomes pourraient courir à volonté contre la défensive poreuse des Ravens, surtout si ses membres continuent de rater des plaqués comme c'est le cas depuis le début des hostilités dans la NFL, en 2025.

Mahomes devrait avoir tout le temps nécessaire pour trouver ses receveurs, car la défense des Ravens peine à mettre la pression sur les quarts-arrières cette saison. Elle n'a enregistré que trois sacs jusqu'à présent, une anomalie totale comparée à ses performances habituelles.  



La défense des Chiefs s'est nettement améliorée après leur début raté lors du premier match de la saison contre les Chargers.  Elle devrait être capable de contenir le gros porteur de ballon des Ravens, Derrick Henry, victime de trois échappés (photo ci-dessus) à ses trois premières rencontres, un fait unique cette saison, pour un porteur de ballon, dans la NFL.

Alors que les Ravens comptent une dizaine de blessés, les Chiefs ont un alignement complet pour ce match.  Si King Henry est relativement bien neutralisé, il ne reste que le receveur Zay Flowers comme atout à Lamar Jackson pour faire fonctionner l'attaque.  Et gageons que les Chiefs vont appliquer une double couverture sur lui pour le garder à l'oeil.

Les Chiefs ont besoin de cette victoire pour revenir dans la course au premier rang dans leur division.

Ravens  24,  Chiefs  27.     

NFL 2025, SEMAINE 4 : INDIANAPOLIS À L.A. RAMS, ENFIN UN PREMIER MATCH DIFFICILE POUR DANIEL JONES ?



Le quart arrière Daniel Jones, des Colts d'Indianapolis, est actuellement le favori pour le titre de "retour de l'année" dans la NFL.  Depuis le début de l'ère du Super Bowl (1967), il est le premier quart à avoir lancé trois passes de touché, marqué trois touchés au sol, et évité tout revirement, lors des trois premiers matchs d'une saison.  Dimanche, il se rendra à Inglewood, au SoFi Stadium, pour affronter les Rams de Los Angeles.

Aura-t-il finalement un mauvais match, comme ceux qu'il a souvent connus au début de sa carrière avec les Giants de New York ?  De sa performance, dimanche, dépendra le sort de son équipe contre la forte équipe des Rams.  Il ne sera pas le seul atout de sa formation pour cette rencontre.

Les deux clubs sont de forces assez égales, mais l'émergence de "Indiana" Jones peut donner l'avantage aux Colts, s'il continue de performer au même niveau d'excellence.  Sinon, c'est le quart Matthew Stafford, des Rams, qui aura l'ascendant dans cette bataille.



Chez les porteurs de ballon, celui des Colts, Jonathan Taylor (photo ci-dessus) a un bien meilleur début de saison que son homologue Kyren Williams, des Rams.  Il court à un rythme de 5,6 verges par portée (60 courses pour 338 verges), il a déjà trois touchés au sol, et un autre par la passe (huit attrapés pour 93 verges).

En comparaison, Kyren Williams n'a gagné que 226 verges en 55 courses (moyenne de 4,1 verges par portée) et marqué un seul touché au sol.  Il n'a capté que cinq passes pour 35 verges et un touché.  Cependant, la défense contre la course des Colts est plus permissive que celle des Rams. Elle concède en moyenne 4,8 verges par course, contre 3,9 pour les Rams.

En fait, les Colts ont joué du football parfait cette saison.  Ils n'ont commis aucun revirement, alors qu'ils en ont provoqués cinq chez leurs opposants, dont quatre interceptions.  Les demis défensifs des Rams n'en ont réussi qu'une.  Et ils sont affaiblis par l'absence d'Ahkello Witherspoon, blessé à la clavicule.  Les Rams doivent regretter de ne pas avoir embauché Jalen Ramsey, qui était intéressé à se joindre à eux durant l'intersaison.



Cela a paru dimanche dernier, quand les Eagles de Philadelphie ont décidé d'utiliser de longs jeux de passe pour combler un déficit de 26 à 7 au 3e quart, pour finalement l'emporter 33 à 26 contre les hommes de Sean McVay (photo ci-dessus), qui avaient pourtant dominé la rencontre, en première mi-temps.

