dimanche 30 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 13 : NEW YORK GIANTS @ NEW ENGLAND ⇨ LES PATRIOTS VISENT UNE 10e VICTOIRE D'AFFILÉE.


Deux équipes aux bilans complètement opposés s’affronteront lors du Monday Night Football, lundi soir prochain. Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre (10-2) croiseront le fer avec les Giants de New York (2-10), première équipe de la NFL déjà officiellement éliminée, cette saison.  Les hommes de l'entraîneur Mike Vrabel tenteront de remporter une dixième victoire d'affilée.

Bien que le dossier des deux adversaires semblent aux antipodes, il faut relativiser les choses.  Les victoires des Patriots ont été acquises contre des clubs ayant gagné seulement 34,6 % de leurs matchs, cette année.  Et de leur côté, les Giants ont perdu plusieurs rencontres, alors qu'ils avaient une avance au pointage au 4e quart.  Ça signifie qu'ils sont plus compétitifs que leur fiche l'indique, malgré qu'ils viennent de subir six revers consécutifs.

Le Big Blue n'a plus rien à perdre, et ils vont risquer le tout pour le tour afin de gagner, et jouer les trouble fête.  C'est la défensive qui leur a surtout coûté des victoires durant la présente campagne.  C'est pourquoi le coach par intérim, Mike Kafka, a congédié le coordonnateur défensif Shane Bowen, cette semaine.  Il a été remplacé par Charlie Bullen (photos ci-dessous), qui promet des stratégies plus agressives, sous sa direction.



Agressive, l'offensive des G-Men l'a été aussi récemment, avec des stratégies audacieuses, et des jeux truqués.  La défensive des Patriots n'est pas sans faiblesses, surtout contre les jeux de passes.  Elle peut être vulnérable contre des tactiques inusitées et originales.  En tous cas, On peut dire que si les Giants perdent trop souvent, au moins, leur attaque donne un bon spectacle.

Lundi soir marquera le retour au jeu du quart arrière recrue des Giants, Jaxson Dart, qui vient d'être libéré du protocole des commotions cérébrales.  Malgré son jeune âge, il en a déjà subi quelques-unes.  Ce qui peut être inquiétant.  Il est vrai qu'il est téméraire, et s'expose à ce genre de blessure, en prenant des risques mal calculés, à cause de son grand désir de bien performer.

Qui sait ce qu’il aurait pu accomplir cette saison, si les Giants n’avaient pas perdu autant de joueurs clés à cause d’une avalanche de blessures ?  Des joueurs offensifs comme le porteur de ballon Cam Skattebo, le meilleur receveur de l'équipe Malik Nabers, le bloqueur Evan Neal, et le garde Joshua Ezendu, sont au rancart depuis longtemps, en raison de blessures sérieuses.



Et si la défensive avait le moindrement collaboré, et répondu davantage aux attentes, la formation New Yorkaise jouerait peut-être pour près de .500 et serait moins mal en point. Le manque de talent, et de profondeur dans l'alignement, doit tout de même être reconnu, et pris en compte par les dirigeants du club, pour leur travail durant la prochaine saison morte.  Un des problèmes urgents à corriger en défense c'est le trop grand nombre de gros jeux accordés au sol.  Les Giants sont les pires de la NFL pour les courses de 20 verges et plus, réussies par leurs adversaires (15, + 6 de 40 verges et plus).

Les Patriots sont également éprouvés par les blessures, et dans leur difficile victoire de 26 à 20 à Cincinnati, dimanche dernier, ils ont notamment perdu les services du joueur de centre Jared Wilson (blessé à une cheville), et du bloqueur Will Campbell (blessé à un genou).  Compte tenu de la force du "pass rush" des Giants, avec, en tête Brian Burns (13 sacs), ça tombe mal, spécialement pour la protection du quart arrière des Pats, Drake Maye, qui a déjà encaissé trop de coups cette saison (dont 37 sacs).

Maye (photo ci-dessous) domine la NFL dans plusieurs catégories offensives cette année, mais il a commis plus de revirements, et son pourcentage de passes complétées, a baissé récemment.  Une tendance qui peut devenir alarmante si elle se poursuit.  Il y a aussi plusieurs éclopés en défensive, et les dirigeants des Patriots ont sans doute hâte à la semaine de congé (bye), qui arrivera après le match contre les Giants.



Bien qu'ils aient le meilleur bilan de la NFL, les Patriots n'ont pas tant de super vedettes, et de bons substituts, dans leurs rangs, si trop de leurs joueurs tombent au combat.  Heureusement que leur calendrier léger les accommode, sur ce plan. 

Pour compenser l'absence des deux blessés sur la ligne à l'attaque, les Patriots devront adapter leurs stratégies en conséquence.  Le centre de la ligne étant affaiblie, les porteurs de ballon devront faire plus de courses vers l'extérieur, les ailiers rapprochés devront faire plus de blocage, les demis défensifs devront collaborer davantage à la protection de Maye sur les jeux de passes, et ce dernier devra lancer le ballon plus rapidement, pour éviter la pression des chasseurs de quart opposés.



Cette situation désavantageuse, au niveau de la ligne offensive, peut dégénérer.  L'attaque au sol est déjà une des pires de la Ligue (28e avec une production de 3,89 verges par course), et si la qualité du blocage baisse encore, à cause de l'absence des blessés sur le front offensif, les Patriots devront utiliser plus souvent le jeu aérien, qui lui également peut être moins efficace, si la protection de Drake Maye diminue, en raison d'un moins bon travail des remplaçants des blessés, sur la ligne de front.

Les Patriots sont favoris par un touché converti (7 points) pour l'emporter, au Monday Night.  La compétence de leurs entraîneurs les aidera à prévenir les mauvaises surprises, et un relâchement malencontreux.

Giants  20,    Patriots   27. 

NFL 2025, SEMAINE 13 : DENVER À WASHINGTON ⇨ UN MATCH PEUT-ÊTRE PLUS SERRÉ ATTEND LES BRONCOS...



Tous les prévisionnistes favorisent les Broncos de Denver (9-2) pour vaincre les Commanders (3-8) à Washington, dimanche soir.  Certes, l'équipe de l'entraîneur Sean Payton est nettement supérieure à ses adversaires, mais elle a subi ses deux défaites à l'étranger, et ses deux victoires à l'extérieur de Denver ont été obtenues de peine et de misère, par un total combiné de seulement sept points.

Ils ne doivent donc pas prendre les Commanders à la légère, dans la capitale nationale.  Le club local sera encore privé de son quart arrière vedette Jayden Daniels, blessé à un coude, mais son remplaçant Marcus Mariota est expérimenté, et il n'a pas mal joué cette saison, quand il a été appelé à prendre la relève au poste de partant, ce qui arrivera pour la 6e fois, dimanche.

Bonne nouvelle pour lui, l'ailier espacé Terry McLaurin reviendra au jeu, après une longue absence, à cause d'une blessure.



Par contre, moins bonne nouvelle pour Mariota (ci-dessus), le super demi défensif des Broncos, détenteur du titre de joueur défensif de l'année 2024 dans la NFL, Patrick Surtain, sera aussi de retour à son poste, après avoir profité de la semaine de congé (bye) de son club, pour finir de se rétablir de sa blessure.  Surtain est tellement dominant, qu'il peut couvrir la moitié de la zone de passe profonde, disponible pour les attaquants adverses.

Le demi défensif étoile vient renforcer une défense qui est une des meilleures de la Ligue Nationale.  La tâche de Marcus Mariota ne sera donc pas facile contre le redoutable "pass rush" des Broncos, qui a déjà 45 sacs à son crédit, et qui menace le record de 72 établi par les Bears de Chicago, en 1984.

De plus, la défense contre la passe de "l'Orange Crush", détient le meilleur bilan dans le circuit Goodell pour le plus bas taux de passes complétées contre elle (32,1 %) par les QBs opposés.  Cette unité défensive fait également partie du top-5 de la Ligue en défense contre le jeu au sol.  C'est elle qui a alloué le moins de jeux explosifs au sol (10 verges et plus) avec seulement 11.  Ça représente un défi difficile à relever, en perspective, pour les porteurs de ballon de Washington, Chris Rodriguez (photo ci-dessous) et Jacory Croskey-Merritt. 


À l’inverse, les Commanders doivent composer avec l’une des pires défenses de la NFL.  Elle se situe à l'avant dernier rang pour les verges totales accordées, avec une monstrueuse moyenne de 387 verges par match.  Elle est 27e pour les touchés accordés par la passe, avec 22, et c'est une des pires défenses pour le nombre de longues passes consenties (20 verges et plus, et 40 verges et plus) avec un total combiné de 48.  

Du bonbon pour le quart Bo Nix, des Broncos, ainsi que ses ailiers éloignés Pat Bryant, Troy Franklin et Courtland Sutton.  De plus, la défensive des Commanders pratique presqu'exclusivement une couverture "homme pour homme", justement le type contre lequel Nix a le plus de succès, contrairement aux couvertures de zone, contre lesquelles il est au 26e rang, dans la Ligue Nationale.

L'équipe de Dan Quinn (photo ci-dessous) est une des pires déceptions de la saison, avec son affreuse fiche de trois victoires en onze parties.  Elle vient de perdre ses six derniers affrontements, dont quatre par de grands écarts de points.  Rappelons qu’elle avait atteint la finale du championnat de la Conférence Nationale l’an dernier.  



Dans l'entre saison on a cru bon d'embaucher plusieurs vétérans, en espérant se rendre jusqu'au Super Bowl cette saison.  Les Commanders sont ainsi devenus la plus vieille équipe de la NFL.  Ça s'est retourné contre elle, car c'est un des facteurs qui a fait qu'elle a été décimée par les blessures, cette année.  Vraiment une saison à oublier, à Washington... Et la présente série de six revers ressemble à une lente torture qui n’en finit pas de durer.

En ce qui concerne les Broncos, malgré leur brillant dossier de 9-2, ce n'est pas parfait.  Durant la semaine de repos, les entraîneurs ont traité de deux défauts préoccupants : le trop grand nombre de pénalités (club le plus puni de la Ligue), et le différentiel des revirements provoqués et des revirements commis (9 contre 12 = - 3).  Ce genre d'erreurs finit toujours par vous rattraper, dans les matchs importants.

Si la rencontre est plus contestée que prévue, ça pourrait convenir aux Broncos, puisqu'ils ont une fiche de 7-2 dans ces circonstances, cette saison.  L'an passé c'était plutôt 1-6, en pareilles situations.

Broncos    23,    Commanders   13.    

NFL 2025, SEMAINE 13 : LAS VEGAS À L.A. CHARGERS ⇨ LA LIGNE OFFENSIVE DOIT DONNER UNE CHANCE AU PAUVRE JUSTIN HERBERT !