Si Daniel Jones peut exploiter cette tertiaire vulnérable dimanche prochain, les chances de victoire des Colts seront meilleures.

Il a de bons receveurs à sa disposition : l'ailier rapproché recrue Tyler Warren connaît un début de saison à la hauteur du talent démontré dans les rangs amateurs;  les ailiers espacés Michael Pittman et Alec Pierce ont également été efficaces pour aider à faire de l'attaque aérienne des Colts la 4e meilleure du circuit Goodell.  Josh Downs est un bon complément jusqu'à maintenant, avec dix attrapés pour 97 verges de gains.



La seule faiblesse des Colts est peut-être le manque de pression exercée sur les quarts arrières ennemis.  Leur taux de pression est de seulement de 27,4 %, au 20e rang de la NFL.  Cela pourrait sourire au quart Matthew Stafford (photo ci-dessus), des Rams, de même qu'à ses excellents receveurs Puka Nacua et Davante Adams.  Ce dernier est un cas incertain pour le match de dimanche.  Il est ennuyé par une blessure à l'ischio-jambier.

Plusieurs autres attaquants des Rams sont aux prises avec des blessures qui remettent en question leur participation au match contre Indianapolis.  Les ailiers rapprochés Colby Parkinson (épaule) et Tyler Higbee (hanche); les joueurs de ligne offensive Rob Havenstein (cheville), Steve Avila (cheville) et Justin Dedich (poitrine) ont tous raté des pratiques cette semaine.

Loin de moi de vouloir diriger l'équipe à la place de Sean McVay, mais je suis déçu qu'il n'ait pas encore employé les recrues Jarquez Hunter (demi offensif) et Terrance Ferguson (ailier rapproché, photo ci-dessous).  Ils possèdent tous les deux un potentiel pour les jeux explosifs, ce qui manque parfois dans l'attaque des Rams.



Alors que les Colts ont aisément disposé des faibles Titans du Tennessee, la semaine dernière, les Rams étaient bien partis pour faire de même aux dépens des champions Eagles de Philadelphie.  N'eut été de deux bottés de placement bloqués (une rareté !), les protégés du coach Sean McVay auraient surpris leurs rivaux.

Les unités spéciales devront se reprendre contre les Colts, et la brigade défensive devra limiter Jonathan Taylor comme elle l'a fait contre Saquon Barkley des Aigles, dimanche dernier.  Daniel Jones, en dépit de son début de saison canon, n'est tout de même pas Jalen Hurts, le quart des Eagles, qui a fait exploser son attaque aérienne, pour conduire les siens à la victoire contre Los Angeles, en deuxième demie, dimanche passé.

Si les Rams ramènent "Indiana" Jones sur terre, ils vont gagner cet affrontement dominical.  Ils sont favoris par 3½ points, surtout parce qu'ils jouent à domicile.  Mais chacune des vedettes des Rams devra performer à son mieux pour concrétiser cette prédiction.  Car les Colts sont confiants.  Ils arrivent à Inglewood sur un bon élan, à la suite d'un début de saison formidable.  

Colts  23,   Rams  24.     

NFL 2025, SEMAINE 4 : MINNESOTA CONTRE PITTSBURGH À DUBLIN, LA DÉFENSIVE DES VIKINGS S'IMPOSE.



Les Vikings du Minnesota (2-1) et les Steelers de Pittsburgh (2-1) s'affronteront ce dimanche à Dublin, en Irlande. Les Viks sont habitués à jouer des matchs en Europe, ayant déjà disputé huit rencontres, dont quatre hors concours, et quatre officielles. Ils les ont toutes remportées.

Au regard des performances des deux équipes cette saison, Minnesota semble bien parti pour prendre à nouveau l'avantage ce dimanche en Irlande.

Leur défensive a été superbe jusqu'ici, en limitant les attaques adverses à une faible moyenne de 141 verges de gains aériens par match.  Elle a provoqué sept revirements,- deux interceptions et cinq échappés-, dont quatre, la semaine passée, dans leur éclatante victoire de 48 à 10 contre les Bengals de Cincinnati (photo ci-dessous).