Le congé (bye) de la semaine dernière ne pouvait pas arriver à un meilleur moment pour les Chargers de Los Angeles (7-4).  Il a permis à certains joueurs de guérir leurs blessures, et à d'autres de retrouver leurs esprits, et de faire un examen de conscience, après la terrible défaite de 35 à 6, encaissée la semaine précédente, contre les Jaguars, à Jacksonville.

Comme le prouve leur fiche positive, tout ne va pas si mal chez les Bolts.  Mais l'absence des blessés Joe Alt et Rashawn Slater, sur la ligne offensive, cause beaucoup de tort à l'attaque au sol, - en raison d'un blocage inadéquat (30e rang dans la NFL) -, et au quart arrière Justin Herbert, laissé trop souvent sans protection (35 sacs).

Cette semaine, un changement a été effectué en confiant le poste de bloqueur gauche à Jamaree Salyer. Le coach Jim Harbaugh espère (photo ci-dessous) qu'il va améliorer la situation, mais ça ne règlera pas tous les problèmes.



Ce qui pourrait aider davantage, toutefois, ce sont les adversaires des Chargers, dimanche.  En effet, les pitoyables Raiders de Las Vegas (2-9) ont de bien plus gros problèmes que les Bolts.  Leur ligne à l'attaque est encore pire que celle de leurs opposants de Los Angeles.

Leur quart arrière Geno Smith s'est fait malmener, la semaine dernière, par les membres de la défensive des Browns de Cleveland, qui ont réussi dix sacs contre lui, dans l'affreuse défaite de 24 à 10 des Raiders.

Smith était tellement frustré en quittant le terrain, après cette contre performance, qu'il a fait un doigt d'honneur à la foule des partisans mécontents du Silver & Black.  Il a dû s'excuser cette semaine.  Smith a subi 20 sacs au cours des trois dernières semaines.  Il doit avoir mal partout, et il a de quoi être écoeuré.



Il n'y a pas que les fans qui sont en colère à cause de la saison épouvantable des Raiders.  L'entraîneur chef Pete Carroll est en maudit aussi !  Après le cuisant revers des siens, dimanche passé, il a congédié le coordonnateur offensif Chip Kelly, et il l'a remplacé par le coach des quarts arrières, Greg Olson.  

Kelly est le 3e assistant entraîneur congédié par Carroll, après le coordonnateur des unités spéciales Tom McMahon, et l'assistant coach senior Bob Bicknell. 

Carroll est un partisan de l'attaque au sol, et c'était son principal point de discorde avec Kelly, qui appelait trop peu de jeux pour le porteur de ballon recrue Ashton Jeanty (photo ci-dessous).  Mais peut-être que Kelly n'avait pas tellement le choix. La ligne offensive de l’équipe a été durement touchée par les blessures (Meredith, Miller, Powers-Johnson), et les remplaçants n’ont pas réussi à bloquer efficacement pour ouvrir la voie à Jeanty à travers les défenses adverses.



Par contre, compter sur le jeu aérien pour dépanner l'offensive, n'a pas été un bon choix non plus, car Geno Smith a été laissé sans protection, en situation de passes, et il n'a vraiment qu'un receveur fiable, Brock Bowers, qui a de plus raté quelques matchs en raison de blessures.  Par-dessus le marché, son meilleur ailier éloigné Jakobi Meyers a été échangé, il y a quelques semaines.

Avec tout ça, les Raiders sont devenus la pire formation de la NFL pour les points marqués, avec une faible moyenne de 15 par match.  Ils ont perdu leurs cinq dernières rencontres.

Par surcroît, leur défense n’a pas été à la hauteur des attentes, surtout contre les jeux de passes.  Cette défense se classe au 22e rang de la Ligue pour le taux d’efficacité des quarts arrières adverses face à elle : 95,4.



Les Chargers disposent de suffisamment de personnel qualifié pour exploiter les faiblesses et les problèmes des Raiders.  Leur excellent porteur de ballon recrue Omarion Hampton a failli revenir au jeu dimanche, mais il n'est pas encore tout à fait remis de sa blessure à une cheville.  Cependant, son remplaçant, Kimani Vidal (photo ci-dessus), a fait quand même du bon boulot en son absence.

Justin Herbert a également à sa disposition un très bon groupe de receveurs, avec Ladd McConkey, Keenan Allen, Quentin Johnston, et Oronde Gadsden II (photo ci-dessous) pour mettre à rude épreuve la défense anti aérienne des Raiders.


Les Bolts ont battu le club de Las Vegas 20 à 9 lors de la semaine 2, le 15 septembre dernier.  La situation des deux équipes a changé depuis ce temps.  Les Chargers sont devenus plus inconstants, l'attaque a faibli à cause des problèmes de la ligne offensive, et la défensive est plus vulnérable contre le jeu au sol.

Mais le rapport de forces avec les Raiders est demeuré le même, soit nettement à leur avantage des Chargers.  Ils sont le choix des experts pour l'emporter par 9½ points, dimanche, contre Las Vegas.

Raiders   17,   Chargers   26.           

NFL 2025, SEMAINE 13 : ATLANTA À NEW YORK JETS ⇨ QUI REMPORTERA LE DUEL BREECE HALL CONTRE BIJAN ROBINSON ?



Le match de dimanche entre les Falcons d’Atlanta (4-7) et les Jets de New York (2-9) risque de ne pas avoir beaucoup d’enjeu, leurs fiches négatives pouvant déjà les écarter de la course aux séries éliminatoires.  

Sauf que dans le cas des Falcons, ce n'est pas tout à fait vrai.  Puisqu'ils évoluent dans la faible division Sud de la Conférence Nationale, ils ne sont qu'à deux matchs de la première place détenue par les Buccaneers de Tampa Bay.  Mathématiquement, ils sont donc encore "en vie" pour espérer décrocher le titre de leur section.

Et en gagnant contre les médiocres Jets, dimanche, au MetLife Stadium, ils conserveraient leurs minces chances d'atteindre leur objectif de gagner le championnat.



La semaine passée, ils ont mis fin à une vilaine séquence de cinq défaites consécutives en allant battre les Saints, en Nouvelle Orléans, au compte de 24 à 10.   Le quart arrière Kirk Cousins (photo ci-dessus) a enfin connu un bon match, en complétant 16 passes pour 199 verges, et deux touchés, dont un de 49 verges à Darnell Mooney, de loin son meilleur receveur, en l'absence de Drake London, présentement blessé.

La principale arme offensive de son équipe reste le porteur de ballon Bijan Robinson, qui joue souvent également le rôle de receveur.

C'est la même situation dans le camp des Jets.  Comme Cousins, Tyrod Taylor (photo ci-dessous) a pris la relève du quart principal, Justin Fields, et son meilleur receveur, Garrett Wilson, est aussi indisponible à cause d'une blessure.  Il doit surtout se fier lui aussi sur son porteur de ballon Breece Hall pour dynamiser l'attaque, autant au sol, que dans les airs.  Le problème, c’est qu’il n’a pas vraiment d’ailiers de qualité pour l’épauler dans l’attaque aérienne.



On ne doit pas s'attendre à un match offensif car  les deux attaques marquent en moyenne 19,9 points.  Et avec les blessés qui manquent à l'appel, des deux côtés, ce sera encore moins, dimanche, surtout si les conditions climatiques sont mauvaises, dans la région de New York.

Les Falcons ont une meilleure défensive que leurs adversaires New Yorkais, ce qui explique pourquoi les preneurs aux livres les favorisent par 3 points, pour la rencontre dominicale.  Cette année, la défense des Falcons a forcé 15 revirements, tandis que celle des Jets n’en a provoqué qu’un seul.  

D'ailleurs l'unité défensive de Gang Green détient maintenant le record de la NFL pour la plus longue séquence de matchs sans réussir une seule interception...   De son côté, l'unité offensive des Jets a commis 14 revirements jusqu'ici. 

Falcons    17,       Jets   13.   

samedi 29 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 13 : NEW ORLEANS À MIAMI ⇨ LES DOLPHINS VISENT UNE 4e VICTOIRE À LEURS 5 DERNIERS MATCHS.



Il est peut-être trop tard pour espérer une place en séries éliminatoires, mais les Dolphins de Miami (4-7) affichent un bien meilleur niveau de jeu depuis un mois. Dimanche, ils tenteront de signer une quatrième victoire en cinq matchs, en affrontant les mal en point Saints de La Nouvelle Orléans (2-9).

Les sombres prévisions d’avant saison se confirment pour le club de la Louisiane.  Les victoires se font rares en raison d'un manque de talent évident, surtout en offensive.  Et les blessures récentes au porteur de ballon Alvin Kamara (genou), et à leur ailier espacé Chris Olave (dos) ne font qu'amplifier leurs problèmes. Il ne reste plus grand chose pour animer l'attaque dirigée par la recrue Tyler Shough, à part l'ailier rapproché Juwan Johnson.

La situation des Dolphins et bien meilleure et, à moins d'un relâchement total après leur semaine de congé (bye), ils devraient disposer des Saints assez facilement, dimanche.  La seule façon qu'ils puissent perdre ce match c'est en se battant eux-mêmes, en commettant des revirements.



Où serait les "Fins" sans leur demi offensif De'Von Achane ? (ci-dessus) Il a été la véritable locomotive de leur attaque avec des gains de 900 verges au sol, et de 370 autres, par la passe.  Il a été surutilisé comme receveur, surtout après la blessure qui a mis fin à la saison de Tyreek Hill. 

Après les Saints, Miami jouera contre les faibles Jets de New York, et la troupe de l'entraîneur Mike McDaniel pourrait alors porter son dossier à six gains et sept revers.  Le reste de leur calendrier est également gérable...

Toutefois, les parieurs ne semblent pas impressionnés par leurs récents succès, car ils ne les favorisent que par 5½ points pour vaincre les Saints.  Ces derniers ne marquent, en moyenne, que 15 points par rencontre, cette saison.  Et sans Kamara et Olave, ça risque d'être encore moins, dimanche, à Miami.

Saints  13,    Dolphins  24.      

NFL 2025, SEMAINE 13 : JACKSONVILLE AU TENNESSEE ⇨ LES ÉTRANGES JAGUARS VEULENT SE RAPPROCHER DU PREMIER RANG DE LEUR DIVISION.



Il existe peu d’équipes aussi atypiques que les étranges Jaguars de Jacksonville (7-4) dans la Ligue Nationale de Football.  Ils peuvent jouer formidablement bien contre des clubs plus forts qu'eux, mais être lamentables, et au bord de la catastrophe, face à des formations plus faibles qu'eux.