La saison dernière, la défensive des Vikings avait mis beaucoup de pression sur le quart arrière Aaron Rodgers, alors avec les Jets de New York, dans une victoire de 23 à 17 du Minnesota, à Londres, en Angleterre.  Cette brigade défensive a déjà neuf sacs à son crédit cette saison.

En attaque, l'équipe se réjouit du retour sur le terrain de l'ailier éloigné Jordan Addison, désormais libéré de sa suspension.  Avec Justin Jefferson, Jalen Nailor, et l'ailier rapproché T.J. Hockenson, il complète un quatuor de receveurs très menaçant pour les adversaires.  Et les Steelers ont des problèmes cette année contre les attaques aériennes ennemies.  Ils accordent en moyenne 247 verges par match, au 26e rang de la NFL.

Leur unité défensive permet beaucoup trop de gros jeux (10 verges et +) : 32 jusqu'à maintenant, le pire dossier de la Ligue Nationale dans ce domaine.  Quatre de ces jeux ont produit des touchés pour les opposants.



Les nombreux blessés en défensive (Malik Harrison, Alex Highsmith, DeShon Elliott, Joey Porter) expliquent cette situation, de même que le nouveau personnel, qui semble avoir du mal à bien communiquer et à se coordonner sur le terrain.

En attaque, Aaron Rodgers (photo ci-dessus) joue assez bien, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes : seulement 247 verges par match (30e dans la NFL).  Au sol, c'est assez pathétique, une piètre récolte de 63 verges par rencontre, soit 2,8 verges par course.  Nettement insuffisant.

Côté attaque aérienne, ce n'est pas brillant non plus. La star D.K. Metcalf peine à s'imposer dans sa nouvelle équipe, avec seulement 45 verges de gains en moyenne, par match, et deux touchés.  Le demi offensif Jaylen Warren a été meilleur pour attraper des passes (11 réceptions pour 142 verges et un touché) que pour porter le ballon (43 courses pour 132 verges, faible moyenne de 3,1 verges par portée).



Pour sa part, l'attaque au sol des Vikings a été bien plus efficace en gagnant près de cinq verges par course.  Jordan Mason (photo ci-dessus) a mené la charge avec 40 courses pour 214 verges et deux touchés (excellente moyenne de 5,3 verges par portée).

On ne savait pas trop à quoi s'attendre du quart arrière Carson Wentz, venu remplacer le blessé J.J. McCarthy au pied levé, contre les Bengals, la semaine dernière.  Il a fait usage de sa vaste expérience pour bien guider l'offensive des Vikings, sans commettre d'erreurs.  La renommée de l'expertise de son entraîneur Kevin O'Connell avec les quarts arrières, l'a certainement aidé, même s'il n'avait eu que quelques jours pour se familiariser avec le système offensif de l'équipe.

L'historique des matchs à l'extérieur des USA des Vikings, et le rapport de forces entre les unités offensives et défensives des deux clubs, favorisent les Vikings dans cet affrontement.  Ils sont favoris par 2½ points pour gagner dimanche à Dublin.  L'écart pourrait être plus prononcé.

Steelers  17,   Vikings  27. 

jeudi 25 septembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 4 : PHILADELPHIE À TAMPA BAY, JALEN HURTS A UNE FICHE DE 1-4 CONTRE LES BUCCANEERS.



Le quart arrière Jalen Hurts, des Eagles de Philadelphie (3-0), affiche un bilan de carrière d'une seule victoire pour quatre défaites contre les Buccaneers de Tampa Bay (3-0), en incluant les matchs de saison régulière et les séries éliminatoires.  Les Bucs seraient-ils sa bête noire ?

On le saura dimanche lorsque les champions du Super Bowl se rendront à Tampa Bay pour affronter l'équipe locale.

Bien que les deux clubs soient invaincus cette saison, tout ne s'est pas passé comme prévu jusqu'à présent.  

Les Eagles ont misé, comme l'an dernier, sur leur jeu au sol, en s'appuyant sur leur puissant porteur de ballon, Saquon Barkley (photo ci-dessous).