Leur fiche de 7-4 peut être trompeuse, mais hé ! elle est diablement positive, puisqu'elle leur permet d'être à une seule victoire du premier rang de la division Sud de la Conférence Américaine, derrière les Colts d'Indianapolis.

Dimanche, ils auront l'opportunité d'améliorer leurs espoirs de participer aux séries éliminatoires en battant les Titans du Tennessee, qui n'ont gagné qu'un match cette année, en onze tentatives (1-10).



Les Jags sont à l'image de leur quart arrière Trevor Lawrence (ci-dessus).  Ils jouent souvent mal, mais finissent souvent par arracher des victoires, même si elles ne sont pas très jolies.  Mais elles comptent quand même !  Ils sont imprévisibles et changeants, un peu comme les performances de Trevor Lawrence, au fil même des matchs, semaine après semaine.

Ainsi, dans deux des dernières parties de l'équipe, remportées en prolongation, le quart arrière à la longue chevelure, des Félins, a commis des erreurs, comme des interceptions, mais il a su revenir en force, pour faire la différence, dans ces matchs serrés.

Souvent mal pris quand il doit passer le ballon, il a besoin du soutien de ses receveurs pour le dépanner.  Ces derniers échappent trop souvent ses passes, ce qui, évidemment, ne l'aide pas.  Mais cette semaine, il pourra au moins compter sur le retour au jeu de l'ailier éloigné Brian Thomas, après celui de son très utile ailier rapproché Brenton Strange, peut-être son receveur le plus fiable.  Le grand numéro 85 lui a beaucoup manqué, après avoir raté cinq parties, à cause d'une blessure.



Strange (ci-dessus) peut non seulement capter des passes, mais il peut fournir des blocs clés, pour ainsi aider le jeu au sol, propulsé par l'excellent porteur de ballon Travis Etienne.

De l'autre côté du ballon, la défensive des Jaguars est intraitable contre le jeu au sol des adversaires.  Elle est la meilleure de la NFL dans ce domaine, avec seulement 83,8 verges accordées en moyenne par joute.  Elle n'aura pas de mal à neutraliser l'attaque terrestre des Titans, la pire de la Ligue avec une piètre production de 77,5 verges par match.

Il faudra donc que le quart arrière Cam Ward, du club basé à Nashville, emprunte la voie des airs, pour faire avancer son offensive, sur le terrain.  Ce qu'il fait de mieux en mieux, à mesure qu'il développe une complicité avec ses receveurs, à sa saison recrue, chez les professionnels.



Les Titans viennent de perdre six rencontres d'affilée, mais dans les trois dernières, ils ont été compétitifs, en ne s'inclinant que pas un total combiné de 16 points.  Dimanche passé, contre la forte défensive des Seahawks de Seattle, Ward (photo ci-dessus) a bien performé, en complétant 28 passes, pour 256 verges, et un touché, sans commettre de revirements.  Il a d'ailleurs diminué ce genre de gaffes au cours des trois plus récentes semaines (un seul revirement durant cette période).  Un signe d'amélioration encourageant.

Son homologue Trevor Lawrence pourrait avoir des problèmes avec le "pass rush" des Titans, dimanche, car sa protection pourrait être affectée par l'absence des deux gardes de sa ligne offensive : Chuma Edoga et Patrick Mekari, tous les deux blessés.  Ce sont des joueurs recrues qui pourraient les remplacer, avec les risques que cela comporte.

Mais l'attaque des Jaguars a trouvé un bon rythme au cours des quatre dernières semaines, en marquant en moyenne 30 points par rencontre.  L'équipe de l'entraîneur chef Liam Coen a gagné cinq de ses six dernières parties contre les Titans, et elle est largement favorite pour l'emporter encore dimanche à Nashville.



Mais ça ne veut pas dire que ce sera facile.  Les Titans peuvent exploiter les failles dans le jeu de leurs adversaires, comme leur tendance à commettre beaucoup de revirements (14 cette année) dont la majorité par Lawrence (11 interceptions).  Le pivot des Jags a tendance à paniquer quand il est sous pression.

Le "pass rush" des Titans peut donc jouer un rôle crucial s'il parvient à déranger Lawrence, et le pousser à faire des bourdes.  C'est peut-être la seule façon pour les Titans d'espérer offrir une grosse opposition aux favoris de cet affrontement.
  
Mais le "pass rush" du front défensif de Jacksonville a bien plus de chances de causer des dommages que celui du Tennessee.  La ligne offensive des Titans a accordé 45 sacs, cette saison, le nombre le plus élevé dans la NFL.

Les Titans ont perdu tous leurs matchs à domicile (0-6) cette année.  Et ils ont un fort déficit de talent par rapport aux Jaguars.  Même s’ils ont du mal à battre des équipes plus faibles qu’eux, les Jaguars ne devraient pas avoir à encaisser l’humiliation de perdre contre les malheureux Titans, la pire équipe de la NFL.

Jaguars    27,      Titans   20.
     

NFL 2025, SEMAINE 13 : MINNESOTA À SEATTLE ⇨ SAM DARNOLD HANTERA-T-IL SON ANCIENNE ÉQUIPE ?



À la veille d'affronter son ancienne équipe, pour la première fois, le quart arrière des Seahawks de Seattle (8-3) Sam Darnold, a déclaré qu'il était reconnaissant envers l'organisation des Vikings du Minnesota (4-7) de l'avoir aidé à relancer sa carrière, mais qu'il est maintenant très heureux avec son nouveau club, devenu un des meilleurs de la NFL.

Darnold n'a pas été bien remplacé à Minneapolis.  Son successeur, J.J. McCarthy, un haut choix de repêchage en première ronde, en 2024, a été souvent blessé, et lorsqu'il a joué, ce fut assez catastrophique.  

La semaine dernière, dans la défaite de sa formation, par la marque de 23 à 6, contre les Packers de Green Bay, McCarthy a livré une des pires performances des deux dernières décennies par un quart arrière de la Ligue Nationale.  Il a complété 12 passes pour 87 verges, et il a lancé deux interceptions, pour un coefficient d'efficacité (?) de 34,2.
  


Il a subi cinq sacs, et une commotion cérébrale (photo ci-dessus) que l'on a diagnostiquée seulement cette semaine.  Ça explique peut-être, du moins en partie, sa contre performance horrible de dimanche passé.  Dans la seconde demie de la rencontre face aux Packers, l'offensive des Vikings a produit un grand total de quatre verges nettes !!!

Dimanche, McCarthy sera remplacé par une recrue non repêchée du nom de Max Brosmer, qui en sera à son premier départ dans la grande Ligue.  Il devra affronter une des meilleures défensives du circuit Goodell, au domicile des Seahawks, un des endroits les plus hostiles qui soit pour les clubs visiteurs.

Les Hawks sont favoris par 11½ points pour gagner, et ça se comprend, ils sont supérieurs à presque toutes les positions,  sauf pour ce qui est de la profondeur du groupe de receveurs de passes, et celui des secondeurs de ligne.



Max Brosmer (ci-dessus), malgré son inexpérience, peut difficilement être pire que McCarthy, et s'il peut rejoindre mieux que lui ses excellents ailiers espacés Justin Jefferson, Jordan Addison, et Jalen Nailor, le match pourrait être plus contesté que prévu.  Brosmer peut aussi se fier à un très fiable duo de porteurs de ballon en Aaron Jones et Jordan Mason, pour essayer de contrôler l'horloge et imposer le tempo.

De l'autre côté du ballon, la défensive des Vikings aura pour mission de mettre beaucoup de pression sur Sam Darnold.  Lorsqu'il est dérangé, ce dernier est susceptible de commettre des revirements, comme c'est arrivé il y a deux semaines, quand les demis défensifs des Rams de Los Angeles ont intercepté quatre de ses passes.

Évidemment, les entraîneurs des Vikings connaissent bien Darnold, qui les a menés à 14 victoires l'an passé.  Peut-être qu'ils ont préparé des stratégies pour le déstabiliser, et lui faire hâter ses passes.  La défensive du club de l'entraîneur chef Kevin O'Connell est celle qui utilise le plus le blitz.  Ça lui permet de revendiquer le 2e plus haut pourcentage de pression sur les quarts adverses, dans la NFL. 



Mais étant donné que la forte défensive de Seattle risque de dominer ce match, l'attaque des Hawks est susceptible d'être conservatrice, et de favoriser davantage le jeu au sol, ce qui minimisera les possibilités de revirements, et de prolonger les séries offensives.  Mais si Darnold (photo ci-dessus) a besoin de passer le ballon, il a à sa disposition le meilleur receveur de la NFL en Jaxon Smith-Njigba.

Même si c'est improbable, il est possible que les Seahawks sous estiment les Vikings, à cause de la présence de Brosmer au poste de quart.  La défensive du club local possède un des meilleurs "pass rush" pour exercer de la pression sur les quarts arrières, et ce, sans avoir à utiliser souvent le blitz.



Les Vikings ont perdu cinq de leurs six dernières parties, et ils occupent la cave du classement de la division Nord de la Conférence Nationale.  Ils ont peut-être intérêt à continuer de perdre d'ici la fin de la saison, afin d'avoir plus de chances de repêcher tôt lors du prochain encan amateur.  Et qui sait, ils pourraient sélectionner un bon jeune quart arrière qui supplanterait éventuellement McCarthy au poste de quart partant.

Cependant, la direction des Vikings pourrait donner une autre chance à McCarthy de faire ses preuves, puisqu'il n'a presque pas joué dans la NFL, depuis son entrée chez les professionnels.

Vikings   17,     Seahawks    26.          

NFL 2025, SEMAINE 13 : BUFFALO À PITTSBURGH ⇨ JOSH ALLEN SOUS PRESSION CONTRE LE "PASS RUSH" DES STEELERS...


Gros match en perspective dimanche, alors que les Bills de Buffalo (7-4) seront opposés aux Steelers (6-5), dans des conditions climatiques difficiles, à Pittsburgh.  Si le froid, le vent, la pluie et/ou la neige s'en mêlent vraiment, ça pourrait dicter l'allure de la rencontre, et les stratégies employées par les deux adversaires.

Dans ces circonstances, le club qui remportera la guerre des tranchées, aura l'attaque au sol la plus efficace, évitera le plus les revirements, et disposera des meilleures unités spéciales, aura le plus de chances de l'emporter.

Les Bills et les Steelers ont commencé la présente campagne sur les chapeaux de roues : Buffalo gagnant ses quatre premières parties, et Pittsburgh quatre de ses cinq premières.  Mais les deux clubs ont éprouvé pas mal de difficultés ensuite, surtout en défensive.