Mais les défenses adverses ont refusé de céder face à lui, regroupant des joueurs sur la ligne de mêlée et même en deuxième ligne, au cas où Barkley tenterait une échappée pour de longs gains.  Résultat : l'année dernière, il gagnait en moyenne 125 verges par match, cette saison, il est plutôt à 65 verges, avec une faible moyenne de 3,3 verges par course.

La semaine passée, les Rams de Los Angeles ont employé la même stratégie contre Barkley.  Ils l'ont limité à 46 verges en 18 courses, pour une piètre moyenne de 2,56 verges par portée.  L'attaque des Eagles n'allait nulle part en première demie.

En deuxième mi-temps, Jalen Hurts et son attaque ont changé de stratégie, optant cette fois pour le jeu aérien afin de remonter un déficit de 26 à 7.  Les receveurs A.J. Brown (photo ci-dessous) et DeVonta Smith ont brillé, profitant de la difficulté des demis défensifs des Rams, qui manquaient de soutien de leurs coéquipiers, trop focalisés sur la neutralisation de Barkley, à la ligne de mêlée.



Les Eagles ont finalement remporté la victoire 33 à 26, grâce à un botté de placement bloqué par Jordan Davis, retourné sur 61 verges, pour un touché, alors que les dernières secondes de jeu s'égrenaient au cadran.

Ce scénario pourrait se répéter à Tampa Bay, dimanche.  L'offensive terrestre des Eagles risque de se heurter à la défensive des Bucs qui excelle contre le jeu au sol.  Jusqu'à maintenant, cette saison, elle n'a permis qu'une faible moyenne de 3,6 verges par course aux adversaires.

Par contre, elle est moins efficace contre les jeux de passe.  Elle concède en moyenne 213 verges par match, au 19e rang de la NFL.



Par surcroît, le bilan médical des joueurs de l'équipe est mitigé.  En défensive le secondeur de ligne Lavonte David (photo ci-dessus), l'ailier défensif Logan Hall, et le demi de sûreté Christian Izien, sont des cas incertains pour le match de dimanche.  C'est la même chose pour le vétéran receveur Mike Evans.

Malheureusement, la saison du joueur de ligne défensive Calijah Kancey est terminée, en raison d'une blessure à un muscle pectoral.  Cela pourrait légèrement réduire l'efficacité de l'unité défensive face à la course.  

Cependant, les Bucs ont eu de bonnes nouvelles en ce qui concerne leur joueur de ligne étoile Tristan Wirfs, et l'ailier éloigné Chris Godwin (photo ci-dessous), deux anciens blessés qui seront de retour au jeu contre les Eagles.



Les Buccaneers ont dû effectuer une remontée lors de chacune de leurs trois victoires cette saison.  Grâce à des offensives de dernière minute, parfaitement orchestrées par le quart Baker Mayfield, ils ont réussi à décrocher la victoire in extremis, comme ce fut encore le cas dimanche passé contre les Jets de New York (victoire de 29 à 27).

Le différentiel entre les points marqués et les points concédés n'est que de +6, ce qui montre à quel point leurs victoires se sont jouées sur de faibles marges jusqu'à maintenant.

Revenir de l’arrière contre les Eagles risque d’être plus compliqué cette fois-ci. Jusqu’à présent, Mayfield (photo ci-dessous) a profité d’une solide protection de sa ligne offensive, et cela pourrait encore être le cas dimanche face aux Eagles, qui ont peiné à exercer beaucoup de pression sur les quarts adverses cette saison.



La faute revient aux nombreux départs sur la ligne principale pendant l'intersaison. Josh Sweat, Milton Williams et Brandon Graham ont tous quitté l'équipe pour différentes raisons.

Pour espérer vaincre les champions, les Buccaneers devront profiter de la faiblesse des Eagles contre les jeux au sol, pour contrôler le temps de possession.  

Les Rams l'ont fait en première demie dimanche dernier contre les Eagles, mais ils n'ont pu contenir l'attaque aérienne de Philadelphie en seconde demie.  Un scénario semblable risque de se produire contre Tampa Bay dimanche prochain.



Les Eagles sont favoris par 3½ points pour gagner cette bataille de la Conférence Nationale. Pour ma part, je ne parierais pas contre les Buccaneers pour ce match.  Leurs précédents succès face à Jalen Hurts sont intrigants.

Mais dans chacune de leurs trois parties précédentes, la défensive des Bucs s'est effondrée au quatrième quart.  Si ça devait se produire encore contre Philadelphie dimanche, les chances d'une remontée victorieuse de dernière minute seraient bien minces.

Eagles  24,  Buccaneers  21.                

mercredi 24 septembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 4 : SEATTLE À ARIZONA, IRRÉGULARITÉ OFFENSIVE ET BLESSÉS EN DÉFENSIVE PLOMBENT LES CARDINALS.



Les Cardinals de l'Arizona (2-1) accueillent les Seahawks de Seattle (2-1) ce jeudi soir et tenteront de mettre fin à une série de sept défaites consécutives contre eux dans leur récente rivalité.  Ce ne sera pas une tâche facile car leur offensive manque de punch et d'opportunisme, et leur défensive, surtout la tertiaire, est affaiblie par de nombreuses blessures aux quatre demis défensifs réguliers.

Le quart arrière Kyler Murray a su éviter les revirements jusqu'à maintenant.  Il n'a subi qu'une interception, mais il ne réussit pas à faire des jeux explosifs.  Il se contente de passes courtes, et de petites remises de côté, à ses receveurs.



Mais ces derniers ne l'ont pas aidé cette saison, à part l'ailier rapproché Trey Mcbride (photo ci-dessus), qui demeure fiable.  L'ailier éloigné Marvin Harrison ne parvient toujours pas à exploiter pleinement son potentiel.  Il échappe des passes qu'il devrait saisir.  Les autres ailiers espacés n'ont pratiquement rien fait jusqu'ici, et zay jones ne pourra pas contribuer encore, puisqu'il sera absent jeudi, à cause d'une commotion cérébrale.

Les Cards devront se passer de leur porteur de ballon James Conner pour le reste de la saison, suite à une blessure au pied, qu'il a subie lors de la défaite 16-15, contre les 49ers de San Francisco, la semaine dernière.  De toutes façons, il avait été inefficace depuis le début de la présente campagne.  C'est son coéquipier Trey Benson (photo ci-dessous) qui s'est plutôt affirmé cette saison, avec des gains au sol de 125 verges en 21 courses, en plus de huit passes attrapées pour 45 verges.



L'attaque n'ayant pas tellement produit, c'est la défensive de l'Arizona qui a dû porter l'équipe jusqu'à maintenant.  Mais au cours des trois premières semaines du calendrier 2025-26, elle a eu la chance d'affronter des clubs qui ont éprouvé des difficultés en attaque.

Ce ne sera pas le cas jeudi, car les seahawks s'amènent en arizona sur un bon momentum après des victoires de 31 à 17 contre Pittsburgh, et 44 à 13 contre les Saints de la Nouvelle Orléans.

Après une première partie où il semblait se chercher, le quart arrière Sam Darnold (photo ci-dessous) a vite trouvé ses repères, et il est maintenant à l'aise dans le système offensif de Klint Kubiak.  Il a tendance à ne pas bien performer lorsqu'il est sous pression, mais jusqu'à maintenant, sa ligne à l'attaque le protège bien.  Il n'a subi que trois sacs, complété 70,3 % de ses passes pour 663 verges, quatre touchés, deux interceptions, et une bonne efficacité de 104,7.



Ses principales cibles demeurent les ailiers éloignés Jaxon Smith-Njigba (22 réceptions pour 323 verges et un touché) et Cooper Kupp (11 attrapés pour 136 verges).  Tory Horton n’a attrapé que cinq passes cette année, mais deux d’entre elles ont abouti à des touchés.  Dans le champ arrière, kenneth walker fait le travail.  Il a déjà trois touchés à sa fiche, avec 39 courses pour 163 verges.

On s'attend à un match physique jeudi soir entre les Hawks et les Cards.  Une rencontre chaudement disputée où les défensives seront à l'honneur.  Seattle est favori par 1½ point, mais avec tous ces joueurs absents ou blessés dans la tertiaire des cards, Sam Darnold devrait être capable d'exploiter cette faiblesse.

Seahawks  19,   Cardinals  14.