La défense contre le jeu au sol des Bills croupit au 30e rang de la NFL pour les verges accordées par match (148,9), elle est 31e pour les verges allouées par portée, et 30e pour le nombre de courses de 20 verges et plus concédées (11 de + de 20 verges, 5 de plus de 40 verges).

De son côté, c'est la défense contre la passe qui mine la défensive des Steelers.  C'est la pire de la Ligue Nationale avec une affreuse moyenne de 258,7 verges permises par rencontre.  C'est à ce niveau que la mauvaise température prévue dimanche pourrait l'aider, car les longues passes seront difficiles à compléter, dans ces conditions défavorables.

En ce qui concerne la guerre des tranchées, l'avantage pourrait bien aller du côté de Pittsburgh.  La ligne à l'attaque de Buffalo est ravagée par les blessures, et cela a paru, la semaine dernière, dans la défaite des Bills contre les Texans de Houston.  Le quart arrière Josh Allen a été pourchassé toute la journée par les chasseurs de quarts des Texans, et il a été victime de huit sacs et de deux interceptions.  



Le "pass rush" des Steelers, avec en tête T.J. Watt, Nick Herbig, Alex Highsmith, et Keeanu Benton, pourrait donc avoir du succès contre la ligne offensive affaiblie des Bills.  Et si le blocage effectué par les remplaçants des blessés de cette unité est de moins bonne qualité, cela prive partiellement l'avantage de l'attaque au sol de Buffalo, avec un James Cook ayant moins de brèches pour se faufiler à travers les rangs ennemis.

Pour ce qui est du facteur clé des revirements, sur un terrain qui sera probablement glissant, le dossier actuel de la troupe du coach Mike Tomlin est plus reluisant que celui des porte couleurs de la formation de Buffalo.  Les Steelers ont un différentiel de + 8 (20 en leur faveur, dont 11 échappés recouvrés, 12 contre), tandis que les Bills sont - 2 (13 en leur faveur, 15 contre, dont 9 interceptions).

Si l'attaque terrestre devient prépondérante, à cause du "temps de chien", les porteurs de ballon seront engagés dans une guerre d'usure et de robustesse, la surface de jeu glissante limitant les courses hors l'aile ou en périphérie.
  


James Cook (ci-dessus) est pratiquement le seul demi offensif utilisé par Buffalo.  Il aura besoin de beaucoup d'énergie pour foncer fréquemment au centre du front défensif des Steelers, qui l'attendra de pied ferme.  La défense de Pittsburgh contre le jeu au sol s'est resserrée dernièrement, et elle a accorde très rarement (quatre fois cette saison, 3e meilleur bilan dans la NFL) de longues courses (20 verges et +).  

Tandis que chez les adversaires, Pittsburgh dispose d'un bon duo de porteurs de ballon (Jaylen Warren et Kenneth Gainwell) qui peut se partager la charge de travail.  Ils bénéficient aussi de bons blocs de leur ligne offensive (8e meilleur taux de succès dans la Ligue).

Dans un match compliqué par les conditions atmosphériques défavorables à l'attaque aérienne, les courtes passes seront privilégiées, et les ailiers rapprochés risquent d'être très sollicités.  Encore là, les Steelers sont avantagés avec Pat Freiermuth (6'5" - 258 lbs), Jonnu Smith (6'3" - 248 lbs) et l'énorme Darnell Washington (6'7" - 264 lbs).  Chez les Bills, il n'y a pas une telle abondance d'ailiers rapprochés, avec Dalton Kincaid qui est blessé (ischio-jambiers, cas incertain pour dimanche), et Dawson Knox, qui n'a que 16 réceptions à son crédit, cette année.



D'ailleurs, les Bills ont de gros problèmes avec leurs receveurs cette saison.  Il n'y a que Khalil Shakir qui offre un rendement satisfaisant.  Keon Coleman a été rayé deux fois de l'alignement en raison de son inefficacité, et Josh Palmer est blessé.  On a donc dû demander de l'aide en embauchant le vétéran Brandin Cooks, récemment libéré par les Saints de la Nouvelle Orléans.

Aaron Rodgers (photo ci-dessous) retrouvera son poste de quart partant, après avoir raté le dernier match des siens (défaite de 31 à 28 à Chicago) à cause d'une blessure au poignet gauche.  Il excelle dans ce genre de rencontre où le jeu aérien commande de courtes passes vives sur les flancs, des passes pièges ou voilées, ainsi que des relais rapides dans les zones intermédiaires mal protégées. 



Les Bills ont perdu trois de leurs cinq joutes sur la route, tandis que les Steelers ont un bilan positif de 4-2 à la maison.  Avec une victoire dimanche, Pittsburgh reprendrait l'exclusivité du premier rang de la division Nord de la Conférence Américaine.  Un revers des Bills les mettrait en danger de rater les séries de fin de saison.  L'enjeu est donc grand pour cet affrontement.

Les Bills sont favoris par un placement pour gagner dimanche, en fin d'après-midi, à Pittsburgh.  Mais je pense que plus les conditions météo seront mauvaises, plus les chances de l'emporter se retrouveront dans le camp des hommes de Mike Tomlin.

Bills    17,     Steelers  20. 

vendredi 28 novembre 2025

NFL 2025, SEMAINE 13 : ARIZONA À TAMPA BAY ⇨ BAKER MAYFIELD BLESSÉ, BUCKY IRVING À LA RESCOUSSE DES BUCCANEERS ?



Les Cardinals de l'Arizona ( 3-8) seront les visiteurs dimanche après-midi à Tampa Bay, pour rencontrer les Buccaneers (6-5).  Les deux équipes se ressemblent, en ce sens qu'ils ont à peu près les mêmes problèmes défensifs, et ont perdu leurs trois dernières parties.  Leur saison est aussi marquée par de nombreuses blessures touchant plusieurs de leurs joueurs clés.

La fiche déficitaire des Cards leur enlève tout espoir de prolonger leur campagne 2025-26 en séries éliminatoires, mais ils sont demeurés compétitifs, et comptent jouer le rôle de trouble fête, d'ici la fin de leurs activités.  Six de leur huit revers ont été subis par la marge d'une possession.

C'est leur défense contre le jeu au sol qui a surtout flanché au cours de leurs cinq derniers affrontements, en allouant une moyenne de 132 verges par rencontre (4,7 verges par course).  Elle a ainsi permis aux clubs adverses de contrôler le temps de possession du ballon.  Cette brigade accorde aussi beaucoup trop de points, 25,7 en moyenne par match, au 25e rang de la NFL, à ce chapitre.



Si les Cardinals ont pu rester à la portée de la victoire, dans la plupart de leurs duels, c'est grâce au quart arrière substitut Jacoby Brissett (photo ci-dessus).  Puisque tous ses porteurs de ballon ont été, ou sont blessés, Brissett a été obligé de lancer souvent le ballon.  Il est d'ailleurs le meneur de la NFL pour le plus grand nombre de passes tentées : 43,5 en moyenne par confrontation.

Il ne changera pas ses habitudes agressives dimanche contre les Bucs, car ceux-ci en arrachent énormément, par les temps qui courent, contre le jeu aérien.  Quatre de leurs demis défensifs sont sur la liste des blessés présentement.

La ligne offensive de l'Arizona est également décimée par les blessures, et Brissett risque de subir la pression du front défensif de Tampa Bay, qui pratique beaucoup le blitz, comme stratégie, pour attaquer les pivots adverses.  En passant si souvent le ballon, Brissett s'expose à être frappé, et à commettre des revirements.  Dans les huit matchs qu'il a joués, il a échappé le ballon quatre fois (trois échappés perdus), et il a lancé trois interceptions.



Historiquement, cependant, les clubs qui, comme les Cardinals, doivent traverser le continent pour aller jouer dans l'Est, ont beaucoup de difficultés à gagner.

Mais la victoire est loin d'être assurée pour les hommes du coach Todd Bowles (photo ci-dessus).  Si le retour au jeu du demi offensif Buck Irving pourra faire du bien, la blessure à l'épaule gauche, du quart arrière Baker Mayfield, inquiète les dirigeants de l'équipe, et ses coéquipiers de l'offensive.  Il semble, d'après les dernières informations, que la tendance pointe vers sa participation au rendez-vous de dimanche.  Mais on doute qu'il soit en possession de tous ses moyens.

Mayfield a fait piètre figure dans la dernière prestation de son club, une lourde défaite de 34 à 7 au SoFi Stadium contre les Rams de Los Angeles, dimanche soir passé.  Son remplaçant Teddy Bridgewater (photo ci-dessous) n'a pas fait mieux.  Que ce soit celui-ci, ou un Mayfield affaibli, qui sera au poste de quart, les chances de gagner des Bucs sont nettement moins bonnes.  Dans les deux cas, l'attaque aérienne de Tampa Bay perd un de ses atouts : la possibilité de réussir des jeux explosifs (longues passes ou "bombes").



Les trois dernières défaites consécutives des Buccaneers ont été encaissées contre de fortes formations : les Rams, les Bills et les Patriots.  La défensive des Bucs a accordé 106 points dans ces revers.  Le reste du calendrier sera beaucoup moins difficile, car ils joueront contre des équipes aux fiches négatives.  

Leur première place en tête de la division Sud de la Conférence Nationale ne tient qu'à un fil, un demi match devant les Panthers de la Caroline.  Les deux concurrents doivent s'affronter à deux reprises en fin de saison (semaines 16 et 18).  C’est sans doute lors de ces moments que se décidera le titre de la section, et la seule place restante pour les séries éliminatoires.

Le retour au jeu de Bucky Irving (photo ci-dessous) pourrait cependant avoir un moindre impact, car on ignore s'il pourra retrouver sa forme physique de match.  Et dans les quatre parties auxquelles il a participées cette saison, il n'a maintenu qu'une faible moyenne de 3,3 verges par course.



Curieusement, au cours des dernières campagnes, les Buccaneers ont connu des passages à vide à la mi-saison, mais ils ont remporté presque tous leurs matchs au mois de décembre, pour réussir à décrocher quatre championnats de division d'affilée.

Le calendrier plus léger semble favoriser un tel scénario encore cette année.  À moins que Baker Mayfield soit vraiment incapable de bien jouer, à cause de sa blessure, et que les autres éclopés des Bucs ne reviennent pas au jeu à temps, pour fournir les renforts nécessaires afin d'assurer le succès à leur club.  La défensive doit également se ressaisir pour sauver cette saison éprouvante.

Tampa Bay est le choix des preneurs aux livres par 3½ points, mais l'état de santé de Mayfield, et les revirements, seront importants pour déterminer vraiment l'issue du match.

Cardinals   24,     Buccaneers  26.